Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 952 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 10 décembre 2007
Avec cet excellent film ou l'angoisse est omniprèsente, Claude Pinoteau signe un solide film d'espionnage à la sauce Hitchcockienne! L'histoire de cet homme seul contre tous qui n'a plus d'illusions sur personne est admirablement rythmèe et arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière minute! Interprètation remarquable de Lino Ventura en savant français et traquè qui porte le mètrage sur ses larges èpaules! il est accompagnè par de très bons seconds rôles (Suzanne Flon, Lèa Massari) et par la superbe musique de Jacques Datin qui accompagne les pèripèties de Tibère dans une traque infernal et sans espoir! Incontournable si on n'aime Lino Ventura...
Le Silencieux est un film d’espionnage classique mais efficace, un peu méconnu, mais qui mérite tout à fait la redécouverte. Le casting se résume quand même assez globalement à Lino Ventura. Les seconds rôles n’ont ici qu’une toute petite importance, et Lino Ventura monopolise quasiment toutes les scènes du film. Il s’empare d’un rôle solide, et il se montre tout à fait convaincant, loin des rôles de gros bras ou de truands qui ont fait sa réputation. Peu bavard et plein de conviction, il se retrouve dans une situation inextricable et parvient fort bien à rendre cette dimension. Le scénario se veut simple et percutant. Loin des intrigues parfois embrouillées du cinéma d’espionnage, Le Silencieux prend le parti de suivre un homme qui se retrouve malgré lui pris en pleine guerre froide. Doté d’un rythme efficace malgré le peu d’action, c’est toujours précis, soigné, crédible, et la fluidité de la narration rend l’ensemble des plus digestes, ce qui est loin d’être le cas général du genre. On notera aussi des dialogues peu nombreux mais appliqués. Visuellement Pinoteau, loin des films qui feront sa réputation propose un travail peut-être un peu plat. Il se débrouille très honorablement, mais c’est vrai que les films français de l’époque avaient une tendance à être un peu roide en termes de mise en scène, et cela se ressent ici malgré de bonnes idées de réalisation. La photographie un peu grise colle assez bien au sérieux du film et au marasme dans lequel se retrouve Ventura, tandis que les décors diversifiés sont bien choisis. Le tout est baigné par une bande son qui aurait pu être plus dans le ton et plus notoire. Au final Le Silencieux n’est pas un film d’action mais c’est une bonne preuve qu’on peut aborder le genre de l’espionnage sans recourir à de multiples cascades, et sans recourir à des scénarios inextricables. Simple et réussi, c’est un solide métrage qui m’a agréablement surpris. Et puis un film de près de 2 heures avec peu d’action qui accroche, ce n’est pas si courant dans le cinéma français. 4.
Un énorme film d'espionnage et de suspense, à l'atmosphère glauque, sombre, froide, implacable, et regorgeant de grands moments. Lino Ventura y est tout simplement prodigieux dans un de ses plus grands rôles, celui d'un scientifique français ayant travaillé pour l'U.R.S.S. et désireux de revenir dans son pays. Harcelé par les services secrets, il sera implacablement traqué... "Le Silencieux" est un sommet du cinéma français, un des meilleurs films de Pinoteau.
Claude Pinoteau fait la part belle à Lino Ventura (L'armée des Ombres, Les Misérables) pour ce long-métrage exclusivement centré sur le personnage qu'il incarne et qui se permet pendant près de 30 minutes de faire preuve d'un mutisme que très peu d'autres acteurs auraient pu jouer avec autant de fermeté. L'intrigue se veut policière, soignée, peut-être un peu trop froide. Quoi qu'il en soit, c'est un plaisir que de retrouver Lino Ventura dans un rôle sur mesure.
Le(s) silencieux. Ventura rentre en France sous une nouvelle identité. Des agents russes veulent l'éliminer. Ventura parle peu, les agents à sa poursuite nous les entendons pas un seul instant. De l'espionnage solide.
Un solide film d’espionnage qui repose pour beaucoup sur l’immense talent de Lino Ventura, traqué, véritable rocher fissuré au cœur. Pour ma part j’ai eu pour ce film (vu 5 fois en quarante ans !) un véritable coup de cœur et il n’a pas pris une ride (moi si !). Donc mon opinion le surestime assurément quelque peu mais quoi qu’il en soit, il est à voir pour Lino Ventura et pour la courte apparition de la sublime Lea Massari, sans oublier la BO d’un certain J.-S. Bach !
Un film exceptionnel et original, dans lequel le jeu de Lino Ventura est tout en retenue. Il suffit qu'il regarde l'objectif pour que l'émotion passe... un grand acteur.
Le premier film de Claude Pinoteau, sur un scénario de Dabadie nous plonge en pleine guerre froide, dans un thriller d’espionnage nerveux en forme de chasse à l’homme avec l’immense Lino. 3,75
Lino Ventura est excellent (comme toujours) dans ce très bon film d'espionnage. L'histoire est celle d'un homme seul, pris entre plusieurs feux et qui n'a plus personne vers qui se tourner. Un bon moment d'angoisse.
Bon film d'espionnage, qui se regarde avec plaisir même s'il n'a en soi rien d'extraordinaire si ce n'est le présence de Lino Ventura. On peut toutefois reprocher au film d'être un peu froid, les dialogues et la musique sont rares.
Enthousiasmant ! Je croyais avoir vu ce film, et bien non, et je découvre un véritable bijou. On est tenu en haleine tout au long, avec un scénario aux petits oignons, faisant parfois penser au chef d'oeuvre de Hitchcock "La mort aux trousses". Et quelle performance de Lino Ventura ! Bref, un super régal. Certes, on ne retrouve ni le glamour, ni l'humour de Hitchcock, ni ses incroyables trouvailles, mais la rigueur de réalisation de l'ensemble, la musique, l'ambiance très "soviétique" fabuleusement reconstituée font que ce film est à découvrir ou redécouvrir d'urgence.
Un excellent exercice dans le genre de l'espionnage, en particulier pour une première réalisation. Claude Pinoteau se sert de sa solide expérience d'assistant-réalisateur dans le domaine pour diriger Lino Ventura en cavale à la fois pour rester en vie que pour régler ses comptes avec sa vie volée. En transformant l'environnement pourtant familier en terrain de chasse où le moindre agent ennemi peut surgir de n'importe où à n'importe quel moment (la couleur rouge de multiples fois mise en évidence pour accentuer notre inquiétude, un agent pouvant être une vieille dame, les rencontres au décès suggérés), Pinoteau nous plonge dans un climat de danger constant. La quête de Clément Tibère qui profite de sa fuite pour renouer les liens avec son passé au risque de le détruire lui offre un plus-valu d'attachement considérable en nous mettant face à la perspective de la perte de ce qu'il rattache à son ancienne vie innocente. Amenant à une séquence finale brillamment stylisée et expressive, en privilégiant l'évocation par l'image aux dialogues, Le Silencieux est un film à voir.