Si, dans « Une vie de chat », tout comme dans « Phantom Boy », les situations de départ semblent tristes (ici la petite fille a perdu son père policier tué par Costa, et se retrouve avec sa mère également policière, désormais seule pour élever sa fille et faire face ; dans « Phantom Boy » le petit Léo, 11 ans, se bat courageusement contre la maladie), elles ne plombent jamais vraiment l’ambiance générale du film ; il y a toujours de l’humour, de la musique gaie, des personnages positifs… pour contrebalancer et ne pas déboussoler un public majoritairement composé d’enfants.
Comme toujours, les studios Folimage nous proposent un dessin animé (on ne parle pas ici de film d’animation puisque l’on réalise encore chez Folimage des dessins animés « traditionnels », en 2D), un film accrocheur, des personnages très attachants, une ambiance particulière et des dialogues particulièrement soignés. Les studios Folimage apportent toujours un soin particulier au choix des voix pour doubler leurs personnages, ce qui participe beaucoup à la réussite de ces films, dont la voix des adultes et personnages plus âgés contrebalancent avec un graphisme du dessin animé plus « enfantin », qui a également son charme.
Une musique jazzy pour « Une vie de chat » signée Serge Besset, correspondant parfaitement à l’atmosphère noctambule parisienne, sous fond de polar. On peut également entendre ce magnifique thème symphonique enregistré notamment avec l’orchestre philharmonique Bulgare.
Voir mon analyse complète du film sur mon blog: reves-animes.com