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    Le Premier venu
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    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2014
    Après cinq ans d’absence on attendait énormément du dernier Doillon, d’autant plus qu’il retrouve ici son comédien du « Petit criminel », l’un des ses meilleurs films. L’impression générale que donne « Le premier venu » repose sur une volonté minimaliste de raconter une histoire sur le fil du couteau. Peu de moyens, un paysage banal de bord de mer comme scène de théâtre pour des comédiens rêches en aplomb. Là dessus Doillon n’a rien perdu. Sa force réaliste à souligner des destins ordinaires brisés, fragilisés qui au final livrent des caractères abrupts et empathiques à la beauté sauvage. Tous les comédiens, Thomassin en tête, la révélation Clémentine Beaugrand, François Damien ou Gwendoline Godquin sont épatants. Ils se donnent à fond à l’instinct occasionnant le meilleur et de temps en temps le pire. Car le gros défaut du film repose justement sur un manque au niveau direction de leur jeu. Doillon a toujours laissé une place à l’improvisation, mais avec un savant dosage calibré, ici, ça manque de rigueur et frôle de temps en temps l’amateurisme. Reste toutefois un film à fleur de peau, déchirant et habité.
    Marco67
    Marco67

    8 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2014
    Très étonné par les critiques de la presse, j'ai rarement vu un film qui sonnait si faux... les dialogues sont à peine médiocre, le jeu des acteurs faux et le scénario looong.... à éviter
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Les 400 coups d'un binôme explosif, déphasé et souvent exaspérant ... Gentiment désorientant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Oui mais non. Je dirais que c' est un film a voir quand vous n' avez pas de problèmes particuliers.
    Il y avait quelque chose... et puis tout est parti, je ressort du film frustré.
    Cluny
    Cluny

    75 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    "Le Premier venu", explique Camille à Cyril, c'est celui auquel elle avait décidé de donner son amour, indépendamment de son physique, de son histoire, de ses qualités et de ses défauts. Ce premier venu, ce fut Costa, mais cette rencontre s'est déroulée avant que ne commence le film, et déjà un contentieux, et pas n'importe lequel, existe entre eux deux. Pourtant, malgré ce qu'il lui a fait, elle s'en tient à son voeu, et elle ne lâche pas.

    Comme souvent chez Doillon ("La Pirate", "Vengeance d'une Femme", "Amoureuse", "Carrément à l'Ouest"), un autre apparaît pour compléter la figure du triangle amoureux : Cyril, copain d'enfance de Costa, ex de l'ex de celui-ci, et amoureux de Camille. D'autres personnages complètent le vivier des relations possibles : Gwendoline, partagée entre sa rancoeur envers Costa et son instinct de mère qui lui dit que sa fille doit pouvoir rencontrer son père, Kimberley, que Doillon filme comme il sait si bien filmer les enfants, l'agent immobilier plein aux as et libidineux, et le père de Costa, avec lequel ce dernier entretient une relation étrangement inversée, en le grondant constamment comme un gamin.

    Dans le dossier de presse, Jacques Doillon explique sa démarche de construction du scénario : "Dans la plupart des films que je vois, les personnages progressent de manière linéaire pour servir l'intrigue. A l'inverse, quand je commence un scénario, il n'y a pas l'ombre d'une intrigue, il y a des débuts de personnages, des fragments de dialogues qui finissent par esquisser des personnages et en continuant d'avancer, et de s'approcher, on finit par découvrir un peu mieux ces personnages. Ils ne sont pas au service d'une action préétablie, ce sont eux qui font avancer l'intrigue." C'est bien là que résident la force et la faiblesse du film : la force, parce que les personnages ont une réelle épaisseur, et que leur énergie suffit parfois à justifier les errances de l'intrigue ; la faiblesse, car à rebondir perpétuellement sur des murs invisibles, l'intrigue finit par nous abandonner sur le bord de la route.

    Après une grande tirade de Camille, Cyril lui rétorque : "Et ben c'est plein de philosophie, ce que vous venez de dire" (à quoi elle lui répond "Va te faire foutre !") ; plus tard, il lui lance: "Vous en faites trop, on n'y croit pas" : à croire que Doillon ait, consciemment ou non, placé dans la bouche du flic amoureux les reproches que pourront lui adresser les spectateurs. Plein de philosophie, ou en tout cas d'éciture très littéraire : certes, le travail de répétition qu'il fait avec ses acteurs, un peu comme Khéchiche, réussit à les rendre crédibles - surtout avec Clémentine Beaugrand et Gérald Thomassin - ; mais malgré cela, ça ne passe pas toujours, comme la métaphore sur la place des verbes être aimé, se méfier et aimer dans le Bescherelle.

    Vous en faites trop, à l'image de ces perpétuels revirements d'humeurs, tant de Camille que de Costa, et de cet étirement des scènes (encore un point commun avec Khéchiche), qui rend certaines d'entre elles à la limite du supportable, comme celle du braquage de l'agent immobilier, ou celle dans l'affût aux canards où Costa déverse sa jalousie sur Camille et Cyril.

    Dans le désert de la programmation cinématographique d'avant-Cannes, "Le Premier Venu" tranche quand même, grâce à certaines scènes très réussies, comme celles des retrouvailles ratées du père et de sa fille, ou celle de l'apaisement de la fin, et grâce aussi au jeu des deux acteurs principaux : Clémentine Beaugrand, première venue au cinéma, avec sa silhouette où toute féminité disparaît derrière des vêtements trop amples, mais dont le sourire douloureusement mutin infirme cette négation ; et Gérald Thomassin, que Doillon retrouve 17 ans après lui avoir fait jouer "Le Petit Criminel", et qui promène sa dégaine de Ribery qui n'aurait pas réussi, gamin écorché qui porte les stigmates des épreuves qui l'ont vielli trop vite.

    Une nouvelle fois donc, Doillon obtient finalement davantage mon adhésion par sa direction d'acteurs que par sa technique narrative ou sa façon de filmer ; reste qu'il est bien dommage qu'un auteur comme lui ait mis cinq ans à trouver le finacement nécessaire pour réaliser un nouveau film.
    pilpilbil
    pilpilbil

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2011
    superbe!
    c'est le monde de J.Doillon, si particulier, cet atmosphère, ces questionnements sur le sens de la vie et ce qui fait les rapports humains....
    aimer est-ce si simple ?
    surtout qu'est ce qui fait qu' on aime, qu'on s' attache ? est -ce contrôlable,est ce raisonnable (au sens propre !), peut-on décider de l'attachement ?
    et c'est pourtant vrai qu' "aimer quelqu'un de formidable, c'est trop fastoche!"
    les acteurs jouent juste, avec des "nouveaux venus" (habitude de JD) au cinéma qui tiennent la route....
    de longs (et beaux) huis clos qui rappellent " la drolesse" qui parlait aussi de l'attachement....amoureux
    merci Mr Jacques !
    Teardrop
    Teardrop

    4 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2011
    Des relations entre personnages difficiles à comprendre qui fondent l'intérêt essentiel de ce film. Des acteurs convaincants. Mais une fin étonnante et même décevante par son optimisme naïf.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    "J'ai besoin de personne pour constater mes douleurs! D'avoir mal c'est rien..." On est ici dans le thèâtre classique: en l'occurrence, le dèsir entêtè de Clèmentine Beaugrand dans un rôle complexe! Dans ce marivaudage lèger et tragique de Jacques Doillon, il y a quelques jolies rèpliques avec des personnages qui se filent et se dèfilent: "Un type comme lui comment ça s'appelle ? Le premier venu ? Ben non plutôt le dernier! Non le premier! Et le premier venu c'est pas une sale bête! C'est forcèment quelqu'un d'important si on dècide de le regarder pour de vrai!". Ne pas y chercher une dramaturgie logique, on y avance par à coups, au grè de la fantaisie de Doillon! C'est parfois bavard mais les dialogues ont le mèrite d'être vifs...
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2009
    Doillon confirme ici qu'il est un magnifique directeur d'acteurs. Pour son premier rôle la jeune Clémentine Beaugrand est fabuleuse. Je défie n'importe quel homme de ne pas tomber amoureux d'elle !!! Dommage qu'une ou deux scènes sonnent un peu faux car cette histoire d'amour à trois est très intéressante.
    Flotibo
    Flotibo

    54 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2009
    « Le premier venu » est un film sans aucun intérêt malgré l’accueil de la critique. L’histoire n’est guère intéressante et touche le fond au fur à mesure du scénario. Les acteurs ne sont pourtant pas mauvais, mais que dire de cette réalisation façon « téléfilm », reflet de ce film sans aucun relief. A déconseiller fortement !
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2008
    Doillon a toujours été un cinéaste à part, et ces films toujours assez hermétiques. Celui-ci ne déroge pas à la règle. La mise en scène est épurée voir minimaliste. Le scénario semble insignifiant et léger alors que les dialogues peuvent être lourds. Techniquement pas d'esbroufe et le minimum syndical. L'interprétation est moyenne. Si Gérald Thomassin s'en sort excellemment (César espoir masculin pour Le petit crimimel du même Doillon en 1991), Clémentine Beaugrand dont c'est le premier film et Guillaume Saurrel, sont moins naturels et semblent parfois déclamer une récitation très scolaire. Par contre l'excellent François Damiens, dans un petit rôle à contre-emploi, est très bien. On s'ennuit ferme au début du film et j'ai même failli décroché totalement mais petit à petit on se rapproche des personnages qui finissent par être attachant dans leurs maladresses et leurs banales singularités. Constamment on pense que cela va basculer dans le drame sordide pour finalement se terminer sur des notes d'espoir. Un joli film bancal et inégal mais qui se laisse voir si on a le courage de résister un tant soit peu. Mais pas inoubliable.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2011
    Voici une œuvre étonnante, on est plongé totalement dans l'intimité des personnages. Un film intimiste, décalé et réussi.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    299 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2008
    Clownesque ou sérieux, ce film possédant des qualités certaines nous surprend toutefois par son manque évident de crédibilité, sinon de maturité : Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2008
    Budget dérisoire pour grand film !
    Jacques Doillon film son triangle amoureux avec minutie et réussit à scotcher le spectateur tant par un scénario, à la fois simple et complexe, parfaitement maîtrisé que par sa direction d'acteur impressionante (leur jeu devient une chorégraphie des corps : les acteurs se tournent autour, se malmenent, se touchent, s'évitent, se regardent).
    Gérald Thomassin est la grande révélation du film (une nomination à la prochaine cérémonie des césars !) et possède la grâce d'un Patrick Dewaere. On appreciera, de plus, le petit rôle de François Damiens, alias François L'ambrouille dans un rôle totalement surprenant.
    Bref, un film culotté tant il se démarque de ce qui se fait de nos jours ; et réussi avec ça !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juillet 2008
    Clémentine Beaugrand et surtout Gérald Thomassin sont absolument magistraux dans leur rôle. Dommage que le scénario soit si poussif, invraisemblable,
    bébête, boursouflé de philosophie de supermarché, sans parler de certains dialogues au delà du ridicule. Le personnage interprété par Guillaume Saurrel ne
    se comporte à aucun instant comme le flic qu'il prétend être. Sans parler de cette abracadabrante prise d'otage de l'agent immobilier... Et pourtant quelques
    scènes nous offrent de véritables moments de grâce, et pourtant il y avait amplement de quoi inspirer un réalisateur. Doillon sait forcément faire mieux que
    ce film bâclé qui saborde un beau sujet.
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