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GyzmoCA
184 abonnés
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3,0
Publiée le 18 avril 2023
Un polar classique avec le Grand Depardieu au service d’une histoire déjà vu mais qui fonctionne. Le scénario n’est pas assez travaillé pour permettre à ce film de nous emballer complètement. Dommage.
Film d'une grande médiocrité : scénario illusoire, mauvais son, images de nuit bâclées, un ratage complet. Depardieu semble en dehors de son personnage, traîne sa carcasse en donnant l'impression de s'ennuyer.
On lui fera tout faire, à Depardieu. Même de la redite en matière de films ultraviolents à super-flics qui disent de méga-gros mots. De facto remake de 36 Quai des Orfèvres (ou plutôt remake de l’acteur dans le rôle du bon gros policier français qu’aucun autre bon gros acteur ne peut tenir), le film est vraiment un signe que les foules s’ennuyaient de leur agent gangsteroïde.
Même l’argot stylisé revient avec toute la puissance de son flop quand il est proféré par des acteurs qui le récitent sans y croire. Misant sur un peu tous les pôles habituels du genre “thriller corrompu”, Béat passe pourtant à côté de tous les endroits où son film aurait eu quelque potentiel : le “quartier”, terrain de jeu habituel du policier blasé, n’est étudié que superficiellement, & on se fiche de comprendre pourquoi tous ces gens sont tels qu’ils sont, qu’il s’agisse de cette maréchaussée diabolisée, des criminels ou des plébéiens : tous baignent dans une vie qui est réduite à un bruit de fond pour que rien ne compte d’autre que cette ambiance vaguement noire cultivée à l’extrême. On pourrait parler de désenchentement… si quoi que ce soit nous enchantait au départ.
Quant aux émotions, tout le monde se retient en général d’en exprimer. En effet, les sentiments sont des créatures dangereuses quand on tient à ce que tout se passe mal. J’hésite à saluer les personnages féminins à qui l’on donne pour tâche d’humaniser cette foire à la testostérone, car on ne leur donne finalement pas grand chose d’autre à faire. Intéressant pour sa manière de détourner le non-décor (comprendre qu’il y a eu du travail pour rendre cinématographique le look bêtement banal d’un coin de rue ou d’un arrêt de bus crado), Diamant 13 a grand tort de se croire à la hauteur pour transcender le dicton : “la violence ne résout rien”.
LE BAL DES VOLEURS. Le diamant Depardieu à la loupe. Poids 115 kg. Taille 180 cm. Couleur blême. Pureté perdue. Ne réveillez pas un flic qui dort. Une mascarade sans éclat. Ca joue avec le feu et le feu ne veut même pas nous brûler. Y'a peut être un ailleurs?
Le genre de film que l'on voit jusqu'à la fin pour espérer qu'il va se passer quelque chose qui le sauvera. Ce n'est même pas mal réalisé mais le scénario est tellement bâclé que toutes les situations sont caricaturales, ce qui finit par rendre l'ensemble désopilant. D'ailleurs, même le preneur de son s'en foutait puisqu'une partie des dialogues sont inaudibles, ce qui n'est pas bien grave. Et une palme spéciale pour Asia Argento dont la composition surréaliste vaut à elle seule le déplacement.
Un petit polar qui ne tient que par la présence de Depardieu qui ne fait pourtant que le minimum syndical. Le scénario est maigrelet : un flic honnête confronté à la mort d'un copain pourri dans une ville imaginaire (Anvers?) dont toutes les institutions sont tenues par des mafieux ! On doit s'en passer.
Je n'en attendais pas grand-chose, mais je ne pensais pas que cela allait être à ce point : mal filmé, forçant l'aspect sombre et nocturne au point que le spectateur n'y voie parfois plus rien, « Diamant 13 » sembler vouloir s'inspirer du cinéma de Jean-Pierre Melville, mais avec un talent n'atteignant pas l'ongle du doigt de pied du maître. D'autant que la réalisation serait presque un point fort à côté d'un scénario chaotique et globalement sans intérêt, Gérard Depardieu faisant le boulot, sans plus, tandis que les seconds rôles (Catherine Marchal exceptée, peut-être) ne parviennent jamais à exister au milieu de ces magouilles vues des centaines de fois (la palme à Aurélien Recoing, mafieux le plus insipide vu depuis longtemps), en (beaucoup) mieux. Dommage, car cette noirceur, ce pessimisme revendiqué aurait pu donner quelque chose avec autrement plus de talent à tous les étages. Sans intérêt.
Un petit polar qui doit essentiellement à la bonne interprétation. Avec surtout l'envoutante Asia Argento qui sait imprimer la pelliculle, avec son charme si particulier. Mais le scénario est bien faible et a un air de déjà vu.. De bonnes scènes d'action.
On adore ou on déteste. A voir pour l'ambiance du film, un rythme qui ne freine jamais, ces décors dénués de tout repère, cette musique de fond lancinante, et aussi pour un Gégé en forme. Un de ces polars marginaux qui peuvent devenir cultes avec le temps.
C'est du tout petit polar à la sauce Marchal. Même si ce dernier n'est pas derrière la caméra, on sent l'influence que ce dernier a eu sur ce type de film. Seulement ici c'est fait sans talent, avec une photo franchement laide, un scénario qui accumule les invraisemblances et dans lequel même les membres du casting ne semblent pas croire, ça manque de rythme et je me suis ennuyé ferme, comme visiblement les acteurs qui sont la pour l'alimentaire.
Vu la réputation peu flatteuse que se traîne Diamant 13 je ne m'attendais à pas grand chose mais j'avais envie de de le voir pour la présence de Depardieu et aussi parce que c'était le retour de Béhat au cinéma (si depuis plusieurs années il est passé par la case TF1 en réalisant des Moulin, Navarro, Lescaut et Cie il ne faut pas oublier que dans les années 80 il était un réalisateur efficace à qui l'on doit les bons Rue barbare et Les longs manteaux entre autres), le générique commence comme celui d'un téléfilm, on craint le pire au début mais finalement on se rend compte que Diamant 13 à défaut d'être du grand polar et un film tout à fait correct dans son genre. Le scénario est pas mal, l'interprétation à quelque détail prêt est bonne (ce genre de rôle, flic bourru et désabusé va bien à Depardieu), des scènes de fusillades bien faites par contre au bout d'une demi-heure l'intrigue semble un peu coincé dans un format d'1h30, par certains aspects Diamant 13 fait un peu téléfilm mais c'est moins lisse tout de même. Dans son ensemble voici un polar qui n'apporte rien au genre mais qui est loin d'être désastreux et qui n'a pas mérité de se faire autant casser.
Lorsque l'on voit ce film, on se dit qu'il vaut peut-être mieux laisser les films de gangster aux Américains. Ce film glauque et sombre paraît durer une éternité... Les acteurs sont moyens, et les personnages interprétés sont caricaturaux, comme le flic alcoolique, le film ripoux sans scrupule, la belle flic sans cerveau et les méchants très méchants. En deux mots, c'est un film à oublier !!