Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 6 octobre 2008
nous sommes tous d'accord, l'actrice joue admirablement bien, les décors parfaits, les paysages très jolis, l'histoire de cette artiste est intéressante au point de se pencher sur ses peintures plus attentivement mais soyons lucide, c'est chiant.
Séraphine de Senlis,peintre de talent,femme fruste et passionnée,illuminée pourrait-on dire,et découverte après une vie de labeur passée à travailler chez les autres,et notamment chez celui qui deviendra son mécène allemand.Dans ce premier film de Martin Provost,Yolande Moreau ne joue pas Séraphine,elle est Séraphine,dans une interprétation éblouissante où elle se montre à la fois innocente et pleine de bon sens,modeste et humble au début,sûre de son talent ensuite,et prête à faire des folies qui la conduiront à une douce folie.Sa vie ,toutefois,ne s'achèvera pas dans l'anonymat puisque son mentor,fidèle à sa promesse,organisera une exposition de ses tableaux à Paris.Outre les très belles scènes pleines d'émotion entre Séraphine et son mécène, le film rend un bel hommage à cette femme peintre et méconnue et à son oeuvre dite "naïve"....
Yolande Moreau est epoustouflante , tout comme les autres acteurs de ce chef d'oeuvre. Tous les non dits, les regards nous touchent au plus profond de nous mêmes. Par ce film, j'ai egalement fait le découverte de Séraphine de Senlis que je ne connaissais pas. J'apprécie donc doublement ce film. Un bijou dont, une fois de plus , on ne vante pas assez les mérites !
Merveilleux acteur qu'Ulrich Tukur, merveilleuse comique que Yolande Moreau. La force du film vient bien sur de leurs deux interprétations. Ulrich, tout en finesse et subtilité, Yolande, pleine de surprises et furieusement drôle par moments. L'histoire est intéressante : la découverte de cette femme peintre dans le film ainsi qu'aux yeux du spectateur ignorant est fort touchante. Malheureusement, la bio de cette artiste étant ce qu'elle est, le drame est inévitable et jure un peu avec la bonhommie de l'interprète principale. Le film aurait aussi gagné à être plus court...ou plus long. Cette durée-ci est frustrante. Toujours est-il qu'un biopic instructif, drôle et touchant, c'est suffisamment rare pour ne pas être ignoré.
Qui connaît la peintre Séraphine Louis ? Pas grand monde, j'imagine. Le premier mérite de ce film est donc de nous la faire découvrir. Et il faut dire que l'on a affaire ici à un destin et à une personnalité tout à fait extraordinaires. A travers ce portrait, magnifié par l'interprétation magistrale de Yolande Moreau, le réalisateur s'interroge sur l'essence de l'art.
Yolande Moreau incarne avec un talent hors norme cet artiste maudit.Le film même s'il reste d'une facture classique réussit à devenir presque fantastique par moments(toute la partie pendant la guerre ou Séraphine ressemble à un fantôme).Le film perd un peu de sa puissance avec le rôle du critique allemand(coproduction oblige)mais reste vraiment intéressant et émouvant.
Un chef d’œuvre ! Yolande Moreau sert le rôle merveilleusement, en finesse et en profondeur: une actrice belle, touchante, sensible. Les autres acteurs jouent également avec justesse. Le rapport entre Uhde et Séraphine se tisse au fil du film avec force, les non-dits y sont importants. Une mise en scène travaillée et sobre. J’ai découvert et « reçu » avec une vraie émotion les tableaux de Séraphine, remarquablement mis en valeur. Merci…
Tout d’abord, pour répondre à Liyad, la mini-série à laquelle Yolande Moreau a participé s’appelait « Les Deschiens », et non seulement elle était loin d’être médiocre, mais en plus elle y était drôle à mourir. Ce n’était tout simplement pas le même registre, point barre. Quant au film « Sérafine », elle y est tout simplement époustouflante. Avec une économie de moyens, Yolande Moreau arrive à nous toucher au plus profond de l’âme, ce rôle semble être fait pour elle, il paraît même que l’artiste qu’elle interprète lui ressemblait étrangement. Son personnage dégage par ailleurs une grande poésie que n’ont pas la plupart des autres actrices, jeunes ou liftées. C’est certainement pour ça qu’elle nous bouleverse à ce point, c’est probablement pour ça qu’elle s’est offert le luxe de décrocher un César avec « La Mer monte ». Inutile de le préciser, ce film n’est pas fait pour les fans de la Star Ac. Certains prétendent que le film est long, certes il est lent mais loin d’être long, en ce qui me concerne il m’a paru simplement doux et contemplatif. Martin Provost filme avec beaucoup de sensibilité et sans faire dans le sensationnel. On reste captivé par l’histoire de cette femme de ménage et béat d’admiration devant la beauté des images, et la pureté d’âme de cette « artiste chamane » qui a échappé de justesse à l’oubli. Quant à la dernière scène du film, c’est magnifique, j’en suis encore tout retourné…
Très belle interprétation de Yolande Moreau - qu'on voit rarement dans un premier rôle -, images magnifiques, immense émotion dans le dernier quart du film. En revanche, ce qu'on lit rarement dans les critiques postées ici, c'est que le film manque cruellement de rythme ! C'est d'une lenteur effroyable.
Très beau film. L'actrice principale, connus pour un rôle médiocre dans une ancienne petite émission (les chiens) est incroyable dans ce film, étourdissante de justesse.
Pour que je me donne le mal d'écrire dans cette rubrique, c'est que ce film en vaut la peine. L'actrice Yolande Moreau joue à la perfection. L' attachement de Uhde le critique d'art Allemand à Séraphine, femme de ménage dédaignée par ses patrons, est vraiment bien transmis au spectateur. Le film est volontairement lent, peu de paroles, mais on goutte à tous les instants. Je ne me suis pas ennuyé une minute. Bravo.
Le film m'a arraché des larmes. Il est difficile d'être de marbre face à la vie de Séraphine. L'actrice est superbe, beaucoup de grâce. Grâce qui manque un peu à Martin Provost. J'ai imaginé si le film avait été réalisé par Jane Campion (Un Ange à ma Table)... Ce qui m'a manqué, c'est peut-être les longues années passées au couvant et l'influence de l'Art du vitrail sur Séraphine. Le montage est un peu brouillant. Ça reste un film marquant, qui ressuscite une artiste, une femme exceptionnelle. Pour ça, je dis merci à Martin Provost et à Yolande Moreau.