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    Le Premier venu
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    🎬 RENGER 📼
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    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2008
    Camille & Costa se sont rencontrés la veille à Paris et viennent d’arriver dans une petite ville dans le Nord de la France. Quelque chose d’impardonnable s’est passé la nuit dernière, jamais nous n’auront la confirmation de cet acte mais on en a une vague idée. Entre eux, une tension explosive et déchirante, Camille ne lui pardonne pas son acte et Costa veut qu’elle lui fiche la paix, pourtant cette dernière s’obstine à lui coller aux basques malgré ce qui s’est produit la veille !
    Tel deux adolescents qui se chamaillent, Jacques Doillon ne convainc pas avec son nouveau film. Pourtant l’idée de départ était intéressante, cette confrontation virulente et sincère. Hélas, la mise en scène nous assomme, trop long, trop mou, seul la direction d’acteurs est parfaite, le duo Clémentine Beaugrand & Gérald Thomassin crève l’écran et il est sans reproche !
    Des acteurs parfaits mais trop juste pour soutenir à eux deux un film de deux heures.
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mai 2008
    La forme : épurée jusqu’à en devenir écoeurante de naturalisme. Le fond : ennuyeux car sans intérêt. Photographie et réalisation sont quasi-inexistantes. Dialogues et interprétations sonnent faux. S’aventurer à regarder LE PREMIER VENU, c’est pénétrer dès les premières secondes dans un monde perdu dans une semi-réalité où tout semble figé, délavé, mort et surtout, sans âme. Fuyez aussi loin que vous pouvez ou alors prévoyez un bon tube d’aspirine pour soigner la profonde nausée que provoque LE PREMIER VENU !
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 avril 2008
    Film me semblant totalement surréaliste, que ce soit par le scénario incohérent et les dialogues complètement risibles, certaines scènes en deviennent quasi burlesque. Un ratage, dommage car Doillon nous a souvent habitué à beaucoup mieux.
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2014
    Après cinq ans d’absence on attendait énormément du dernier Doillon, d’autant plus qu’il retrouve ici son comédien du « Petit criminel », l’un des ses meilleurs films. L’impression générale que donne « Le premier venu » repose sur une volonté minimaliste de raconter une histoire sur le fil du couteau. Peu de moyens, un paysage banal de bord de mer comme scène de théâtre pour des comédiens rêches en aplomb. Là dessus Doillon n’a rien perdu. Sa force réaliste à souligner des destins ordinaires brisés, fragilisés qui au final livrent des caractères abrupts et empathiques à la beauté sauvage. Tous les comédiens, Thomassin en tête, la révélation Clémentine Beaugrand, François Damien ou Gwendoline Godquin sont épatants. Ils se donnent à fond à l’instinct occasionnant le meilleur et de temps en temps le pire. Car le gros défaut du film repose justement sur un manque au niveau direction de leur jeu. Doillon a toujours laissé une place à l’improvisation, mais avec un savant dosage calibré, ici, ça manque de rigueur et frôle de temps en temps l’amateurisme. Reste toutefois un film à fleur de peau, déchirant et habité.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    "Le Premier venu", explique Camille à Cyril, c'est celui auquel elle avait décidé de donner son amour, indépendamment de son physique, de son histoire, de ses qualités et de ses défauts. Ce premier venu, ce fut Costa, mais cette rencontre s'est déroulée avant que ne commence le film, et déjà un contentieux, et pas n'importe lequel, existe entre eux deux. Pourtant, malgré ce qu'il lui a fait, elle s'en tient à son voeu, et elle ne lâche pas.

    Comme souvent chez Doillon ("La Pirate", "Vengeance d'une Femme", "Amoureuse", "Carrément à l'Ouest"), un autre apparaît pour compléter la figure du triangle amoureux : Cyril, copain d'enfance de Costa, ex de l'ex de celui-ci, et amoureux de Camille. D'autres personnages complètent le vivier des relations possibles : Gwendoline, partagée entre sa rancoeur envers Costa et son instinct de mère qui lui dit que sa fille doit pouvoir rencontrer son père, Kimberley, que Doillon filme comme il sait si bien filmer les enfants, l'agent immobilier plein aux as et libidineux, et le père de Costa, avec lequel ce dernier entretient une relation étrangement inversée, en le grondant constamment comme un gamin.

    Dans le dossier de presse, Jacques Doillon explique sa démarche de construction du scénario : "Dans la plupart des films que je vois, les personnages progressent de manière linéaire pour servir l'intrigue. A l'inverse, quand je commence un scénario, il n'y a pas l'ombre d'une intrigue, il y a des débuts de personnages, des fragments de dialogues qui finissent par esquisser des personnages et en continuant d'avancer, et de s'approcher, on finit par découvrir un peu mieux ces personnages. Ils ne sont pas au service d'une action préétablie, ce sont eux qui font avancer l'intrigue." C'est bien là que résident la force et la faiblesse du film : la force, parce que les personnages ont une réelle épaisseur, et que leur énergie suffit parfois à justifier les errances de l'intrigue ; la faiblesse, car à rebondir perpétuellement sur des murs invisibles, l'intrigue finit par nous abandonner sur le bord de la route.

    Après une grande tirade de Camille, Cyril lui rétorque : "Et ben c'est plein de philosophie, ce que vous venez de dire" (à quoi elle lui répond "Va te faire foutre !") ; plus tard, il lui lance: "Vous en faites trop, on n'y croit pas" : à croire que Doillon ait, consciemment ou non, placé dans la bouche du flic amoureux les reproches que pourront lui adresser les spectateurs. Plein de philosophie, ou en tout cas d'éciture très littéraire : certes, le travail de répétition qu'il fait avec ses acteurs, un peu comme Khéchiche, réussit à les rendre crédibles - surtout avec Clémentine Beaugrand et Gérald Thomassin - ; mais malgré cela, ça ne passe pas toujours, comme la métaphore sur la place des verbes être aimé, se méfier et aimer dans le Bescherelle.

    Vous en faites trop, à l'image de ces perpétuels revirements d'humeurs, tant de Camille que de Costa, et de cet étirement des scènes (encore un point commun avec Khéchiche), qui rend certaines d'entre elles à la limite du supportable, comme celle du braquage de l'agent immobilier, ou celle dans l'affût aux canards où Costa déverse sa jalousie sur Camille et Cyril.

    Dans le désert de la programmation cinématographique d'avant-Cannes, "Le Premier Venu" tranche quand même, grâce à certaines scènes très réussies, comme celles des retrouvailles ratées du père et de sa fille, ou celle de l'apaisement de la fin, et grâce aussi au jeu des deux acteurs principaux : Clémentine Beaugrand, première venue au cinéma, avec sa silhouette où toute féminité disparaît derrière des vêtements trop amples, mais dont le sourire douloureusement mutin infirme cette négation ; et Gérald Thomassin, que Doillon retrouve 17 ans après lui avoir fait jouer "Le Petit Criminel", et qui promène sa dégaine de Ribery qui n'aurait pas réussi, gamin écorché qui porte les stigmates des épreuves qui l'ont vielli trop vite.

    Une nouvelle fois donc, Doillon obtient finalement davantage mon adhésion par sa direction d'acteurs que par sa technique narrative ou sa façon de filmer ; reste qu'il est bien dommage qu'un auteur comme lui ait mis cinq ans à trouver le finacement nécessaire pour réaliser un nouveau film.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2009
    Doillon confirme ici qu'il est un magnifique directeur d'acteurs. Pour son premier rôle la jeune Clémentine Beaugrand est fabuleuse. Je défie n'importe quel homme de ne pas tomber amoureux d'elle !!! Dommage qu'une ou deux scènes sonnent un peu faux car cette histoire d'amour à trois est très intéressante.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2008
    Doillon a toujours été un cinéaste à part, et ces films toujours assez hermétiques. Celui-ci ne déroge pas à la règle. La mise en scène est épurée voir minimaliste. Le scénario semble insignifiant et léger alors que les dialogues peuvent être lourds. Techniquement pas d'esbroufe et le minimum syndical. L'interprétation est moyenne. Si Gérald Thomassin s'en sort excellemment (César espoir masculin pour Le petit crimimel du même Doillon en 1991), Clémentine Beaugrand dont c'est le premier film et Guillaume Saurrel, sont moins naturels et semblent parfois déclamer une récitation très scolaire. Par contre l'excellent François Damiens, dans un petit rôle à contre-emploi, est très bien. On s'ennuit ferme au début du film et j'ai même failli décroché totalement mais petit à petit on se rapproche des personnages qui finissent par être attachant dans leurs maladresses et leurs banales singularités. Constamment on pense que cela va basculer dans le drame sordide pour finalement se terminer sur des notes d'espoir. Un joli film bancal et inégal mais qui se laisse voir si on a le courage de résister un tant soit peu. Mais pas inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2008
    Budget dérisoire pour grand film !
    Jacques Doillon film son triangle amoureux avec minutie et réussit à scotcher le spectateur tant par un scénario, à la fois simple et complexe, parfaitement maîtrisé que par sa direction d'acteur impressionante (leur jeu devient une chorégraphie des corps : les acteurs se tournent autour, se malmenent, se touchent, s'évitent, se regardent).
    Gérald Thomassin est la grande révélation du film (une nomination à la prochaine cérémonie des césars !) et possède la grâce d'un Patrick Dewaere. On appreciera, de plus, le petit rôle de François Damiens, alias François L'ambrouille dans un rôle totalement surprenant.
    Bref, un film culotté tant il se démarque de ce qui se fait de nos jours ; et réussi avec ça !
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2008
    Déconcertant dans sa première partie, qui laisse présager le pire (jeunisme ambiant, scénario de sous Bergman, interprétation fausse), "Le Premier venu" séduit davantage dès que Doillon cerne les ambiguités de ses personnages. Par la présence de Gérald Thomassin, l'on retrouve par instants la grâce qui entourait "Le Petit criminel" ou "La Drôlesse". Inégal.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    "J'ai besoin de personne pour constater mes douleurs! D'avoir mal c'est rien..." On est ici dans le thèâtre classique: en l'occurrence, le dèsir entêtè de Clèmentine Beaugrand dans un rôle complexe! Dans ce marivaudage lèger et tragique de Jacques Doillon, il y a quelques jolies rèpliques avec des personnages qui se filent et se dèfilent: "Un type comme lui comment ça s'appelle ? Le premier venu ? Ben non plutôt le dernier! Non le premier! Et le premier venu c'est pas une sale bête! C'est forcèment quelqu'un d'important si on dècide de le regarder pour de vrai!". Ne pas y chercher une dramaturgie logique, on y avance par à coups, au grè de la fantaisie de Doillon! C'est parfois bavard mais les dialogues ont le mèrite d'être vifs...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    237 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2008
    Le titre du nouveau film de Jacques Doillon prête à en jouer. «Le premier venu» (France, 2007) en vient au premier, revient à la primauté du cinéma. Ce fondement essentiel auquel retourne Doillon n’est autre que la narration, la faculté de raconter des histoires. Du théâtre d’ombre qui inspira Platon au film de Doillon, l’art de la projection s’est essentiellement destiné aux intrigues. Le film se voue au récit pur et simple. Rarement ces deux qualités ont procuré autant de plaisir, nourri autant de satisfaction. Doillon dans la contamporanéité du numérique rappelle le cinéma à sa fonction primale et dillue dans l’esprit du spectateur l’essence du septième art. Dans son respect de l’originel, sa tentative de sourdre de l’usuel le liminaire, Doillon se fait aider de ses acteurs et de leurs personnages. Motivés par le désir de retrouver ce qu’il y avait en premier, les acteurs s’animent d’un jeu naïf, d’un jeu authentique qui évoque la franchise, la base de l’interprétation. Ce n’est pas au naturalisme qu’il s’adonne, non plus au mimétisme, c’est à la création, à la mise en vie ex nihilo d’un personnage. C’est foncièrement des acteurs que le réalisateur met en scène et non des comédiens, la différence des deux étant que les premiers actent, apportent à l’édifice du film, où les seconds «comédient», se griment sous les aspects d’un parangon. Les maladresses de jeu sont les pats entières de comédiens renouveaux, qui ont retrouvé un jeu de base, une interprétation sincère. Les personnages qu’ils incarnent témoignent dans le même temps ce mouvement en arrière, en profondeur. Il s’agit pour chacun de trouver à nouveau la solution de son existence, la but de sa marche. Les déambulations qui font tourner en rond les personnages et qui évoquent des danseurs perdus creusent le chemin du film jusqu’à la solution finale, la réparation des cœurs. Enfin Doillon arrive à ce dont il aspirait depuis son premier film «L’An 01», au degrés 1 du cinéma.
    ARGOL
    ARGOL

    33 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2008
    Aura-t-on un jour le courage de conduire une étude sur l'image du cinéma français auprès des publics, et surtout d'en publier les résultats ? Lira-t-on que cette image est dégradée parce que la qualité moyenne de la production française est médiocre ? Eh bien, heureusement, de temps en temps, grâce à Guillaume Canet, grâce à Arnaud Desplechin, le cinéma français est capable de proposer de très beaux films. « Le premier venu » est l'un de ces bijoux qui, derrière une apparente austérité, brille et éblouit. Dialogues justes et beaux, acteurs émouvants et bien dirigés, réalisation irréprochable... Nous avons besoin de grands maîtres comme Jacques Doillon. Ils agissent un peu comme des guérisseurs. Mais la blessure est profonde.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2008
    Grand, large, immense retour de Jacques Doillon presque cinq ans après "Raja", qui conte, avec son naturalisme habituel, son installation de cadres qui s'échappent les uns des autres et avec un trio d'acteurs impeccable, une simple histoire d'amour qui tourne bien, mal, et les deux à la fois. Filmé crûment, sans effets, loin même d'être embourbé dans une patte particulière côté estéthique, Doillon se démarque de tous les autres grâce justement à sa simplicité impressionnante. Il n'y a que des mouvements fluides qui conduisent trois êtres en mal d'amour, les ramènent au point de départ, les esquisse, les contourne sur le bord de l'eau. Il y a cette pureté émanant de l'absolue necessité de ne rien faire de trop, juste de suivre un récit à priori simple, mais merveilleux parce que, plus que de refléter une plausible histoire amoureuse, il dévoile fraîchement des âmes en proie à la vie de tous les jours, hâppés dans le drame du mal-être ou de la jalousie, qui les condamne à errer, à agir dans le vide, à fuir sans but ni direction. Porté par la "Sérénade ininterrompue" de Debussy, magnifiques perles de clarté mystique, "Le premier venu" nous caresse le ventre, avec humour (quand Costa demande à Camille et au flic de s'embrasser devant lui), ou émotion (les retrouvailles père/fille qui crééent un fossé), mais toujours dans le divin et doux geste humain qui, en embrassant une population diverse (un flic, un paumé, une jeune fille qui semble fraîchement débarquée d'ailleurs), touche au coeur. Et, comme la musique de Debussy, il y a quelquechose de clair ici, comme l'eau d'une montagne qui coule dans un petit fossé de terre, entre des pierres rafraîchies par le vent, qui parcourt l'herbe et se déverse dans la mer pour se mélanger comme ses trois personnages. Costa, premier venu a porter ses lèvres, est au centre du système narratif avec Camille, couple infernal et indécis, voguant mollement sur les mers tempétueuses qui s'acharnent furieusement sur eux. Tout vire au drame à
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 avril 2008
    Englué par la bien-pensante Critique Enchantée, je m'en allais, confiant, vers la salle obscure ou joue ce film.
    Mal m'en a pris : au bout d'un quart d'heure, voire quinze minutes, je m'enfuyais.
    Pourquoi ? Et bien je vais vous le dire : à cause du jeu scolaire des interprètes, de la fadeur des dialogues, de la lenteur annoncée de la progression de l'intrigue, par les belles intentions, et par le filmage rigide et digne d'un téléfilm.
    Le naturalisme a des limites !
    Julien Loeki
    Julien Loeki

    133 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2008
    Eh bien moi je n'ai pas du tout aimé ce film. Mis à part Clémentine Beaugrand qui le "sauve", le reste du casting est à côté de la plaque. Ça sent vraiment l'économie entre le tournage video et l'emploi de véhicules asiatiques... Une vraie déception ! D'ailleurs très peu de courageux sont restés au-delà du "troisième jour". Il faut dire que la scène d'agression sur l'agent immobilier sonne très faux...
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