Ahh Renny Harlin, on ne sait jamais trop sur quoi on va tomber avec lui, capable du meilleur comme du pire. Avec son Cleaner, il nous livre pour le coup un sympathique thriller au postulat de départ original et bien trouvé. Passée cette surprise, l'ensemble devient classique avec son lot de fausses pistes et rebondissements. Si on passe sur le lot d'incohérences et à l'aide d'une durée assez courte et à un casting solide, on peut passer un bon moment.
Cleaner est un film réalisé par Renny Harlin et sorti en 2007. Ce long métrage est un thriller efficace avec une brochette d'acteurs assez incroyable (Samuel L. Jackson, Eva Mendes, Ed Harris, Luis Guzman) qui est secondée par Keke Palmer qui est émouvante dans son rôle de fille en recherche de filiation. L'idée de départ du scénario est vraiment intéressante mais on peut reprocher au film une certaine facilité, il glisse vers une résolution assez classique que l'on peut deviner en cours de visionnage. Concernant la réalisation, elle est peu marquante voire même désagréable par instant (notamment les transitions entre deux plans qui semblent sortir d'un autre temps). Reste un film court, agréable à regarder, pas marquant mais recommandé pour passer un bon moment.
L'idée de base est bonne, et pour une fois le film de Harlin est plus sobre qu'à l'accoutumé, on a du lui mettre la bride au cou et il n'a certainement plus autant de budget que pour ses premiers blockbuster, alors il se concentre sur son histoire, et elle aurait mérité un traitement un peu moins conventionnelle et un rebondissement plus crédible. On comprend assez vite qui va être impliqué, le scénario est formaté comme savent si bien le faire les américains, et ce qui aurait pu être un très bon polar, devient une série B parmi tant d'autres. C'est dommage car tout est bien amené et l'histoire de base est originale.
Un ancien policier qui s’est reconverti dans le nettoyage de scènes de crime se retrouve manipulé : le meurtre dont il efface les traces n'a jamais été signalé à la police. Son ex partenaire au passé trouble mais parrain de sa fille lui vient en aide. L’ambiance est sombre et glauque, le graphisme des scènes de nettoyage sublime les couleurs et le montage est nerveux avec des plans audacieux qui se succèdent donne un rythme soutenu. Samuel. L Jackson en père attentionné et ancien flic acculé est convainquant tandis qu’Ed Harris est toujours aussi bon.
Un bon film plutôt bien foutu jusqu'aux moindres détails avec un casting solide. Seul bémol, certains dénouements plutôt prévisibles juste en regardant le... Casting pour deviner le méchant. Ce film se laisse voir plutôt avec plaisir.
Dommage, ça partait plutôt bien. Un casting alléchant et un postulat de base intrigant, il y avait de quoi faire un bon thriller. Las le suspens est quasiment systématiquement désamorcé (dès qu’on voit débarquer Ed Harris en fait) jusqu’à une fin qui semble vouloir participer à un concours de la plus grande improbabilité. Renny Harlin dans une période très creuse depuis longtemps tient tout juste l’ensemble pas aidé par une photo bleutée typique de la fin des années 2000. Ça occupe pendant une heure et demie, rien de plus.
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1,0
Publiée le 12 mars 2021
Tom Cutler (Jackson) est un policier à la retraite qui travaille maintenant comme sois disant nettoyeur de scènes de crime. Dans son dernier travail il nettoie une nouvelle scène de crime et détruit les preuves sans savoir que le crime n'a pas été officiellement déclaré. Tous ça ne peut pas être bon dés le début. Quand vous entendez parler de vrai nettoyeurs lorsqu'il s'agit d'un coup de la mafia ou d'un gang ou d'un vrai nettoyeur les corps sont enlevés donc la zone est nettoyée. Cette fois-ci c'est différent Tom Cutler travaille avec la police pour nettoyer après que la police ait fait son enquête sur une scène de crime. Quelqu'un doit le faire car vous savez que la police ne le fera pas. C'était presque un vrai thriller mais il y avait un manque notable de tension, de suspense et le rythme était trop lent. La musique n'a pas aidé car j'ai remarqué qu'elle était plus appropriée pour regarder des gens faire un long voyage. Vous savez de la musique de voyage comme dans les avions...
En fait, c'est très plat et ça ne démarre jamais vraiment. Ce film est une gigantesque scène d'exposition suivi d'un élément perturbateur puis directement de la résolution (et osez dire du mal du twist d'Alien : Covenant après ça !). Si il y a de bons acteurs au casting, ils se contentent du minimum syndical. Vraiment pas top.
L'idée de départ est vraiment bonne, reprenant le principe de "Léon", un nettoyeur de scènes de crime qui se retrouve piégé lorsqu'il nettoie une scène d'un crime qui n'a pas été découvert par la police. Du coup, lui seul connait la scène de crime mais la femme de l'homme assassiné comme la police commencent à se poser des questions sur lui. Si l'idée est intéressante, l'exécution l'est moins et l'histoire devient rapidement prévisible. Il n'y a pas vraiment de surprise et c'est dommage, parce qu'on aurait vraiment pu avoir un thriller de premier ordre.
Lorsque Renny Harlin tourne un bon film, il le doit au hasard. Le reste du temps, il tourne des bouses dont "Cleaner" en est le parfait exemple. Clichés à la pelle, réalisation vraiment laide (le pire, c'est qu'il essaye de copier "Seven"!!) et des rebondissements pitoyables car on les avait vu venir dès le début, "Cleaner" se révèle aussi superficiel que stupide et même les comédiens ne peuvent rien y faire. Vraiment nul et carrément chiant!!
Encore un film qui commence bien, puis ça se gâte. L'idée de départ est vraiment brillante mais ensuite on rentre dans les grands clichés du genre. Le final, d'ailleurs, est d'un classique sans nom ! En fait, la trame du scénario, à la base tout ce qu'il y a de plus simple, est rendue inutilement complexe pour tenir la durée. Heureusement, il y a quelques scènes sympathiques spoiler: comme celle des retrouvailles des anciens camarades de promotion avec l'explication du travail de chacun dont celui très atypique du héros . Le réalisateur Renny Harlin a eu sa période de gloire dans les années 90 (« 58 minutes pour vivre » (Die Hard 2, 1990), « Au Revoir, à Jamais » (The Long Kiss Goodnight, 1996)) et en est maintenant réduit à « cachetonner » pour des produits de consommation courante comme Hollywood en fabrique à la pelle. Dommage.
Samuel L Jackson fait un bon boulot en composant un personnage de père et flic rangé et installé dans son job et sa routine et l'idée de départ est maline mais l'intrigue que l'on nous propose de suivre ensuite est tout simplement insignifiante en terme d'enjeu et par ailleurs bien embrouillé, mal raconté, des noms fusent dans tous les sens, de nombreuses allusions au passé du héros font de même et finalement on ne comprend pas grand chose à ce qu'on nous raconte jusqu'au dévoilement qui m'a laissé plutôt indifférent. Ed Harris n'apporte pas grand chose au film et l'ensemble est assez plat en matière de réalisation, et les manies du réalisateur sont plus agaçantes qu'autre chose à la longue.