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    Amarcord
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    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2024
    Une chronique historique d'une ville italienne sous le régime fasciste de Mussolini. Et pour cause, l'histoire du film se déroule intégralement entre deux volées d'aigrettes annonçant la fin de l'hiver. Question qui tue : "Amarcord" est-il une perfection comme pouvait l'être "La strada" ? La réponse est non, mais qu'importe. On croit totalement à cette histoire. Car en dehors des personnalités dépositaires du pouvoir, ou anciennement dépositaires (Princes, Émis, Chemises Noires) dépeintes de manière volontairement caricatural, les gens du peuple (que ce soit les riches, les mondains et mondaines, les pauvres ou les putains) sont décrits dans leurs jus. Leur caractère et les relations qui peuvent se nouer entre eux sont purement authentiques, si bien que l'on n'a jamais l'impression d'avoir à faire à des comédiens et des comédiennes. A ce titre, la première heure du film (et même un poil plus) est un modèle d'écriture, d'inventivité et de percussion, à l'image de dialogues qui ne manquent pas de sel. Là où la deuxième heure, optant pour un ton un peu plus intime, est un peu plus faible. Mais, tout cela est bien peu de choses car, en terme de mise en scène, vous avez à faire à l'un des accomplissements les plus abouti de Fellini.
    Julien Weber
    Julien Weber

    63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Je ne suis pas très Fellini, ma famille oui. Mais Amarcord, leur préféré, je reconnais qu'il a tout. J'y ressens une sorte de résumé cinématographique des films classiques italiens des années 50/60, hommage, certes plus canaille, aux Mastroianni et autres, plus espiègle, et finalement extrêmement plus vivant. Cependant la folie de Federico est mieux contenue ici que dans ses autres oeuvres et c'est ce contraste, cette nuance que j'admire dans ce film terriblement nostalgique et touchant.
    leo leo
    leo leo

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Le film parfait est celui qui est plein de défauts, c'est ce qui le rend authentique et humain. C'est pour cette raison que Amarcord est un chef-d'œuvre incontestable, car c'est à la fois une comédie et un cinéma exigeant.
    Marty
    Marty

    21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2021
    Une fresque superbe portée par des souvenirs d'enfance. De belles images, des outrances, de la farce
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2021
    De toutes les œuvres de Fellini Amarcord semble être celle qui provient de la partie la plus pure, la plus innocente et la plus nostalgique de l'esprit de Fellini. Né de ses souvenirs d'enfance à Rimini Amarcord est le compagnon de son film précédent Roma. Il s'agit principalement d'un groupe de jeunes garçons dans l'Italie fasciste d'une collection de souvenirs et d'événements qui s'enchaînent de manière presque onirique de la fin d'un hiver à la fin du suivant. C'est aussi un film chaleureux accueillant et attachant l'un des méandres les plus faciles à aimer que Fellini ait jamais fait dans son cerveau. Les gens se laissent porter par les rêves les histoires et les mensonges. Le vendeur de rue local Biscein affirme que lorsqu'un riche sultan étranger est venu séjourner au Grand Hôtel il a fait l'amour avec vingt-huit des trente femmes de son harem. Les habitants de la ville se réjouissent de la puissance de l'État italien lorsqu'ils sortent tous à la rame en Méditerranée au milieu de la nuit pour voir passer l'énorme paquebot de l'État le Rex. Les garçons ont tous des fantasmes qui contribuent à élever leur petite existence dans cette petite ville. Il y a tant d'amour dans ce film pour les personnages et le décor et pourtant la satire de Fellini s'attache à tout en même temps. Il est évident que Fellini éprouve des sentiments merveilleux envers les personnes qu'il a laissées derrière lui mais il semble fermement attaché à l'idée qu'elles doivent rester là pour lui. Amarcord est comme une couverture chaude. Plein de personnages merveilleusement dessinés tournant tous autour les uns des autres avec un thème central pour lier le tout. C'est probablement le film de Fellini le plus facile à aimer et en tous c'est mon préféré...
    Yalfy
    Yalfy

    1 abonné 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2021
    Une autobiographie drôle et poétique de Fellini, évocation grotesque des cérémonies fascistes italiennes.Les fascistes donnent de l' huile de ricin à leurs opposants.Rimini devient absurde avec son motocycliste qui revient en permanence.Magnifique musique de Nino Rota.magnification des femmes grosses
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Les souvenirs trépidants d’un adolescent italien pendant la montée du fascisme. Des scènes mémorables et crues d’une grande drôlerie (le repas familial), quelquefois répétitives, une certaine nostalgie et l’amour omniprésent. Bonne musique.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 065 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Une déception. La mise en scène de Fellini est superbe, d'une maitrise rare et la photographie l'est tout autant. On sent bien qu'il a voulu dresser par touches impressionnistes, le portrait d'un lieu, d'une époque, celle des années 30 de son enfance,et qu'il donne vie à quelques personnages. C'est sur ce dernier point que le bat blesse. Il sait troquer des silhouettes, leur donner des atours pittoresques, de la belle fille du village au maire fascisant en passant par le père de famille autoritaire et colérique. Mais, à aucun moment, il ne donne d'épaisseur à ces personnage. L'émotion s'en ressent, même les gamins ne nous touchent guère et l'humour est plutot rare. On est devant un grand spectacle, avec des scènes formidables comme le passage du Rex, ou le feu de joie du village mais on est peu concerné.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2020
    Amarcord ou ”a m’arcord” : ”je me souviens” dans le dialecte de Rimini avec lequel Fellini a grandi, lancé tel un eurêka romain par un réalisateur qui a mis le doigt sur l’épicentre de sa passion pour la Rome entre deux âges. Il faut dire qu’il était assez inavouable : c’est avec le salut fasciste, qui était aussi celui de la Rome antique, qu’il montre la direction de son histoire. Regret et jubilation, il se l’avoue et en fait… un truc. Un truc bien à lui.

    Il a longtemps usé de l’allusion pour nous faire hésiter quant à sa propre opinion et nous aider à suivre ses digressions. Amarcord est beaucoup plus franc et mature, délicieusement pince-sans-rire, et aborde l’impudeur sans en faire preuve lui-même, ce en partie grâce à un montage sévère coupant souvent la parole. Il est aussi rempli à ras bord d’allusions et de bons mots qui me font voir d’un œil ironique l’avis ”éclairé” des grands critiques : mes propres petites connaissances d’italien me montrent tout ce que je ne comprends pas et que je suis condamné à cautionner souvent sans savoir pourquoi.

    La bêtise humaine, thème exploré dans d’autres de ses classiques tels 8 ½ sous leur apparat décadent, a ici des airs de fatalité sans sophistication nous ramenant au naturalisme de ses premières œuvres. De multiples univers bourgeonnent autour d’une année à laquelle ne manque que Vivaldi pour transformer les saisons en véritables chapitres, chacun avec son humeur et son apparent dédain pour un tout cohérent qui, au final, est rendu parfaitement dispensable par un Fellini si éloigné de ses créations les plus spectaculaires que le slogan doit proclamer sans conviction : ”le monde fantastique de Fellini !”.

    Entre voies romaines et Mille Miglia modernes, Amarcord est la rétrospective bienvenue qui concilie en apparence tout ce que Fellini nous a déjà transmis, une convergence dense de familles pittoresques (vous auriez raison de reconnaître ici le mot italien pour ”peintre” !), d’humour noir et de parodie. Un achèvement, certes, mais n’enterrons pas l’homme trop vite !

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Dès les premières notes de Nino Rota, on s'évade dans l'imaginaire italien, rempli de nostalgie, de "fantasia" irremplaçable, sortie tout droit de la tête de Fellini. Les scénettes s’enchaînent les unes aux autres, même sans vrai fil conducteur, autre que faire resurgir l'Italie des années 30, tourner en ridicule le fascisme, l'école, l'Eglise et la petite vie provinciale de l'époque. La deuxième partie est un peu longuette, mais comment oublier le passage du paquebot, le frère dérangé dans l'arbre, la confession des ados, la poitrine de la buraliste et Magali Noel en Gradisca. Quelle créateur de tableaux vivants plein d'humour et de tendresse et quelle mise en scène évidente de facilité! C'était un des marqueurs de la belle époque du cinéma des années 70. Cinema - novembre 2019
    karpathakis y
    karpathakis y

    25 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Pour moi la plus belle B.O. écrite par Nino Rota ! Je ne sais pas si c'est le meilleur, mais Amarcord est mon
    Fellini preferé, pour bien des raisons...nous sommes en Italie mussolinienne, mais c'est la grande nouba dans cette petite ville de province, traversée par un motard fou. Avec cette oeuvre on est en plein délire... Un type à bicyclette essaie de nous raconter l'histoire de la ville et tout le monde ce fout de lui, des gosses complètement barjos, qui ne pensent qu'à "ça", vont à l'école et pètent en classe, pissent dans des tuyaux de papiers, s'échappent en douce...La plupart des acteurs sont inconnus et le resteront, ou comme Alvaro Vitali, commencera une carrière avec Fellini et finira dans d'abominables nanars, mais tous ont des "gueules" infernales, edentés, grosses lunettes (les profs sont incroyables)...Mais le peu d'acteurs "réels" sont fantastiques: Ciccio Ingrassia qui joue Teo, l'oncle « fou » de Titta, et qui veut absolument une femme et le crie du haut d'un arbre, Maria Antonietta Beluzzi et son opulente poitrine (aussi dans Huit et demi), ou la grande Magali Noël (La dolce vita, Satyricon) en Gradisca, pin-up de province. Ce n'est pas racontable comme film. Il faut le VOIR ! Et puis il y a le fascinant passage, au large, de ce mystérieux transatlantique....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Avec Amarcord, Fellini se paie un voyage au pays de son enfance. Le titre est sans équivoque puisqu’il signifie en bon français : Je me souviens et le bel l’adolescent qui incarne Fellini à l’éveil du printemps est le seul personnage qui semble tout à fait normal. Tous les autres qui entourent ont quelque chose de grotesque comme si leurs traits grossissaient à travers la mémoire du réalisateur La grande force de l’univers cinématographique du maître italien est de conjuguer caricature et vérité et avec Amarcord, il donne la preuve qu’il est en plein contrôle de sa signature. Le père, la mère, le grand-père sont savoureux, Magali Noël en Gradisca qui rêve d’un amour Hollywoodien et qui finit par marier un carabinier bien ordinaire est parfaite. Certains personnages épisodiques offrent des numéros clowns particulièrement tordants, je pense notamment au professeur de diction, à l’oncle un brin fêlé et bien sûr à la plantureuse vendeuse de tabac. On en arrive à se demander où est-ce qu’ils réussissent à pêcher tous ces acteurs aux allures aussi inimaginables. Le film est une suite de souvenirs plus ou moins développés où le burlesque côtoie le drame. Il n’y a donc pas vraiment de construction dramatique ou de développement de l’action menant à un dénouement. La faiblesse d’une telle structure apparaît lorsque des tableaux moins punchés se succèdent. Amarcord n’évite pas tout à fait le piège, mais dans l’ensemble, la magie fellinienne agit et certaines images font en sorte que nous aussi on se souvient.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2017
    Treize années après La Dolce Vita, Federico Fellini capte à nouveau Rome, que ce soit, pour lui, celui d'hier ou d'aujourd'hui et met en scène une fresque où il filmera la capitale italienne sous tous les angles.

    Si l'absence de structure narrative et de fil conducteur dans Satyricon m'avait dérangé, ce n'est aucunement le cas avec Fellini Roma, où le metteur en scène donne sa vision, en partie autobiographique, de Rome. D'abord lorsqu'il y a posé pied en 1939, puis à l'époque où il tourne le film, proposant une passionnante suite de tableaux d'une incroyable puissance visuelle (et à nouveau sublimée par la musique de Nino Rota), et ce dans tous les segments, que ce soit lorsqu'il évoque le passage du Rubicon par Jules César ou les music-halls d'antan.

    Il orchestre les divers segments avec brio, trouvant toujours le bon équilibre et les rendant tous passionnants et surtout hypnotiques. L'une des principales réussites de l'oeuvre se trouve dans sa mise en scène où le cinéaste italien met en place une ambiance tour à tour mélancolique, charmante, grotesque, satirique, inquiétante ou encore lyrique. Il ne laisse jamais indifférent tandis qu'il évoque, plus ou moins vaguement, de nombreux sujets et personnages mais toujours avec immense puissance, tandis qu'il filme Rome sous plusieurs angles, évoquant en même temps une cité intellectuelle, d'illusions mais aussi d'horreur, notamment dans sa dénonciation du fascisme, mais c'est toujours de manière fascinante qu'il le fait.

    Esthétiquement c'est magnifique, il met en scène une Rome éternelle et fait preuve d'une vraie science du détail, à l'image des remarquables passages dans les intérieurs de maisons des années 1940 ou dans le music-hall, faisant partie de ces passages fort mémorables. Il capte merveilleusement les différents contextes mais aussi les moeurs de deux époques révolues, tout en se montrant audacieux, notamment dans la vision de son présent, où il met en scène une incapacité à conserver le passé (le magnifique passage lors des travaux pour le métro). Sans début, ni fin, Fellini Roma témoigne de l'amour et la passion de son réalisateur pour cette ville et la vie que l'on y trouve.

    C'est au coeur d'une Rome intemporelle que nous emmène Fellini, pour un passionnant et fascinant voyage entre deux époques où il évoquera l'humain, le théâtre ou la politique en nous faisant passer par tout un panel d'émotion.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Amarcord est un film de Fellini pas mal.
    Je n'apprécie pas trop les films de ce réalisateur et celui-ci est sans doute un de ceux que je préfère (si ce n'est mon préféré).
    L'histoire, s'il manque un peu de fil conducteur est assez intéressante et le traitement de la montée du fascisme en trame de fond est subtil.
    La première partie est assez marrante, inventive. Les gamineries de enfants sont très amusantes. Les fêtes de villages et les cérémonies militaires sont divertissantes. On s'ennuie un peu plus durant la seconde.
    Les acteurs jouaient assez naturellement.
    Le film bénéficie de très beaux décors, sublimant l'Italie de l'époque.
    J'ai bien apprécié.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2016
    Il y a une certaine laideur chez Fellini qu'il faut accepter. Ici la laideur des personnages (casting de moches?), des dialogues bruts, des images foisonnantes peu attractives. Un film beaucoup trop long qui aligne des situations ennuyeuses, ridicules, et des scènes affligeantes. Film grossier et vulgaire.
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