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Un visiteur
3,0
Publiée le 7 février 2017
Un bon film, original avec des acteurs/chanteurs/musiciens attachants et qui jouent bien, de la jolie musique aussi et une histoire touchante. Quelques longueurs sur la fin quand même mais qui n’enlève rien au charme de ce film.
Une très belle histoire, une B.O magnifique interprétée par les deux musiciens/acteurs. Après ça reste un film léger à voir pour les émotions qu'il procure, il n'y a pas spécialement de qualités cinématographiques..
C'est rigolo de voir l'enthousiasme des critiques et de certains spectateurs par rapport à ce film que j'avoue avoir plutôt détesté... non pas que je sois masochiste mais parce que je suis rarement autant en désaccord sur un film avec la "majorité"... Pour moi, "Once" est un film sans saveur, une guimauve assez laide visuellement qui ne m'a absolument pas touché, et dont les acteurs principaux sont plus que moyens. Et puis il y a ces satanées chansons que l'on doit se taper toutes les 5 minutes... dans la rue, dans le bus, à la plage... Or, c'est exactement le genre de chansons mielleuses qui m'énervent passablement. Aussi, j'invite tout les septiques à voir la bande-annonce (chose que je n'ai pas faite), pour savoir s'il sont prêts à supporter "ça" pendant 1H20. Car, oui, le film est court, mais m'a paru terriblement long... J'ai découvert ce film lors du festival "En Route vers le Monde" à La Roche-sur-Yon... autant dire que, pour moi, c'était le vilain petit canard de la sélection officielle. Pour paraphraser les "Cahiers du Cinéma" : "La naïveté navigue entre deux rivages, fraîcheur et mignardise, et selon l'humeur on penchera d'un côté ou de l'autre", j'ai carrément sombré vers le côté obscur en ce qui me concerne...
Second long-métrage pour John Carney qui réalise avec Once (2007) une comédie dramatique d’un nouveau genre, une comédie musicale « moderne » se focalisant sur deux personnes, seules mais passionnées par la musique. C’est cette dernière qui va les rassembler jusqu’à leur faire concrétiser leur rêves. Dans les premiers rôles, on retrouve Glen Hansard (leader du groupe Frames, dont le réalisateur est musicien) et Markéta Irglová, jeune actrice qui fait ses débuts devant la caméra. Librement inspiré de la vie de Glen Hansard, le film se dévoile de la façon la plus simpliste possible, tel un docu/fictionnel, filmé caméra à l’épaule, interprété par d’excellents comédiens et porté tout au long par une superbe (le mot est faible) B.O, qui fût d’ailleurs récompensé par l’Oscar 2008 de La Meilleure Chanson Originale. Encensé par la critique (tant presses que spectateurs), le film reçu le Prix du Public au Festival de Sundance, un prix mérité pour une œuvre résolument différente et agréable à voir (et à entendre).
Une histoire vraiment charmante,c'est drole simple d'une grande finesse et très inspiré.Un jolie film qui nous emporte très facilement,dans cet univers musical.
Un film fauché au fil narratif très ténu, plutôt joli mais qui m'a personnellement un peu ennuyé, même si on peut vraiment apprécier que ce genre de films existent.
De qui se moque t-on. J'ai lu les critiques sur ce film une moyenne de trois étoiles. C'est un film d'amateur, pour amateur dans tous les sens du mot. Un film qui aurait pu être filmé avec un portable. Les chansons... bof. Les acteurs ... bof. ou peut-être je n'ai rien compri mais je ne suis pas amateur.
Ca partait bien mais ... noooooon!!! Ils font que chanter !! C'est quoi, une comédie musicale style documentaire ?? C'est vraiment dommage car l'histoire de base est vraiment pas mal et les acteurs sont bons ... mais trop trop trop de chanson tue la chanson.
Comment ce film a-t-il pu être aussi bien noté ? Par ses petits moyens ? Par le côté sympa des deux acteurs principaux ? Le scénario est nul; au fait si on enlève les acteurs en train de jouer, que reste-t-il de ce film déjà court ? Un film avec des longueurs !! Enfin la musique, principal actrice du film, n'est pas vraiment pas à tomber par terre.
Comment expliquer que des films au budget aussi infimes que ce "Once" arrive à nous toucher cent fois plus que certaines superproductions Hollywoodiennes qui ne manquent pourtant de rien? Difficile de le dire, et pourtant... Sans doute grâce à cette simplicité à tout point de vue, que ce soit par la mise en scène très proche de ses personnages de John Carney, ou encore la force qui se dégage de ses mêmes personnages, incroyablement attachants et interprétés avec un coeur énorme. De plus, et cela même si on pourra trouver l'ensemble tout de même un peu minimaliste, comment ne pas être sensible à cette passion pour la musique, qui plus est lorsque les chansons sont aussi belles? Alors c'est sur qu'on ne pourra pas analyser ce "Once" pendant des heures, qu'il n'y a pas ce qu'on pourrait appeler des plans révolutionnaires, mais c'est justement cette simplicité qui nous touche profondément au final, d'autant plus que le film n'oublie en rien de nous raconter une belle histoire. Et tout cela jusqu'au poignant final, lui aussi attendu mais au fond tellement beau... Une vraie réussite.
Superbe, cette espèce de "romance" (ce n'en est pas une, en tout cas on n'y retrouve aucun code de la romance) musicale fait partie des ces films qui mettent du baume au coeur et dont on ne ressort pas sans émotion. Le seul problème de Once, c'est qu'il faut absolument accrocher au style musical pour l'apprécier. Tout repose sur ce simple détail, qui n'est donc pas des moindres puisqu'un spectateur hermétique à ce genre auditif ne peut que difficilement accrocher à l'histoire. Pour ma part, j'ai adoré de bout en bout les chansons, ce qui m'a permis d'entrer immédiatemment dans l'ambiance jusqu'au final éblouissant de simplicité, sans aucun cliché. "Once" raconte la rencontre entre deux jeunes gens un peu paumés au coeur de Dublin, qui vont se lier grâce à la musique. Il est heureux que le film soit si court, quand même, car ça permet au rythme de ne pas s'essouffler. Peut-être qu'une demie-heure de plus aurait été de trop, la durée est à mon goût parfaite pour ce film. Le film est d'autant plus grandiose qu'il a été tourné en très peu de temps (deux semaines) et avec un budget absolument dérisoire. Le film ne souffre d'aucun stéréotype et il n'est pas difficile de s'attacher au personnage principal. L'ambiance irlandaise est succulente et la beauté de certaines séquences est vraiment marquante (tout le passage dans le studio d'enregistrement est magistral, la musique donne des frissons et le réalisme des images nous donne l'impression de faire partie de la bande). Bref, Once est un pur bonheur qui se conclut avec perfection.
"Once" ou comment continuer ma route à travers les films indépendants. Toutefois, ce film indépendant rappelle immédiatement un autre film: "Bellflower" d'Evan Glodell. Quel est le rapport entre un film complètement fou et inspiré par "Mad Max" et les films de John Hughes, et cette romance bluette entre un musicien fauché et une immigré polonaise? Le rapport se fait dans le budget. Glodell a tourné "Bellflower" avec une somme dérisoire et il en a fait un quasi chef d'oeuvre. Carney a fait "Once" avec un buget dérisoire aussi, sauf que le chef d'oeuvre est loin d'être présent. A vrai dire, "Once" est composé d'excellentes choses comme des moins bonnes. S'étant fait laché par son producteur et les acteurs ayant acceptés de jouer bénévolement, Carney a tenté de réaliser une belle histoire d'amour sur fond de musique de super-marché (seule critique que je ferai à propos de la musique qui n'a pas été vraiment mon trip). A cela on peut noter une bonne gestion entre la partie dialogue et la partie musicale, l'ensemble étant bien équilibré. Certains plans sont certes pas terrible mais bon, au vu de la longueur du tournage (2 semaines!), le montage est remarquable. "Once" aurait pu être un grand film fauché, il n'en restera qu'un simple film fauché, qui au premier coup d'oeil étonne, mais qui sur la longueur ennuie. La faute à un scénario classique. Les ambiguités entre les deux personnages principaux sont les seules sources pour lequel le film compte. Un coup c'est "je crois t'aimer", un autre coup c'est "moi non plus", et ainsi de suite jusqu'à la fin. Entre les doses de tourments amoureux, rajoutons quelques musiques mielleuses et suivons ce schéma jusqu'à la dernière minute (bien surprenant d'ailleurs et grosse surprise positive dans l'ensemble du long-métrage). Les sentiments des protagonistes restent ancrés dans le cliché du "je t'aime, moi non plus" alors qu'on aurait aimé voir plus de relief entre eux. Dans l'absolu, "Once" n'est pas un mauvais film. Il se laisse regarder. Quel dommage que le scénario soit si plat car même avec peu d'argent, la capacité de faire une belle histoire d'amour ne manquait pas. Bref, "Once" mérite la bonne grosse moyenne, pas plus.