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    Le Plongeon
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    4,1
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    59 critiques spectateurs

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    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    Faut quand même dire les choses comme elles sont les mecs : voici un film avec une des histoires les plus jetées que le cinéma de l'époque ait pu offrir. Et pour cause, il est ici question d'un homme qui, pour rentrer chez lui, décide de passer par toutes les piscines qui se trouveront sur son chemin. "I'm swimming home", comme il le dit plus d'une fois. Perry ne vous expliquera jamais les motivations de cet homme. Même si, de temps en temps, on a envie de penser à un "simple" étalage d'arrogance. Où diable, ce "Plongeon" veut-il en venir ? Une critique de la bourgeoisie américaine de l'époque ? Une charge pleine d'acide à l'encontre du Rêve Américain et des nombreuses désillusions qu'il a engendrées ? On penchera davantage vers cette solution. Plus le film avance, plus le personnage est confronté à son passé. Il en ressort le portrait d'un mec qui aurait dû tout avoir mais qui, en raison de coups du sort et de suffisance, a fini par tout perdre, y compris ce à quoi il s'attendait le moins. Pour un rôle aussi complexe, il fallait bien tout le talent de Burt Lancaster, en pleine forme (dans tous les sens du terme) et qui vampirise l'écran. Film maudit à voir impérativement.
    Magbiz
    Magbiz

    19 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2024
    Voilà un film très original qui mérite indéniablement d'être vu par tous les cinéphiles. Le parcours du personnage central spoiler: est une descente graduelle vers la désillusion et le désespoir.
    On se demande quand même d'où il vient et où il avait prévu d'aller, ce qui donne à cette histoire un caractère fantastique.
    JYB
    JYB

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2023
    Burt Lancaster est un immense artiste , présent dans tous les plans de ce film inclassable mais proche du chet-d'oeuvre. Le cheminement improbable et inéluctable d'un homme déchu dans le milieux des richissimes californiens imbus de leur argent et de leur réussite. Le titre français : "Le plongeon" est ambigu il faut le prendre au deuxième degré , il est ainsi plus explicite que le titre original "The Swimmer"
    FredGéo
    FredGéo

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Remonter la Lucinda River jusqu'à la source. Exploration au pays des piscines de la néobourgeoisie et aspirants, Quête fluide et régressive d'une impossible rédemption/baptème entre vie gachée et fausses relations dans une nature trouée. Le nouvel hollywood avant l'heure : déjà du Laureat et Jeremiah Jonson et La piscine.
    Magebtz40
    Magebtz40

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2023
    Plus classique sur la forme que easyrider ( jeux des acteurs, la bo ), l autre grand film précurseur du nouvel hollywood !
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    158 abonnés 986 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2023
    The swimmer est un film assez atypique qui a un pitch très intriguant. Le scénario est bien mené, avec une vraie réussite sur son passage peu à peu d'un ton gai à son assombrissement et sa fin. Burt Lancaster produit donc un jeu d'acteur excellent. The swimmer fait évidemment une critique des très riches. Sans que cela soit une chef d'œuvre absolu, c'est un film qui n'a pas réellement de grand défaut et qui a un intérêt à être vu.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2023
    … « Le plongeon » à sa sortie en France. « I’m swimming home » ou le retour à la maison d’un Burt Lancaster trop beau, trop vieux, trop bronzé, les yeux trop bleus… Le scénario prend corps peu à peu avec des scènes réussies, dont certaines m’évoquent le cinéma italien, voire le Petit Prince... Du style et de l’originalité, et une BO plaisante. A noter que le film a été terminé par Sidney Pollack.
    El Magnifico
    El Magnifico

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2023
    J'ai voulu le regarder pour le pitch très original : un homme invité chez des amis qui fait le pari de rejoindre sa maison en maillot de bain, en se baignant dans les piscines des riches propriétés qui le séparent de son domicile. Ça démarre comme une comédie légère et puis... C'est un immense chef d’œuvre.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    La virtuosité de The Swimmer tient au choix d’une forme en perpétuelle réinvention pour incarner un scénario psychologique voire psychanalytique. Soit l’alliage d’une liberté visuelle et d’un guidage narratif avec, comme point de jonction, le passage d’une piscine particulière à l’autre comme dispositif. L’intelligence du réalisateur consiste à personnaliser chacune des piscines fréquentées, de sorte à matérialiser à l’écran la lente dégradation mentale et physique du personnage principal. La première apparition de Ned fait de lui un corps, presque nu – il le sera à une reprise –, caractérisé par son errance : il surgit d’un bosquet pour surprendre des amis, refuser un verre d’alcool qu’on ne cessera ensuite de lui proposer, et piquer une tête dans l’eau. Son ambition est, en effet, de rentrer chez lui en nageant (« to swim home » en anglais), ce qui nécessite de s’introduire sur les propriétés privées d’anciens amis et voisins jusqu’à regagner son domicile ; or, à mesure qu’il s’en rapproche vont se dégrader ses relations sociales, allant jusqu’au lynchage public et la solitude dernière sur le seuil d’une porte qu’il avait autrefois ouverte.
    Le film ressemble à un long rêve éveillé, qui se teinte de tonalités cauchemardesques : la babysitter ne prend pas au sérieux le renouvellement d’une offre qu’elle sait impossible et s’écarte du père de famille dont elle était jadis éprise, le ressassement automatique des questions sur l’épouse et les deux filles diffuse un air de suspicion généralisée sur la lucidité du personnage principal, les critiques violentes que ce dernier essuie de la part de l’une de ses maîtresses révèle un passé tourmenté… La piscine évolue en même temps qu’il prend conscience de la fiction dans laquelle il vit : en tant qu’espace strictement défini et délimité, elle commence par représenter un refuge intérieur idéal situé hors du temps que consacre une lumière blanche prise de face ; c’est alors pour Frank Perry l’occasion de jouer avec les clichés du divertissement ensoleillé, avec ses corps bronzés et athlétiques, ses bavardages sans intérêt et ses beuveries sans fin. Ned préfère l’eau aux alcools servis, se montre grossier en s’imposant dans la piscine des autres qui, peu à peu, change de connotation : elle préfigure le risque lorsqu’elle est vidée et qu’un enfant manque d’y tomber, puis l’engloutissement quand des dizaines d’enfants et de parents la fréquentent ensemble. La clausule éteint le soleil par une pluie battante, la pénombre glacée prend le pas sur la lumière blafarde initiale.
    C’est dire que le parcours du héros, descente aux Enfers, passe par l’esthétique ; il est redoublé par la dégradation physique de Ned qui, d’athlète magnifique, se foule la cheville et clopine. Ses pieds sont meurtris, ensanglantés, au point qu’il faut les laver plusieurs fois. Burt Lancaster l’incarne à merveille, séduisant, terrifiant et bouleversant à la fois, au service d’un chef-d’œuvre qui brosse le portrait d’un homme tour à tour incarnation du rêve américain et déchu dans un microcosme bourgeois où règnent hypocrisie, vide et ennui.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2022
    Film inclassable, original et j'ai aimé la performance de Burt Lancaster, un rôle plutôt complexe pour l'acteur. Quelques longueurs m'empêchent cependant d'attribuer une meilleure note au film, mais dans l'ensemble le film n'est pas désagréable à voir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2021
    Ned Merrill (Burt Lancaster) décide par un beau dimanche d'été, alors qu'il est de sortie chez des amis dans une riche banlieue du Connecticut, de rentrer chez lui de façon originale : non pas en reprenant sa voiture mais, vêtu de son seul maillot de bain, en nageant dans chaque piscine des propriétés que son chemin traverse. Commence pour lui un long chemin qui se révèle progressivement un retour aux sources.

    "The Swimmer" est un film qui appartient à la mythologie de Hollywood. Il a été produit par Sam Spiegel, un nabab autoritaire qui, de mèche avec Burt Lancaster, décida de renvoyer le réalisateur Frank Perry. Son remplaçant, le jeune Sydney Pollack - qui n'est pas crédité au générique - tourna de nouvelles scènes et en retourna d'anciennes, changeant plusieurs acteurs.

    Le résultat est passablement déconcertant. Le film tout entier repose sur un motif aussi simple qu'étonnant : l'histoire d'un homme qui rentre chez lui en nageant (l'expression en anglais est encore plus synthétique et marquante : to swim home).

    Son héros, Burt Lancaster, de chaque plan, n'y porte qu'un seul costume - sauf dans une scène où il l'enlève : un maillot de bain noir. À cinquante ans passés, la star américaine est au sommet de sa gloire. Il a eu un Oscar pour "Elmer Gantry", a triomphé dans "Le Guépard" et "Le Prisonnier d'Alcatraz". L'ancien acrobate de cirque a un corps d'athlète, tout en muscles. Mais son visage buriné et sa bedaine naissante trahissent son âge. Prendrait-on aujourd'hui le risque de montrer le corps ainsi affaibli d'une star vieillissante ?

    "The Swimmer" est adapté d'une nouvelle de John Cheever publiée dans "The New Yorker" en 1964. Accessible en ligne aujourd'hui, cette courte nouvelle fait douze pages à peine. Son motif se résume à presque rien. Le film dure pourtant quatre-vingt-quinze minutes. Un danger le menace : la succession de saynètes, une pour chacune des piscines traversées par notre star en maillot. Mais, le film, fidèle à la nouvelle, prend lentement une teinte surréaliste, alors que le trouble de Ned grandit autour de la solidité de ses souvenirs. Il se termine par une scène d'anthologie qui laisse un souvenir durable.
    TrufosLover
    TrufosLover

    2 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2020
    Un pur film, meconnu mais considéré comme précurseur du Nouvel Hollywood cher à Biskind et Thoret. On y repense longtemps après l'avoir vu. Un film métaphysique à méditer.
    Christophe V.
    Christophe V.

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Un Ovni ! A voir , un film très profond, bien au delà du pitch ou du trailer
    . Très curieux mais une mise en scène hors pair de milos Forman
    mondidi
    mondidi

    1 abonné 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2020
    si vous lisez le pitch de ce film vous vous demanderez sans doute qu'est-ce qui va pouvoir nous intéresser dans l'histoire d'un type qui veut rentrer chez lui de piscine en piscine alors voyez ce film et prenez vous une bonne claque.
    c'est le film qui a annoncé le nouvel Hollywood, une sorte de road movie à l'envers qui explore la vie d'un homme en même temps que la société WASP américaine de l'époque, les images sont sublimes, Lancaster l'est aussi, la mise en scène à un peu vieillis par endroit des surimpressions notamment. La scène final est déchirante.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film étrange sur le parcours initiatique d un homme à la dérive qui traite l échec de sa vie
    Un Burt Lancaster exceptionnel
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