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    Braquage à l'Anglaise
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Braquage à l'Anglaise" et de son tournage !

    D'après un véritable cambriolage

    Braquage à l'anglaise se base sur l'audacieux " cambriolage au talkie-walkie " dont avait été victime la banque Lloyds de Londres en septembre 1971. C'est à cette époque que des cambrioleurs ont percé un tunnel qui les a conduits dans les coffres d'une banque de Baker Street. Ils ont emporté argent et bijoux pour plusieurs millions de livres sterling. Rien n'a jamais été retrouvé. Personne n'a été arrêté. L'affaire a fait les gros titres pendant quelques jours, puis les médias n'en ont plus parlé car ils avaient reçu du gouvernement une "D-Notice", une demande exceptionnelle de ne rien publier sur un sujet pouvant compromettre la sécurité de l'Etat...

    God save le butin...

    Avant les producteurs de Braquage à l'anglaise, personne n'avait jamais réussi à rencontrer les personnes impliquées dans cette affaire. La moitié de ces gens avaient reçu de nouvelles identités et disparu, et les autres étaient morts. Après avoir retrouvé certaines de ces personnes, le producteur Steven Chasman et son équipe ont pu discuter avec elles et utiliser leurs témoignages pour donner plus d'authenticité au film. Plusieurs de ces cambrioleurs sont même venus visiter le plateau. "L'un d'entre eux a travaillé comme consultant sur le film, explique Steven Chasman, mais cela lui a rappelé tellement de souvenirs qu'il a préféré se retirer du projet. Cela nous a posé quelques problèmes, mais nous avons fini par le convaincre de revenir."

    Un Australien à Londres

    C'est le producteur Charles Roven qui a envoyé le scénario de Braquage à l'anglaise au réalisateur australien Roger Donaldson. "Il avait déjà produit un de mes films en 1990, Cadillac Man, raconte le cinéaste. J'ai tout de suite été attiré par le fait que c'était une histoire vraie pleine de détails intéressants sur le cambriolage de cette banque. Et puis cela me donnait la possibilité de tourner en Angleterre pour la première fois depuis Le Bounty en 1984. Mon père est né dans ce pays, j'ai un passeport anglais et mon fils vit à Londres, cela ne me posait donc aucun problème."

    Tournage londonien

    Comme Melbourne ressemble beaucoup aux villes européennes, le producteur Steven Chasman a pensé pendant un moment tourner le film en Australie. "Cela coûte beaucoup plus cher de tourner en Angleterre, raconte-t-il, mais c'est un sacrifice que nous avons fait pour donner au film davantage d'authenticité. La qualité des acteurs et des techniciens anglais était aussi un paramètre important. Comme le cambriolage s'est déroulé à Londres, nous avons naturellement choisi d'y tourner le film."

    Le chef décorateur Gavin Bocquet commente : "Pour ce film, nous avions besoin de 60 à 70 lieux de tournage hors studios à Londres. Comme nous ne disposions pas d'un gros budget, ils devaient ne pas avoir trop changé depuis les années 70 pour être utilisables. Cela a été très difficile de les trouver."

    En dix semaines de tournage (de janvier à mars 2007), les cinéastes ont posé leurs caméras dans un grand nombre d'endroits allant des luxueux appartements de Bayswater aux ateliers de l'East End, des pubs miteux aux clubs les plus huppés, et des bureaux décorés de boiseries somptueuses de la Cour Royale de Justice au chantier naval historique de Chatham. Plusieurs scènes ont aussi été filmées dans le métro de Londres dans la station fermée d'Aldwych. Les cinéastes ont aussi tourné pendant deux jours sur le quai numéro un de la très fréquentée gare de Paddington avec une locomotive et des wagons de 1971.

    Tourné en haute définition

    Braquage à l'anglaise a été tourné avec les dernières caméras numériques haute-définition. Roger Donaldson note : "C'est mon premier film en haute définition. C'est une technologie difficile à maîtriser, mais elle vous permet de voir immédiatement ce que vous avez filmé comme avec un appareil photo numérique, ce qui est un très grand avantage."

    Le chef décorateur Gavin Bocquet observe : "La haute-définition étant utilisée depuis maintenant une dizaine d'années, j'avais déjà fait deux ou trois films avec ce procédé. Pour nous, cela ne change pas grand-chose, il faut juste faire plus attention aux finitions des décors en arrière-plan parce que la profondeur de champ est plus grande et l'image beaucoup plus nette. Cela nous oblige à veiller aux plans moyens et aux plans éloignés."

    Moins d'action pour Jason Statham

    Pour Jason Statham, il était agréable de jouer un personnage qui ne soit pas un héros de film d'action. "Il y avait moins de cascades, explique-t-il, au lieu de dégainer des flingues, je dégainais des pintes de bière, c'était sympa ! Le film est plus un thriller qu'un gros film d'action, je ne passe pas mon temps à faire des trucs dingues accroché à un hélicoptère, mais il y a quand même quelques scènes assez animées. Quand je retrousse mes manches, c'est toujours pour de bonnes raisons, il n'y a pas de violence gratuite. Même les scènes d'action à la fin du film sont justifiées par la mort d'un de nos amis et la nécessité de nous sortir d'une situation dangereuse."

    Titre de travail : "Baker Street"

    Braquage à l'anglaise avait pour titre initial Baker Street.

    Jason Statham braqueur

    Jason Statham avait déjà fait partie d'une équipe de braqueurs dans Braquage à l'italienne en 2003 porté par Mark Wahlberg et avec Edward Norton dans le rôle du méchant.

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