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Julien D
1 195 abonnés
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1,5
Publiée le 20 juillet 2010
La mise en scène plate et les jeux d'interprétation moyens me font conclure que ce film n'aurait aucun intèret s'il n'avait été tiré d'une magnifique histoire vraie. Cette fiction semble vouloir compléter GOMMORA en nous faisant découvrir la cruauté de la fameuse loi du silence faisant la force de la Cosa Nostra. Je reste convaincu qu’entre les mains d'un digne descendant du cinéma italien politiquement engagé des années 70, cette dénonciation de la mafia aurait été un pur chef d'œuvre.
Même si le theme traité pouvait être intéressant, le film manque sensiblement de souffle et de rythme.Seule l'actrice principale tire son jeu vers le haut.JUGNOT dans la version V.O. est doublé(là aussi cela rajoute un point négatif au film), je dirai même mal doublé on ne croit pas une seconde à son rôle qui est trés effacé.Sinon l'ensemble se tient malgré des longueurs.Dommage ....
une histoire interessante traitee de facon sympa.bon, le truc pas top, c'est la voix de jugnot version italienne...bizarre pour une version originale que la vraie voix du personnage ne soit pas utilisée. au final, un film que l'on peut voir!!
Décevant. Aucune mise en scène, on a envie d'arracher la caméra du réalisateur et lui dire comment filmer. Le pire, l'explosion de la voiture du juge qu'on attend depuis le début, et que l'on entend seulement ! Néanmoins 1 étoile pour le début très bon en Sicile et la prestation de la comédienne.
En 1992, on a beaucoup parlé de la mort du juge anti-mafia Borsellino dont la voiture pulvérisée par une bombe avait laissé dans la rue un monstrueux cratère. Mais le suicide de Rita Atria (Mancuso dans le film), principal témoin sans qui le procès d'un certain nombre de mafieux siciliens n'aurait pu avoir lieu, une semaine après la disparition du juge, n'a guère défrayé la chronique. Le film de Marco Amenta, entre documentaire et fiction, rend hommage au destin impitoyable de cette gamine de 17 ans, prise entre le marteau et l'enclume, et qui n'avait que le sacrifice comme issue. Antigone des temps modernes, elle a eu le malheur de naître fille de "parrain" et de voir son père éliminé par un prétendu allié parce qu'il refusait d'entrer dans le commerce de la drogue, nouveau filon exploité par Cosa Nostra. Quand son frère subit le même sort quelques années plus tard, elle n'est plus que désir de vengeance et remet au procureur (Gérard Jugnot, bizarrement doublé mais c'est une technique familière au cinéma italien) le journal des exactions mafieuses qu'elle tenait depuis la mort de son père. Dès lors, reniée par les siens, en particulier par sa mère, sorte de Médée noire et rigide, elle devient un témoin protégé, changeant d'identité et de domicile, vivant à chaque seconde dans la peur de tomber sous les balles d'un homme de main. Impressionnante et poignante, l'entrée de Rita dans la salle du tribunal, passant fière et droite devant les "cages" des mafiosos, soutenant leurs regards meurtriers, ignorant leurs insultes, décidée à aller jusqu'au bout et pressentant que de ce "jusqu"au bout", elle ne reviendrait pas. Veronica D'Agostino vit intensément son personnage, sa détresse de jeune fille qui n'a pu se cacher plus longtemps qu'elle appartenait à une famille d'assassins et que ceux qui auraient dû l'aimer ne songeaient qu'à la trahir, et sa force implacable de justicière pour qui la condamnation de Cosa Nostra pouvait seule justifier sa vie saccagée.
Il convient de souligner le mérite des cinéastes qui dénoncent la criminalité organisée. Amenta démontre qu'il connaît très bien son sujet. Ce qu'il nous montre de la mafia est instructif et donne froid dans le dos. Cela dit, cette "Sicilienne rebelle", selon le titre italien, souffre de quelques défauts. D'abord la mise en scène est banale et bancale, avec son alternance de crimes sanglants et de scènes sentimentales dignes des romans de gare. Ensuite l'interprétation n'est pas à la mesure des ambitions du réalisateur. V. D'Agostino fait ce qu'elle peut dans un rôle bien lourd pour ses épaules de débutante. Gerard ( sans accent dans le titre VO ) Jugnot incarne un procureur anti-mafia débonnaire et un peu terne. Le temps des monstres sacrés du cinéma politique italien comme Rod Steiger ou Gian Maria Volonte semble bien révolu. J'ai trouvé plus intéressants certains rôles secondaires: la mère de l'héroïne, d'un naturel parfait, et le président du tribunal, qui pourrait facilement incarner Léon Trotski sans maquillage.
L'histoire d'une jeune femmme qui se bat avec envergure contre la mafia de son village est le point positif du film. Veronica D'agostino qui joue cette jeune femme est plus que probant! On a une certaine vision du "secret" culturel italien dans une famille qui se répand au village. Le danger d'une personne qui ose dire la vérité. Ce sont les points positifs du film. Malheureusement, il y a quelques lourdeurs, lenteurs dans le film. J'ai eu du plaisir à voir Gérard Jugnot dans ce type de rôle dans un film italien! Un film à voir au cinéma malgrès ces défaut autrement attendre une première diffusion télé!
j'ai trouvé ce film pas mal, malgré la sensation parfois d'un téléfilm. je n'aime pas trop jugnot, mais c bien joué dans l'ensemble et le fait que ce soit une histoire vraie relève toujours la sensibilité de ce genre d'histoire
Pour les amateurs de drame, très bon film. L'atmosphère de la mafia y est bien représentée je pense. On sent Veronica D'Agostino jouant Rita très engagée dans son rôle. Cependant je n'ai pas connaissance de l'histoire véritable.