Votre avis sur Australia ?
0,5
Publiée le 9 avril 2023
Typiquement le genre de films que j'exècre. Ca va que je ne regardais qu'à moitié parce que sinon j'aurais pas tenu. Tout dans ce film paraît faux, que ce soit l'image horrible (on a constamment l'impression que les personnages sont collés par-dessus les décors) et absolument pas naturelle comme les personnages appuyés et complètement faux. Luhrmann tente de faire passer de l'émotion mais sort une histoire interminable avec le genre de final insipide de que je déteste, avec la belle musique violon bien mièvre et les plans sans fin sur les visages des acteurs les cheveux au vent, tous contents et dans le plus beau des mondes. C'est tellement artificiel que je n'en pouvais plus. Je peux comprendre que ça puisse toucher, mais je suis totalement hermétique à ce style cinématographique à l'humour moyen et aux émotions forcées par des jeux d'acteur exagérés et des séquences d'un ridicule rare. Et puis Over the Rainbow... Manque de bol c'est la musique qui me sort le plus par les oreilles. Avait-on besoin de 2h35 pour raconter ça ??

https://www.sebmagic.com/
3,5
Publiée le 27 avril 2019
Baz Luhrmann signe avec « Australia » son moins bon film et, pourtant, l'oeuvre est exceptionnelle ! Luhrmann n'a jamais fait un mauvais film, il en fait peu mais on peut aller le voir en toute confiance ! Je le trouve d'autant plus efficace dans ses remakes : rares sont les réalisateurs pouvant se détacher d'une oeuvre originale afin d'en faire un film unique et Luhrmann fait partie du lot. Il est d'ailleurs en haut du podium ! Il s'attaquera pourtant à des classiques que tout le monde connaît : « Roméo et Juliette », « Gatsby le magnifique » et, nul ne le contestera : c'est du jamais vu ! Plus fort encore, il parvient tout en se détachant de l'oeuvre originale à lui rester fidèle ! Là, je pense qu'il est le seul à pouvoir le faire ! Léonard Whiting et Robert Redford sont littéralement effacés par Dicaprio. Bon avouons que Dicaprio n'est pas n'importe qui et qu'il reste sans doute l'un des acteurs hollywoodiens les plus talentueux de notre temps mais le perfectionnisme de Baz Luhrmann est la raison principale de la qualité de ses oeuvres !
« Australia » est sans doute le film qui a eu le moins d'impact sur moi, il n'en est pas moins le plus personnel de son auteur ! Avant de retrouver sa collaboration avec Dicaprio, il poursuit avec Nicole Kidman qui attendait ce rôle avec impatience ! En réalité tous les protagonistes se réjouissaient de cette aventure ! Tous d'origine australienne, ils se sentaient personnellement impliqués ! Sachant qu'ils sont dirigés par l'un des plus grands cinéastes de son temps, les acteurs donnent le meilleur d'eux-même, convaincus qu'ils apparaîtront dans des plans prodigieux sous une photographie délectable !
Hugh Jackman fait une pause avec ses conneries de Marvel pour jouer dans un vrai film et force est de constater qu'il est bon, pas aussi bon qu'un Dicaprio ou qu'un McGregor mais bon ! Il forme avec Kidman un duo tellement attendu qu'il ne pourra que nous décevoir !
Une deuxième vision m'a permis d'apprécier l'oeuvre à sa juste valeur ! En réalité, si la première vision déçoit, il y est déjà possible d'en percevoir la qualité ! Trop d'attentes, ça amène souvent à sous-estimer injustement un film, c'est exactement ce qui se passe avec « Australia ». Les autres acteurs sont très justes, notamment le jeune Nullah qui crève l'écran ! Impossible d'oublier cette séquence où il semble arrêter le troupeau avec son esprit au bord d'une falaise !
Un film à voir deux fois, la deuxième vision permettant de se laisser bercer par la poésie connaissant plus ou moins les tenants et aboutissants ! S'il s'agit d'une oeuvre originale sur base d'une idée et d'un scénario de Luhrmann, on y savoure plusieurs clins d'oeil : « Autant en emporte le vent », « Le magicien d'Oz » etc...
Un grand moment de cinéma d'une intensité rare qu'on identifie à un cinéaste hors du commun !
2,5
Publiée le 5 juin 2023
C'est vraiment dommage car Baz Luhrmann est un de mes réalisateur préféré et tout ce que j'aime dans ces films n'est pas présent ici. Sa réalisation déjantée avec un montage frénétique n'est pas présente ici, c'est tellement dommage car la mise en scène est plate et ne raconte rien, la caméra bouge normalement, bref on ne ressent pas du tout la pâte habituelle de Baz Luhrmann. En plus de ça, il nous offre son film le plus long (2h40) et c'est un défaut car il y a pas mal de longueurs et on attend un peu la fin. Nicole Kidman est toujours excellente et Hugh Jackman est toujours banal, le reste du casting est aussi très bon. Le film bénéficie de décors sublimes et d'une belle photographie, des beaux décors et de beaux costumes, sans parler de la BO qui est elle aussi très cool. Mais qui a écrit ce scénario ?? Déjà le film se coupe en deux parties très distinctes car il change complètement de ton, mais ni l'une ni l'autre n'est divertissante, notamment a cause des dialogues niais et mals écrits. Bref, c'est tellement dommage que Baz Luhrmann conte ce film pas fifou dans sa filmographie quasi parfaite du coup, une réalisation plate et un scénario nul mais de bons acteurs et visuellement c'est joli.
0,5
Publiée le 14 février 2021
On pensait déja avoir vécu le pire avec ce réalisateur.... mais NON c'est encore plus faible.
A force de crever, il va ....... rien trouver....
Le désert dans sa splendeur. Pire le néant.
0,5
Publiée le 3 mars 2017
Ce film ne se lance jamais. Il a un effet terriblement soporifique. J'ai fini par abandonner au bout d'1h30 et encore j'ai donné largement sa chance au produit... Une narration dérangeante, du fantastique bidon et incroyable mélangé à de l'aventure, une romance mollassonne, une mise en scène dégueulasse qui pue le fake. Je n'ai même pas été touché par les paysages, c'est dire. Tout est raté !
3,0
Publiée le 4 juin 2021
Australia est une grande fresque romanesque, un film hollywoodien à très gros budget, un hommage au classique que sont Autant en emporte le vent ou West Side Story. Seulement, ce film manque d'authenticité, de sincérité et son seul atout est de narrer l'histoire d'un pays lointain et peu connu. Si le film avait sur se limiter à la partie lié au troupeau, il n'aurait pas été aussi grandiose mais au moins bien calibré et intéressant. La seconde partie guerrière est un sous Pearl Harbor et n'a que peu de liens avec la première partie. Dommage de détruire ainsi le travail initié durant la première heure et demie.
4,0
Publiée le 18 août 2024
Cette épopée romantique au cœur de l’Australie de 1939 met en scène une duchesse anglaise venu chercher son mari : propriétaire d’un cheptel de bétail qu’il veut vendre à l’armée anglaise. Voici la base du scénario qui va aller de rebondissement en rebondissement pour aboutir à une romance entre le driver et l’anglaise et la naissance d’une famille. Enfin le scénario va en plus exploiter la différence et l’inégalité entre les aborigènes et les anglais et australiens.
Pour appuyer son récit le réalisateur fait le choix d’utiliser Nala ( le petit garçon métis) comme narrateur de l’histoire.
La narration s’en trouve renforcée, surtout qu’Australia est une fresque riche entre drame et romantisme.
La thèmes sont abordés de façon riche et précise tout en gardant un rythme et une cohérence qui permet au spectateur de ne pas s’ennuyer.
Enfin il faut dire que le duo Kidman/Jackman fonctionne à merveille.
Une réussite.
1,5
Publiée le 25 novembre 2016
Humour peu recherché, romance qui ne colle pas, gestion du ranch et du troupeau bien trop longue dans une telle histoire... Finalement, la guerre n'arrive qu'après environ 2h de film !! Un bombardement en gros plans par des Zéros japonais. On est déçu d'autant de gros plans et explosions toujours en gros plans. Il faut déjà de patience pour arriver au début du conflit et il en faut encore pour terminer le film tant le visuel est moyen malgré la déco bien reproduite. Un potentiel mal exploité pour cette histoire.
0,5
Publiée le 23 novembre 2020
En temps normal je ne fais pas partie des allergiques au cinéma de Baz Lurhmann, des films très expansifs, haut en couleur et très tape à l’œil. Mais la... son Australia représente peut être tout ce que je déteste le plus au cinéma. Tout est artificiel, exagéré, ampoulé, non seulement c’est mauvais dans quasiment tous ses aspects mais en plus c’est assez méprisable dans le fond. Je passerai rapidement sur ce qui est est réussi, il y a quelques passages et plans (et vraiment pas beaucoup) qui arrivent à rendre compte de l’immensité et de la beauté de ce pays continent. Malheureusement beaucoup sont gâchés par des effets numériques surabondants dans lequel il manque de la vie. Bien souvent je me suis cru devant le récent Disney Live du roi lion (c’est criant au moment de la charge du troupeau de bovins), je ne crois pas à ce que je vois du coup je me désintéresse de ce que je regarde. Le film a aussi de gros problèmes d’écriture de ses personnages, chacun est vraiment une caricature difficilement supportable, la palme revenant peut être au méchant super méchant , mais vraiment méchant qui quand on croit qu’il a atteint le sommet de la méchanceté, refait un truc encore plus méchant pour bien montrer qu’il est méchant et que les méchants: c’est méchant. La bluette entre Nicole Kidman et un Hugh Jackman qui a bien du mal à trouver des chemise à sa taille est ridicule, et on sent que le metteur en scène s’en rend compte lui même en essayant de partir par moment sur un ton comique assez ridicule. Et puis il y a ce piège dans lequel Baz Lurhmann se jette volontairement qui est de vouloir refaire un autant en emporte le vent. A l’heure actuelle ou le film sur les trépidations de Scarlett O’Hara refait polémique il est quand même assez curieux de voir un film si récent refaire les mêmes erreurs. Car il ne suffit pas d’un encart au début et au début de la fin de ce Australia pour signaler que le peuple aborigène a été bafoué par la colonisation pour faire un film qui pendant deux heures et demie dit le contraire. Il ne s’intéresse jamais aux aborigènes, ils les évoquent tout juste comme faisant partie du décorum en cela le film est parfaitement méprisable alors que dans ces autres aspects il est juste médiocre.
3,0
Publiée le 19 septembre 2020
Sorti en 2008, « Australia » ne cache à aucun moment sa volonté de rendre hommage aux grands films Hollywoodiens de la « belle époque ». Du coup, pour parvenir à ce niveau de qualité, le cinéaste Baz Luhrmann (« Gatsby le magnifique », « Moulin rouge ») met les petits plats dans les grands pour tenter de nous en mettre plein la vue. Malheureusement, même s'il fait preuve d'une indéniable maestria technique, son enveloppe budgétaire n'est probablement pas à la hauteur de ses prétentions de départ. Du coup certaines images, visiblement tournées en studio, viennent un peu gâcher la carte postale qui paraissait si belle au départ. Un peu déçu, on se rabat forcément sur le scénario... qui nous présente une bonne vieille histoire « d'amour impossible » un peu convenue et sans grande imagination non plus. Pourtant, la magie du cinéma fonctionne malgré tout, la sublime Nicole Kidman parvenant à sauver cette situation bien mal engagée au départ. Elle séduit donc facilement un Hugh Jackman, visiblement conquis d'avance. Pour faire court, ce film plaira sans doute aux amateurs de romance « un peu facile » et les autres se diront sans doute que l'idée de départ, aussi louable soit elle, cache tout de même une petite supercherie... à vous de voir !
5,0
Publiée le 11 février 2021
"Australia" est un magnifique film mêlant western, aventure, romance, drame, guerre. C'est un "Autant en emporte le vent" version australienne avec une pincée palpitante de "Pearl Habor".Je suis resté scotché face un beau spectacle émouvant, riche en scènes d'action et de romance !J'étais à bouche bée face aux paysages australiens !Des coups de coeurs! Le scénario de film est bien ficelé et rythmé, ce qui m'a permis d'oublier que le film dure 2h30! Les personnages joués par Nicole Kidman et Hugh Jackman, sont attachants ! Je note la performance de Brandon Walters qui joue très bien le rôle d'un petit garçon aborigène. Epoustoufflant, ce garçon! 2H 30 de Bonheur et de beaux paysages! Ce film évoque la cruauté des Australiens face aux aborigènes durant le 2e guerre mondiale : les petits aborigènes sont enlevés pour les éduquer et les intégrer dans la société, ce qu'on appelle "Générations Volées" ! Superbe film ! A voir !
2,5
Publiée le 12 novembre 2015
Amour, humour, western, guerre, ce film mélange tous les genres mais aucun thème ne parvient à captiver vraiment. Il tient plus de la superproduction Hollywoodienne racoleuse que du drame Australien malgré ses données historiques intéressantes notamment sur le peuple aborigène. Décevant pour un budget aussi colossal.
2,5
Publiée le 22 avril 2020
Film tres long, un peu chiant et ennuyeux. L image et la mise en scène est belle, l histoire en elle meme pas excessivement captivant. Le réalisateur fait encore une fois un film assez personnel auquel on adhère ou pas, ce n a pas ete mon cas dommage.
2,0
Publiée le 6 février 2017
On s'ennuie. C'est simple, on s'ennuie. Bien trop long et énormément de longueurs, on ne retrouve pas du tout la flamme de Baz Lurrhman.
4,0
Publiée le 12 août 2021
Par ses artifices grandioses, le cinéma de Baz Luhrmann réussit deux exploits : prolonger l’âge d’or hollywoodien qu’incarnaient ces grandes fresques de plusieurs heures aujourd’hui vénérées, plonger au plus profond de l’humain. Et s’il parvient à marier les deux et atteindre la grâce, c’est parce que ses films, au-delà d’être des modèles dans l’art de raconter une histoire, mettent en scène des conteurs qui rappellent le caractère essentiel de la transmission d’un récit porteur de valeurs communautaires et utilisant pour cela la magie d’un lieu ou d’une terre, les passions qui animent les personnages et les péripéties qu’elles occasionnent. Luhrmann accorde au sacré une place de choix, un sacré souvent profane qui se heurte aux cultes institués – en l’occurrence ici le catholicisme missionnaire – pour révéler l’emprise qu’il exerce sur eux, une violence et un aveuglement qui le conduisent à perdre de vue la communication avec la puissance supérieure, peu importe son nom. Les multiples retournements de situation, la reconstitution d’une période meurtrie par la Seconde Guerre mondiale, l’amour naissant entre un homme et une femme, tout cela ne conduit pourtant pas Australia à délaisser sa figure de chamane : il est partout, et lorsqu’il n’apparaît pas explicitement sa présence se ressent ; Nullah, dans un constant dialogue avec lui, constitue son émissaire privilégié, ses chants préservent le lien fragile entre les êtres qu’il affectionne et qu’il sait destinés à accomplir de grandes choses. Aussi, la puissance surnaturelle du long métrage résulte-t-elle en partie d’un éloge de la beauté de la nature : le directeur de la photographie, Mandy Walker, offre à chaque plan sur les paysages australiens des perspectives d’immortalité que redouble l’initiation du personnage de Sarah. Apprendre à vivre en Australie exige de réapprendre à « voir » et ne plus se contenter de « regarder » : ces propos, tenus par Nullah, traduisent l’ambition esthétique du cinéaste, à savoir donner à vivre une culture menacée par la modernité et les bombes, la donner à vivre en la donnant à voir. L’art de Luhrmann, art de la vue et de la vision, recouvre alors l’essence même du cinéma : l’ampleur des mouvements de caméra, les ralentis iconiques, le faste des costumes, le manichéisme d’ensemble, les registres pathétiques et tragiques, la partition musicale qui ne recule pas devant la grandiloquence... Nous sommes au spectacle, du latin spectare, « regarder avec insistance » jusqu’à « voir » et être absorbés par des vues qui se changent en vision organique. Australia est un grand film porté par des acteurs talentueux.
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