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Michelle Bernard
1 critique
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1,0
Publiée le 19 novembre 2022
grande déception ! Ce film présenté samedi dernier dans « quelle époque « avec un énorme enthousiasme par Léa Salamé m’a incité à aller le voir ! Un énorme ennui Et le plus important !!! Mon mari atteint de DMLA , donc malvoyant n’a pu lire tous ces sous titrages Cela aurait été intéressant de le signaler ! C’est un film français pourtant …: Comme dans tant d’autres émissions ! Tout est prévu pour les malentendus mais rien pour les mal voyants
Vu ce film récemment: tout ce que le cinéma français fait de pire ou presque. Pourtant y'a un beau casting mais l'histoire est banale, sans relief, le rythme est trop lent et la fin est un peu bâclée. Sans compter que de nombreuses scènes sont un peu foireuses, posées là pour faire passer de la bande. Bref, malgré Sergi Lopez, qui est un bon acteur, Bérénice Béjo qui est assez jolie avec ses cheveux courts, Barbara Schultz qui est assez naturelle et un Bruno Salomone sympathique, l'ensemble et très décevant. Histoire banale avec une fin foireuse qui vous fait dire que parfois le cinéma français cherche à entretenir sa réputation de "chiant". Mais bon, certains ont trouvé ça génial (un chef d'œuvre a même écrit un internaute). Après, le verdict des spectateurs a été impitoyable, vu les entrées réalisées. Mais pour une fois au moins, cet échec est totalement justifié.
Un film juste, et sobre.... Très bien intreprété... Quel immense acteur que Sergio Lopez! D'un naturel déconcertant...! Encore un petit bijou qui remonte le niveau de notre cinéma!
L'idée de la maison était bonne, cependant, il y a quelques longueurs...On s'attache et on se détache...Sergi Lopez crève cependant l'écran grâce à son talent. Film modeste... et moyen.
Le réalisateur reprend ses sujets favoris et s'attache comme à l'ordinaire à ces ruptures qu'on porte les uns les autres, dont on ne se départit jamais tout à fait, qui émaillent nos comportements et nous rendent vulnérables. En cela, ce film aurait pu être plus troublant, attachant, accompagnant, ce qui n'est pas tout à fait le cas. On reste sur notre faim, c'est mou, les maillons ont quelque chose de ripé. Pourtant, l'idée de la maison comme ancrage, identité, était une belle idée, forte. Pourtant, il ya des moments comme cette solitude avec la musique, toujours, la photo sur le buffet et le dessin de la fillette aux grandes mains... Ce n'est pas dans la redondance que ce situe le décrochage mais peut-être dans le rythme ou les personnages-mêmes. On reconnaîtra toutefois que Manuel Poirier a évité l'écueil d'un film en fermeture, verrouillé, dans lequel il aurait pu tomber. La fin, ou la suite, c'est à nous de nous l'inventer.
Très bons moments à passer dans cette histoire de crachat de mes zons aux gens chers ( pardon ce rachat de maison aux enchères) . Très bons personnages, je raffole en particulier de Sergi Lopez, remarqué forcément dans "Peindre ou faire l'Amour", j'ai écrit avec son accent en fait. Un acteur qui ne joue pas, qu'est ce que c'est bien et frais . Faut avouer , il y a peu d'action, mais on se sens bien serré au milieu des comédiens et de l'histoire. Confortable, la Maison a apprécié , la Cour aussi.
Il ne se passe pas grand chose dans "La Maison" . Il y a Sergi Lopez qui écoute de la musique triste chez lui, Bérenice Béjo qui pleure en retrouvant une lettre écrite à son père quand elle était petite, Sergi Lopez et Florence Darel qui dansent sur "Wonderful Life", une vente aux enchères comme suspense insoutenable, les petites rues en pente de Bellême, Bruno Salomone en ami parfait. Il ne se passe pas grand chose dans "La Maison", il y a le temps qui passe, la maison où l'on a grandi qui s'en va à la bougie d'une enchère, une petite fille qui manque à son père, des solitudes qui se rencontrent, l'espace d'un moment...Il ne se passe pas grand chose dans "La Maison", il y a Bérénice Béjo aussi fragile que sa robe en soie, magnifique. Il ne se passe pas grand chose dans "La Maison" et c'est le plus beau film de Manuel Poirier avec son premier ("La Petite Amie d'Antonio") et un des plus beaux films de l'année. BANG, pure merveille.
Une petite pépite vu sans attentes particulière. Sergi Lopez continue d'être ébourrifant de justesse et est parfaitement secondé par B.Bejo et B.Salomone, qu'on est heureux de voir réussir dans un registre nouveau. La mise en scène est au diapason et le scénario d'une richesse insoupçonné. Un des meilleurs films de l'année 2007!
Un film juste, très juste avec des scènes émouvantes et bien vues. Pour malheureusement avoir connu un peu la même situation (mort parents, vente de la maison d'enfance...), les situations sont finement analysées et portées par des acteurs formidables, Sergi Lopez est au sommet de son art. Mais, mais...la seconde partie du film s'essouffle et le film devient long et ennuyeux. Bien dommage car il en ressort un sentiment plus que mitigé...tandis que je suis incapable de me souvenir de la fin...mauvais signe. En option.
Des personnages qui se reflètent et s’attirent parce qu’ils se répondent si bien. Lui, déraciné, accroché à son verre de whisky, souvent en partance dans des déambulations nocturnes et sexuelles. Elle, embourbée dans ses souvenirs, agrippée à l’enfance qu’ « on lui a volée ». Cela aurait pu être le récit d’une histoire d’amour ratée. Ce ne sont que deux existences qui se croisent, s’interpellent et se répondent. Il n’en reste pas moins de très belles scènes de rencontres dans des cafés, des restaurants, autant de lieux du transit, du provisoire, de l’anonymat. D’ailleurs les deux personnages féminins y deviennent interchangeables. Quelques scènes dans la maison y répondent, elle imposante, solide, concrète. C’est définitivement d’un film sur le passage dont il s’agit : passage de l’enfance à l’âge adulte, passage du statut de fille au statut de mère.
Le film à la française dans toute sa splendeur qui pète plus haut que son sujet. Et au final bien chiant comme il faut, of course. De l'émotion toute en suggestion et artificielle, du psychologico-contemplatif fumeux pour masquer des situations invraisemblables, qui au bout de l'ennui deviennent involontairement comiques (voir le pic dramatique de la vente aux enchères qui est ri-di-cu-le). Les acteurs sont en plus loin d'être transcendants, comme s'ils surjouaient des scènes auxquelles ils ont du mal à croire. 1 étoile pour les appels téléphoniques père-fille vraiment craquants de naturel. Mais bon j'imagine qu'il y aura toujours des inconditionnels du genre...