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velocio
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5,0
Publiée le 3 novembre 2009
Après "Gomorra" et la mafia napolitaine, c'est la mafia sicilienne qu'on retrouve dans ... "la sicilienne". Il s'agit là du 2ème long métrage de Marco Amenta qui avait déjà abordédans le documentaire "une fille contre la mafia" cette histoire vraie de jeune sicilienne, fille d'un parrain de la mafia assassiné par un autre clan, en arrivant à témoigner contre la mafia . Face au côté très brouillon de "Gomorra", j'avoue avoir une préférence très marquée pour "la sicilienne", au scénario beaucoup plus linéaire et à la mise en scène d'une très grande efficacité. Une coproduction franco-italienne a imposé la présence de Gérard Jugnot dans le rôle du juge anti-mafia : malgré le doublage, ce n'est pas gênant ! Veronica d'Agostino, qu'on avait découverte dans "Respiro", est très convaincante. Quant à la photo, elle est l'œuvre de Luca Bigazzi, le même qui était derrière la caméra dans "Il divo".
En 2008, la mafia Italienne était sur le devant de la scène grâce à d’excellents films (ou brûlot) comme Biutiful Cauntri & Gomorra. Cette année, on y a encore droit avec La Sicilienne, inspiré d’une histoire vraie, celle d’une adolescente qui quitte le domicile familial pour se rendre devant le juge afin de balancer la mafia locale qui a fait assassiner son père et son frère. Traquée et menacée de mort, elle change d’identité afin de rester en vie, son histoire avait ému l’Italie au début des années 90, voilà sur quoi repose ce film. Pour son premier long-métrage, Marco Amenta met en scène un très bon drame porté par la présence de Veronica D'Agostino au côté de Gérard Jugnot (en V.O !). Captivant de bout en bout, on n’en perd pas une miette.
La sicilienne, ce drame pour cette jeune femme qui en déonçant la mafia va connaitre la vérité sur l'identité de son père pas facile à digérer. Malgré cette histoire poignante ce film est l'image de Gérard Jugnot doublé...
Le cinéma italien n’en finit pas d’exorciser les mêmes démons. Mafia sicilienne qui oppresse un village, tueries entre clans, assassinat d’un juge, incapacité chronique des autorités, on a le sentiment d’un déjà vu. Pourtant ce film est à voir pour son regard personnel sur le sujet, sa narration intense, son suspense efficace et surtout pour la jeune Veronica d’Agostino, remarquable dans le rôle d’un témoin à charge qu’il faut cacher et protéger, aux côtés d’un Gérard Jugnot sobre et parfaitement doublé en italien.
"Je voulais me venger, maintenant je veux la justice" dit à peu près Rita au début du procès dont elle est le témoin-clé de l'accusation. Ayant compris cela, elle remet au tribunal une dernière preuve matérielle qui va la crédibiliser définitivement, mais qui constitue d'abord ses père et frère défunts assassins, au même titre que les mafieux du box (blindé) des accusés, dont elle assure ainsi le lourd avenir carcéral. Cette petite jeune fille de 17 ans, avec un courage dont bien peu d'hommes adultes seraient capables, saura aller jusqu'au bout de la douleur et du sacrifice. C'est elle "La Sicilienne", toute de noir vêtue, dont Marco Amenta, s'appuyant sur des faits réels, nous conte, avec une précision de documentaire, l'édifiante histoire. Cela donne un film magnifique, où Veronica D'Agostino est bouleversante dans l'écrasant rôle-titre. Côté distribution, on remarquera aussi Gérard Jugnot, crédible en Procureur général au destin tragique (si l'on fait toutefois abstraction de sa voix italienne, plutôt différente de l'originale).
Il est des films que l'on aime pour leur mise en scène, leur interprétation, leur style ou leur qualité esthétique...Et puis d'autres qui, bien que dépourvus de certains atours, ont pour eux l'incroyable force de leur intrigue, d'autant plus si celle-ci est inspirée de faits réels. La sicilienne a un défaut majeur : sa réalisation, étriquée et sans ampleur. Marco Amenta débute mais il est évident qu'il ne sera jamais un Francesco Rosi. Son seul atout, ou presque, c'est son histoire, celle d'une jeune fille de 17 ans qui va témoigner contre un système mafieux qui régit toute une région et qui règne sans partage car la mort est la seule réponse à ceux qui auraient l'audace de le dénoncer. Le sale air de la peur est au coeur du film, palpable, viscéral, et contamine tout ce que cette adolescente va vivre. Ceux qui disent : déjà vu et mieux ailleurs ont (en partie) raison ; reste qu'un film est parfois davantage qu'un spectacle, et s'impose comme une oeuvre de salubrité publique. Il y des clichés dans La sicilienne ? Oui, et un énorme, les crimes de la Mafia sont une abomination qui révèle le pire de l'âme humaine. Si la combattre passe par l'utilisation de poncifs et de procédés empreints d'une certaine naïveté, pas grave, ce film restera utile sans prétendre à s'élever au rang de chef d'oeuvre du 7ème art.
Enfant, Rita assiste au meurtre de son père, notable mafieux d'un village de Sicile. Plus tard, c'est son frère qui est victime de don Salvio, duquel elle jure de se venger. La vendetta en somme. Cette chronique ordinaire de la mafia est une histoire vraie. Pour autant, les activités mafieuses n'intéressent pas dans le détail le réalisateur Marco Amenta. Son point de vue est essentiellement celui de l'adolescente Rita, jeune fille rebelle et impulsive dont l'imprudence et le tempérament la mettent en danger, surtout lorsqu'elle devient à Rome un témoin protégé. C'est la personnalité de Rita qui est le coeur du sujet ainsi, que déterminant, le culte qu'elle voue à son père défunt. Jusque quand l'adolescente refusera-t-elle d'ouvrir les yeux sur la nature des activités paternelles? C'est l'enjeu majeur du sujet. Le film n'est donc pas précisément une intrigue sur la mafia, dont Amenta, modestement, invoque surtout l'emprise et la menace diffuses. Mais, peut-être par manque de style, la mise en scène n'a pas toujours l'intensité dramatique qu'on aurait souhaitée.
Une enfant voit son père mafieux se faire tuer, pendant des années elle prépare sa vengeance mais c'est au tour de son frère de se faire tuer, elle décide alors d'aller faire confiance à la justice... Histoire vraie donc déjà une force dramatique déjà amorcée avant le début du film. Le casting n'est pas mal, Jugnot étonne mais s'en sort plutôt bien, les seconds rôles étant plus marquants comme la mère du témoin. 1er problème la mise en scène statique et trop télévisuelle, jamais la caméra nous emporte. L'histoire est connue et le scénario n'en fait pas plus, scolaire on passe de l'action aux larmes comme du papier à musique sans mettre en avant les états d'âmes de l'adolescente où les risques qu'elle encoure (peur et angoisse trop survolées). Le grand écran n'est pas pour ce téléfilm malgré l'intérêt certain de son thème.
Une bonne intensité dans ce film où l'actrice principale est très convainquante, d'autant plus que de bons efforts ont été réalisées pour obtenir une oeuvre assez réaliste.
Le principal atout de ce film, c'est son histoire. Il raconte le combat, véridique, de cette adolescente qui décide un jour de dénoncer la pieuvre Mafia qui gangrène tout son village. Bien sûr que le spectacle est plein de poncifs, on pourra toujours le lui reprocher d'ailleurs. A commencer par la représentation de quelques amourettes de la jeune fille, dignes des romans de (petite) gare. Mais le thème est excellent, et il montre la solitude de ce juge et de cette fille qui vont démonter peu à peu l'organisation mafieuse. Ils sont les premiers à apporter leur contribution aux procès fleuves tenus en Italie contre la Mafia. Leurs positions sont devenues, on s'en doute, carrément invivable au fil des mois de procès. Ce film est un manifeste en leur mémoire. Il est utile à ce titre.
se film inspiré d'une histoire vrai sur la mafia est bien réussie l'actrice principal joue bien son role petit film mais efficace on passe un bon moment a voir se film