Difficle de noter/critiquer ce film quand on a lu le livre. Je pense que l'on ne peut mettre des images sur ces mots. Il me semble cependant que le film est réussi... certaines scèneset certains sons font revivre l'émotion que l'on a eu en lisant. Il a au moins le mérite de faire connaitre l'histoire pour ceux qui ne lisent pas... pour moi le livre restera un moment intense et inoubliable... lisez-le !
La lanteur des scènes, pas toujours dialogués, nous laisse le temps d'admirer la vie et sa beauté. Des paysages sans bruit, juste la vie. On se laisse entraîné, par moment ça nous révolte quand on croise sur notre chemin des gens pas toujours sympathique mais c'est aussi ça la vie.
Un film émouvant racontant l'odyssée tragique d'une famille à la recherche d'eau dans le désert africain. Un film qui fait réflechir sur notre qualité de vie d'occidentaux et notre implication dans le problème de l'accès à l'eau. Bravo à BAC films, le distributeur qui a fait un choix courageux en décidant de soutenir ce film, bravo à l'Arlequin, un des 2 seuls cinémas parisiens à mettre ce film à l'affiche, film loin des superproductions hollywoodiennes, mais qui est bien plus enrichissant, bravo enfin à tous ceux qui lui consacreront 1h36 de leur temps. Une notation max de 4 étoiles donc pour encourager ce type de projet cinématographique.
A l'image de son titre, ce film est de toute beauté. Il nous relate l'histoire d'une famille vivant dans le Sahel qui doit partir à cause de l'avancée des déserts. La suite donne lieu à un portrait d'une Afrique déchirée par ses conflits, son insécurité mais aussi toute sa beauté et la force de leurs habitants. La mise en scène très sobre est cependant réussie malgré quelques longueurs. Un drame humain et très poignant !
Si vous avez chialé devant "Rémi sans famille", là vous allez carrément vous jeter par la fenêtre tellement c'est triste. "Si le vent soulève les sables" raconte l'histoire d'une famille africaine qui enchaîne, en un temps record, les pires malheurs possibles et imaginables. On aurait pu légitimement s'attendre à un film pédagogique, surtout au vu des institutions ayant mis la main à la poche pour financer sa réalisation. Les thèmes de l'eau, de la guerre civile ou encore du rôle de l'ONU sont bel et bien évoqués. Seulement, ils ne servent que de background à une histoire-kleenex. Car le fond de commerce du film, c'est les larmes. L'intrigue s'avère certes magnifique, poignante, troublante... bref tout ce que l'on pourrait espérer d'un bon mélo. Mais au bout d'un moment on sature. Par ailleurs, le manque de rythme nuit à l'intérêt du film. Il faut lutter contre le sommeil, à défaut de lutter contre la soif, en particulier dans le dernier tiers terriblement soporifique. En résumé, un beau film mais qui manque de profondeur politique et de dynamisme.
Film très humain, triste et beau comme ce désert qui empêche la vie, l’enlève ou la rend impossible à cause du manque d’eau dans ces pays africains défavorisés -souvent en proie aux luttes et guerres intestines. Quel dommage qu'aussi peu de gens voient ce film pourtant important !
Très bonne surprise que ce beau film totalement confidentiel, sur la thématique du manque d’eau potable en Afrique.
Hansel filme l’errance d’une famille dans le désert à la recherche de puits. On est loin du misérabilisme et de la bonne conscience des films hollywoodiens : tout est sobre, pudique, le récit ménage de beaux moments de poésie dans les paysages désertiques et des accélérations de rythme fulgurantes (il y a dans ce film l’une des scènes à suspense les plus tendues que j’ai jamais vues…).
Le fait que ce film d’auteur très accessible au grand public soit si peu distribué est tout bonnement scandaleux…
J'ai vu ce film hier soir. Peu de dialogues tous les sentiments passent par les gestes des comédiens. Cette petite fille est incroyable dans son rôle. On devrait passer ce film dans les collèges.
Une famille africaine partie en exode se décime peu à peu Etre bouleversé et révolté par les difficultés, la destinée tragique des personnages Lire le livre duquel est tiré le film : Chamelle, de Marc Durin-Valois
Un bon film qui nous fait passer par pleins d'émotions contradictoires... même le desert ( acteur principal du film) joue trés bien. A voir, a voir, a voir
Il serait aisé de dire du mal de "Si le vent soulève les sables" ; trop lent, trop peu distrayant, des acteurs qui ne parle pas assez bien – ou trop bien -, etc. Mais pourquoi s'arrêter à de telles bassesses face à un film d'une telle sobriété, d'une telle pudeur, et doté d'un message aussi simple et beau : que sont prêt à faire les gens pour leur survie et la survie de ceux qu'ils aiment ? Pour aborder le film de Marion Hänsel, il faut mettre de côté la vie qu'on mène dans nos sociétés modernes, mais surtout, il faut oublier les petits soucis de la vie de tous les jours que nous grandissons toujours à l'extrême ; car dès les premières minutes, le film vous confronte à un problème bien plus grave : le manque d'eau de certains peuples en Afrique. L'eau est ce qui est essentiel dans notre vie ; et le point le plus fort du film – et de sa brillante réalisatrice avant tout – est de nous être adressé : je ne crois pas que le film soit là pour qu'on s'apitoie sur le sort de ces pauvres gens, mais plutôt pour nous donner une bonne claque, pour nous réveiller face à ce que nous sommes en train de faire à notre planète, et pour nous crier : "Voilà à quoi vous allez être confronter si vous continuer dans cette lancée !". Ensuite, il y a la problématique de l'homme dont le seul but est de protéger sa famille et qui doit faire un horrible choix entre ses enfants pour pouvoir sauver le reste. C'est extrêmement tragique, et de nouveau, c'est tellement loin de nous ; mais pourtant Marion Hänsel nous émeut par sa capacité à rendre chaque scène de ce genre très simple, où la douleur flotte dans l'image par des plans fixes et aucune musique rajoutée qui gâcherait la scène ; d'autre part le jeu des acteurs, très humain, est également troublant. Et la lenteur du film est essentielle : leur vie dans ce désert en quête d'eau doit être extrêmement lente sous un soleil de plomb. A côté de tout cela, Marion Hänsel nous livre un spectacle visuel très riche et très beau avec de grand pano
Il faut avoir du courage pour aller voir ce film après que la critique nord comme sud lait ainsi laminé. Trop belle photo, dit-on. Abondance de biens de la nature nuirait ? On dit aussi que ce film est très formaté dans ses dialogues en français dune grande correction. En gros la théâtralisation franco-belge hyper sponsorisée des drames de lest africain passe mal. Il est vrai que ces gens qui avancent tête nue dans le désert, cest un peu maladroit. On a reproché aussi à Marion Hänsel davoir tout décontextualisé politiquement. Elle a choisi de filmer le drame dun exode dans des contrastes arides. Peu de mots, peu dhystérie face à la barbarie. Juste une lente avancée et une mise en question des choix. Un film très silencieux dans lextrême violence. Ce choix confère au film une grande intensité, une leçon de vie et de cinéma. Les boulimiques du fast-food cinématographique se plaignent de la lenteur du mouvement. Quils aillent revoir un taxi pour Tobrouk ! Ici, cest un chemin intérieur vers le doute absolu dun homme et le regard aigu de sa fille. Cest une proposition très forte de mise en scène dramatique. Recommandé pour qui sait poser un regard et non un jugement.
2 étoiles pour le courage qu'il faut pour monter un tel projet. Il faudra également un peu de courage pour le spectateur pour choisir d'aller voir ce film. L'atmophere est dramatique. Les heros sont de parfaits innocents qui vont vivre une série de péripéties sous des latitudes où un être humain ne vaut pas cher. Un film qui ne veut pas donner de leçon et dont la seule morale tient dans le lien qui s'est créé entre un père et sa fille.