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    Sommeil blanc
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    34 critiques spectateurs

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    RED JOHN
    RED JOHN

    15 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    Camille (Hélène de Fougerolles) est une peintre mariée à Thomas (Laurent Lucas), et ils s'apprêtent à quitter les Alpes où ils habitent un chalet. En l'absence de son mari, Camille se laisse de nouveau envahir par la dépression et croise le chemin d'un adolescent plutôt inquiétant et semblant surgi de nulle part...
    "Sommeil blanc", thriller psychologique de Jean-Paul Guyon sorti en 2009, baigne dans une atmosphère particulièrement étrange, à la fois zen et angoissante, dans un décor de neige hypnotisant. Servi par une réalisation magistrale, d'une très grande sobriété, et le jeu tout en finesse d'Hélène de Fougerolles, ce film dégage une poésie fascinante (de nombreux plans ont une signification métaphorique). Seuls points faibles selon moi : la fin un peu décevante et le personnage sous-exploité de Thomas, faisant qu'on a du mal à cerner et comprendre la relation entre les deux époux. Mais il s'agit néanmoins d'un film magnifique, et honnêtement il est consternant qu'une telle réussite soit passée inaperçue tandis que d'innombrables navets reçoivent les faveurs du public et les éloges de la critique.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    Sommeil blanc aurait pu être un téléfilm du samedi soir. Il se déroule dans la France profonde à la montagne dans la neige. Un couple vivant dans un chalet isolé décide de s'installer en ville pour des raisons professionnelles. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. La femme est dérangée par un secret caché. Le décor est bien sûr un acteur de ce film atmosphérique et cela contribue beaucoup au suspense. Quand la femme rencontre un adolescent qui marche sur la route au milieu de nulle part dans la neige l'histoire commence vraiment. Ce petit film est inspirée d'un roman de G J Arnaud, Enfantasme. Une histoire typiquement Arnaud comme les autres livres de cet écrivain il parle d'isolement, de solitude et de lutte du leader souvent des femmes, des femmes fortes contre l'environnement hostile. Une Ville un grand bâtiment ou une campagne profonde. Mais cela reste seulement un produit équitable. Le scénario aurait pu être un peu plus fidèle au roman. Vous pouvez le voir si vous le souhaitez c'est à vous de voir...
    BettyB
    BettyB

    25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2020
    Assez surprenant, ce film est un faux thriller et un vrai portrait de femme. Porté par le jeu habité d’Hélène de Fougerolles et des images magnifiques, c’est un beau film d’ambiance, troublant et envoutant. La dimension onirique de l’histoire est très réussie et dessine en filigrane une obsession maternelle. Malgré quelques longueurs, on est conquis par ce « Sommeil blanc », qui privilégie le mystère au suspens et laisse travailler l’imaginaire du spectateur.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Unique long-métrage à ce jour de Jean-Paul Guyon, Sommeil blanc est un film bancal qui bénéficie d’une bonne entrée en matière, d’un cadre angoissant, d’images soignées et d’acteurs au diapason. Malheureusement, le scénario hésite sans cesse entre thriller basique et improbable et un fantastique qui ne s’assumerait pas comme tel. Jouant à fond la carte de la métaphore – pas très finaude il faut bien le dire – le réalisateur perd peu à peu le spectateur dans un entrelacs de séquences inutiles, longuettes et sans grand intérêt. On se désintéresse progressivement de cette femme traumatisée, alors qu’elle aurait dû attirer notre compassion. Quelques bonnes idées surgissent de temps à autre, mais c’est insuffisant pour en faire une projection inoubliable. Dommage car on aime vraiment tous les acteurs impliqués.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    54 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Jean-Paul Guyon joue à plein du décor (une vieille bâtisse perdue en pleine montagne, la neige, la forêt, la nuit) pour installer une atmosphère prenante et dresser le portrait d'une femme en reconstruction. Hélène de Fougerolles campe bien son personnage pour faire ressortir les questionnements et les sentiments de cette mère endeuillée. Ses regards, ses respirations comptent autant que ses paroles. L’ambiguïté de l’histoire nous tient en haleine car le spectateur se questionne sur la part de réalité et celle liée au fantasme de l’héroïne perturbée. On peut ne pas aimer car le rythme est bien lent. Pour les autres, l’atmosphère transforme le récit en un voyage mental qui obscurcie l’histoire et la complexifie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 mars 2018
    Un premier film qui joue avec les genres (thriller, fantastique), mais se démarque vite de toute référence, pour dresser à sa manière, plus immersive que spectaculaire, un troublant portrait de femme. La mise en scène impressionne par son élégance et la beauté de ses images ; l’histoire, elle, ressemble à un conte plein de mystère, où il nous faut remplir les blancs, mais où la tension est sourde et permanente. En effet, ici, tout est dans la nuance : l’intrigue avance à pas feutré dans cette neige épaisse qui recouvre les lieux et semble vouloir submerger la demeure de pierres où s’est isolée l’héroïne, comme échouée au cœur d’une épaisse forêt de sapins. Camille est une femme à la fois refermée sur elle-même (elle n’arrive pas à quitter cet endroit chargé d’un souvenir traumatique) et ouverte au fantasme (la relation ambiguë qu’elle va nouer avec un garçon fantomatique). Hélène de Fougerolles fait preuve d’une richesse de jeu insoupçonné dans ce rôle d’une mère meurtrie qui se réinvente un enfant. Se fait-elle manipuler ou au contraire vampirise-t-elle ce jeune garçon évanescent ? Et d’ailleurs existe-t-il vraiment ? D’où vient le danger : de l’extérieur ou de l’intérieur ? Le réalisateur détourne les ressorts classiques de thriller fantastique pour se livrer à une étude de caractère qui préfère l’évocation poétique d’un monde intérieur à l’énonciation psychologique - les états de la nature où évolue l’héroïne en disent plus long que les rares dialogues. Entre la neige épaisse qui englue les personnages dans l’incommunicabilité, la dimension féérique d’une forêt ensevelie sous son manteau blanc qui délimite le terrain imaginaire où se rencontrent Camille et de l’enfant, la tempête de neige qui accélère le processus d’isolement de l’héroïne ou le dégel qui marque son retour à la vie – ou son désenchantement, le film instaure un dialogue puissant et complexe entre les personnages et leur environnement, et ce grâce à un superbe travail de direction artistique. Cela permet au cinéaste d’aborder avec subtilité les thèmes de la maternité et de la résilience, en étant plus dans l’évocation d’un sentiment intime et secret que dans l’analyse littérale, de manière à laisser le spectateur libre d’interpréter le récit comme un retour à la vie ou comme une plongée dans la névrose (la fin est particulièrement ambigüe)... Superbement mis en image, « Sommeil blanc » est un film envoûtant à l’univers original, tout en demi-teintes (on peut éventuellement le rapprocher aux «Innocents » de jack Clayton). Rien de tonitruant (le récit est minimaliste), mais un sens du mystère, une gestion de la tension dramatique et une capacité à nous faire pénétrer dans la psyché de son héroïne qui impressionnent et marquent sans nul doute l’éclosion d’un réalisateur singulier.
    calamityJ
    calamityJ

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Un film à l’atmosphère envoutante qui redore le blason de Hélène de Fougerolles, très convaincante en personnage border line, toute en tension intérieure. Hyper bien réalisé, intelligemment écrit, maniant l’ambiguïté avec subtilité… Même s’il y a quelques longueurs, on savoure un vrai moment de cinéma. C’est suffisamment rare pour un film français « de genre » que ca mérite le détour.
    pfloyd1
    pfloyd1

    128 abonnés 2 106 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Helene de Fougerolles montre encore qu'elle a du talent à l’Écran, ses émotions passent bien et elle réussi à emmener le spectateur dans son personnage. Cependant et malgré une bonne réalisation, cette histoire frôle l'ennui. Les paysages sont beaux, les plans rapprochés ajoute la profondeur manquante et la bande sonore nous gratifie de petits détails de qualité qui là aussi apporte la profondeur au film.
    Mais le scénario reste plat et ne décolle jamais. La venu de ce jeune garçon qui cache un secret ne fera en rien élever cette petite histoire...
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2016
    Un premier film qui frappe d’abord par sa mise en scène ample et précise, très maîtrisée. Guyon sait créer des ambiances très fortes (l’isolement dans le chalet, la nature mystérieuse qui l’entoure…) et mettre en place un récit dont les zones d’ombre nous inquiètent autant qu’elle nous questionnent. Il sait aussi tirer le meilleur d’Hélène de Fougerolles, véritable redécouverte du film, qui impressionne ici par l’intensité de son jeu - très peu de dialogues, beaucoup de gros plans qui viennent saisir le moindre de ses frémissements : l’exercice était risqué et elle s’en sort avec les honneurs. Le film dresse un beau portrait de femme, tout en ambiguïté, avec une très forte dimension fantasmatique (jusqu’au final, très ambivalent puisque ce happy end peut être mis sur le compte d’une pure projection de l’héroïne). On pense beaucoup aux premiers films d’Altman (« 3 femmes», « Images ») où l’exploration de la psyché féminine fait osciller le récit vers le fantastique puisqu’il traduit avant tout le ressenti des personnages et non la réalité objective. Bref, une belle et audacieuse proposition de cinéma, qui atteint parfois ses limites (on focalise tellement sur l’héroïne que tous les personnages secondaires sont un peu trop dans l’ombre), mais qu’il faut saluer pour un premier film. Un réalisateur à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 février 2016
    "Que c'est mou ! " a-t-on envie de s'écrier à l'instar d'une jeune mariée déçue. Aucun dynamisme, peu de suspense, un mauvais rythme ! Film psychologique à deux "balles" au cours duquel on s'ennuie tellement ferme qu'on a envie de faire comme le jeune délinquant de l'histoire : s'enfuir.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Dès les premières séquences, une ambiance s’installe, chargée de mystère. Les images, très belles, plantent efficacement l’isolement du personnage et le cadre angoissant de la montagne enneigée. Si le suspens s’instaure vite, au détour d’une étonnante séquence de rêve, il reste en demi-teinte. C’est à la fois la belle ambition et la limite de ce premier film : tout ici est dans le non-dit, et parfois un peu trop. Du coup, le récit souffre d’un problème de rythme, surtout dans la deuxième partie. Mais il possède suffisamment d’atouts pour nous séduire et, globalement, on se laisse gagner par son audacieux climat d’incertitude. L’ambiguïté de l’histoire nous tient en haleine (quelle est la part de réalité et de fantasme ?), tout comme ce portrait de femme autour du deuil et de la maternité, et le cinéaste nous laisse sur une fin ouverte qui incite chacun à avoir sa propre lecture. Pour un premier film, Jean-Paul Guyon surprend par sa maîtrise et pourrait se faire une place bien à lui dans le paysage en friche du film de genre français. On attend la suite pour confirmation…
    Pascale R.
    Pascale R.

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Ennuyeux au possible avec des phrases du style "tu fais quoi ?" "C'est quoi ça?" prononcées avec un accent limite "cité" frolant la vulgarité. J'ai remarqué que c'était la nouvelle mode dans les films français. Le nivellement par le bas, donc, la médiocrité.
    De plus les répliques du jeune Romain ne collent pas avec son age, elles sont agressives, pas naturelles, ses réponses à Fougerolles ne sont pas crédibles une seconde.
    Comme d'habitude grande déception au visionnage d'un film français.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Dur d'arrivé jusqu'à la fin, "Sommeil blanc" porte bien son nom. Un film peu captivant dont je vous déconseille de s'aventurer!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    "Sommeil Blanc" est un thriller psychologique de bonne facture malgré quelques point faibles qui le rendent pas facile d'accès. En effet qui dit "psychologique" dit souvent "lenteur" et c'est bien là que le long-métrage risquera de perdre quelques spectateurs...néanmoins hormis quelques longueurs le rythme est identifiable au personnage de Camille , dépressive et solitaire, donc il facilement acceptable pour rentrer dans son univers torturé. Le gros point fort du film est sans conteste Hélène de Fougerolles qui confirme son talent et son attitude salutaire à se diriger vers un cinema français "de genre" pourtant très impopulaire en France (ceci expliquant le passage totalement inaperçu de l’œuvre en salle). Le reste du casting n'est pas en reste avec Laurent Lucas (inoubliable dans "Calvaire") malheureusement assez effacé au profit du jeune Julien Frison dans un personnage d'ados énigmatique. A voir !
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2018
    « Sommeil blanc » surprend par sa maîtrise, par la puissance de ses images et par l’intensité de son portrait de femme. Le film jongle intelligemment avec les genres, mais possède surtout un incroyable pouvoir d’évocation visuelle. Il y a un mystère puissant au cœur du film, qui palpite dans chaque image, et qui nous habite longtemps après la fin de la projection.
    Non pas que l’histoire soit complexe, elle suit au contraire une belle « ligne claire », celle de Camille, jeune mère récemment endeuillée qui va faire son travail de résilience au contact d’un jeune garçon surgit de nulle part. D’où vient cet inconnu, visiblement aussi perdu qu’elle ? Est-il un fantôme ? Un fantasme ? Un vrai enfant égaré ? Le film a l’intelligence de jongler avec ces possibles sans trancher. Car il s’agit avant tout de dresser le portrait intime d’une femme, de plonger dans sa psyché, en acceptant l’irrationalité et le mystère de ses pulsions. Car tout se joue dans cet entre-deux du réel et de l’imaginaire que Freud nommait « l’inquiétante étrangeté ». Le talent du cinéaste est d’avoir traité cette introspection avec les seules armes du cinéma, par la mise en scène, la lumière, le cadre, le décor. En évitant toute psychologisation et en faisant uniquement appel au pouvoir d’évocation poétique du cinéma, celui d’un travail sur les sensations pures.
    Malgré quelques maladresses (le personnage de Marc Barbé, sous-exploité), sa construction dramatique sous forme de puzzle est habile et invite le spectateur à nourrir la fiction. On découvre le passé par éclats, où se mêlent réel et onirisme, et le film s'imprime en nous comme on émerge d'un rêve. .
    Cela n'empêche pas "Sommeil blanc" d'être parcouru d’une tension sourde, d’une intensité dramatique qui est d’autant plus impressionnante que le cinéaste refuse les effets faciles. Pas de surcharge, juste une ligne filmique claire et droite où rien ne manque, où rien n'est de trop. Jean-Paul Guyon choisi la sobriété, ce qui devient exceptionnel dans le cinéma contemporain. Il filme magnifiquement Hélène de Fougerolles, ses regards, ses traits. Peu de cinéastes savent filmer un visage, le laisser s'exprimer, guetter simplement un signe ou l'abandonner à lui-même. Peu également osent faire place au silence et lui permettre de s'imposer.
    Guyon a aussi un talent rare pour construire des ambiances, pour faire naître le trouble au détour d’un regard, pour faire entrer le spectateur dans le blanc de l'inconscient. Ce blanc sur lequel lentement des traces apparaissent, des craquelures, les salissures de la mémoire.
    Quant au traitement de l'histoire, il présente quelques problèmes de rythme (dans la seconde partie), mais l’ensemble a une belle tenue. Inspiré d’un roman de Georges Jean Arnaud, auteur prolixe bien qu’un peu oublié, le film parvient à créer un réalisme onirique de première force. On se laisse hypnotiser par une mise en scène ample et précise, qui séduit par la justesse de son regard et qui façonne habilement le monde pour en faire l’écho de l’intériorité de son héroïne. Car dans ce film entre chien et loup de la conscience, le réel de cette femme blessée se teinte en effet progressivement d'une nuance fantastique qui laisse la part belle au doute le plus insidieux. Car voilà l'inquiétude suprême : le décollement de la réalité. En un sens, n'est-ce pas un autre mot pour parler de la subjectivité et de la manière pour chacun de se projeter dans le monde ?
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