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Yannickcinéphile
2 437 abonnés
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3,0
Publiée le 11 avril 2016
Cortex est un film plutôt plaisant, qui malheureusement aurait pu être plus intense et plus surprenant dans son dénouement. Ça reste propre, mais très perfectible. Il faut bien reconnaître que le film est assez lent. Certes il faut bien présenter lieux et personnages, mais c’est quand même assez longuet, et en plus les personnages ne sont finalement pas si bien présentés que cela, à l’exemple de celui de Yves Pignot finalement qu’on oublie immédiatement. Cette relative lenteur dessert une enquête agréable à suivre mais manquant de tonus, et surtout c’est la gradation du film qui en prend un coup. C’est limite si le final n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe car le film n’est pas monté en régime. C’est réellement dommage car le contexte est intéressant, l’affaire est bien vue, mais ce n’est pas assez tendu et ça manque de suspens aussi. Le casting est agréable, et surtout André Dussollier est en effet impeccable. Acteur solide, il le prouve encore une fois ici avec un rôle complexe qu’il porte à merveille, et le film tourne beaucoup autour de lui. Les autres acteurs forment un ensemble convaincant, mais le grand nombre de personnages fait qu’ils ont de petits rôles et pas toujours très travaillés. Mais enfin les acteurs sont efficaces dans ce métrage et lui donne beaucoup de sa saveur. La réalisation de Boukhrief est appliquée. Surtout le film dispose d’une photographie vraiment intéressante (très bon usage de l’éclairage notamment), et d’une ambiance réussie (très bon usage du vent par exemple qui donne toujours de la vie à un film). Le métrage respire, est c’est vraiment bien vu. Reste le côté un peu statique de la mise en scène. Bonne bande son en revanche, discrète mais bien perceptible. Clairement en général Boukhrief fait des films esthétiques, et Cortex ne déroge pas à la règle. C’est du travail propre et bien emballé. Le scénario est ambitieux par son cadre, mais malheureusement malgré une bonne interprétation il y a beaucoup de loupé, et dans un film de ce genre avoir une fin faible, une enquête trop lente et un manque de tension, c’est préjudiciable. Je donne 3.
Un suspens de caricature,interprété par des acteurs qui n'ont jamais aussi mal joué,il faut dire que leurs dialogues ainsi que les comportements accentués sont d'une grande aide.De plus tout ça et très mal mise en scène et très laid,car chaque plan semble être improvisé.Avoir du talent et surtout un sens de la photographie n'est pas donner a n'importe qui la preuve.Ce pauvre réalisateur devrait songer a se recycler car ce n'est pas un métier pour lui,qui laisse la place a d'autre.
Polar à priori séduisant, "Cortex" n'a au final rien de déshonorant. Il est vrai que l'on peut regretter un peu le rythme assez lent de l'ensemble, d'autant plus que l'intrigue policière est il est vrai quelque peu poussive. Pourtant, un étrange charme finit par opérer, grace notamment à l'ambiance qu'a réussi à instauré Nicolas Boukhrief (grace notamment à une lumière parfois envoutante) qu'une réflexion habile et intelligente sur la vieillesse et la solitude. S'il serait donc mentir en disant que ce "Cortex" est captivant, il n'en demeure pas moins séduisant sur de nombreux aspects, et peut s'appuyer sur une interprétation hors-pair (Dussollier en tête.) Pas mal.
Doublé simple un peu long de « Vous êtes de la police » ou une personne égarée dans un lieu hostile cherche ses repères sinon l’assassin d’un proche - Ici 1 flic à la retraite enquêtant sur une mission bénévole ; Même punition; même motifs !.. - fortement teinté de « Vol au dessus d’un nid de coucous « mais là ou Milos Forman nous laissait adopter le point de vue de Nicholson face à cette infirmière un peu « froide » et quelque peu manichéenne par une reconstitution infiniment soignée nous laissant donc à notre propre subjectivité ; nous peinons dans ce film suivant cet intrigue fantaisiste et surtout implacable à suivre A.Dussolier + ou - bien entouré d’ailleurs d’un casting basique remplissant toutes les obligations de la feuille de service - excepté pour ce moment fabuleux de ces membres de sectes illuminés assez réussis, sinon pittoresques ( d‘ailleurs vite traités )! - & d’autre part par ce traditionnel personnel aimant visiblement ici et bien souvent se venger du simple ennui ou réduire et étouffer toute humanité en invoquant sans cesse ce jargon très spécifique ; dans une enquête un peu floue dont on ignore si le motif ou même le déroulement entier se passe dans sa tête, et par ailleurs baignant un peu trop « dans son jus » sinon de colère un peu malsaine ou les (gros) clichés vont bon train, & surtout quant à cette serial-killeuse à la E. Montgomery vraiment très définie ! Alain Jessua est décidément bien loin… ( Pour - joyeux - professionnels uniquement et/ou ex-fans de « Starfix« !)
Pendant une demi-heure Nicolas Boukhrief a su installer un climat assez inquiétante mais finalement Cortex tourne un peu en rond il n'empêche que ce film se laisse regarder sans problème notamment pour un André Dussolier très convaincant en flic souffrant d'Alzheimer mais ayant encore gardé un certain esprit pour déceler une origine louche aux décès de la maison de repos où il loge. On appréciera aussi la présence (trop courte) de Marthe Keller en pensionnaire coquine. Cortex est plutôt un bon film mais niveau suspense ça coince un peu.
Prenez Vol au-dessus d'un nid de coucou, ajoutez-y un peu de Shutter Island, mélangez le tout avec une sauce "téléfilm pour TF1" et vous obtenez Cortex. Un polar lent, répétitif et donc raté.
C'est mou et sans grand intérêt. L'idée de départ n'est pas bien exploitée. Bref, "Cortex" est un très grand moment d'ennui. De plus, les acteurs sont assez moyens dans l'ensemble.
La côte en hausse après son succès d'estime du "Convoyeur",Nicolas Boukhrief s'est attelé à une histoire qui l'a troublé.Soit un policier retraité,atteint de la maladie d'Alzheimer,mis en maison de repos par son fils.Rattrapé par ses instincts,il suspecte des meurtres au sein même de l'établissement.Loin de tourner au cheminement indice/preuve,"Cortex"joue plus sur l'expérience sensorielle,avec les pertes de mémoires inhérentes à la maladie.Une mauvaise option,car on s'ennuit ferme.Mutique et amincé,André Dussolier recentre l'intérêt sur lui,avec son regard hagard et sa paranoïa ambiante.Un personnage perdu dans une atmosphère clinique,perdu dans ses pensées,et perdu pour la réalité.Un peu space.Le dénouement pathétique ne fait rien pour vendre mieux ce "Cortex",peu utilisé il faut bien le dire.