Une maison, une... étoile. Pour Lhasa. Poirier m'a touchée à plusieurs reprises pour sa façon de filmer les relations parents-enfants, par sa maîtrise de la caméra au service de l'acteur, pour son humanisme presque sincère...jusqu'à ce que je sorte de la séance de son dernier film... La maison est vide comme le film, les acteurs sonnent creux comme le reste, même sergi lopez est ennuyeux, il accroche les mots tout le temps, c'est chiant! Bérénice béjo est bien et rattrappe un peu tout ça, Bruno Salomone n'est pas crédible dans un rôle moins comique, et je crois que ce n'est pas qu'il ne veut pas l'être, il ne PEUT pas, son visage le trahit, comme Bernard Campan un peu... Des rôles qui ne servent à rien, je pense à Florence Darel, un scénario vide, dommage parce que l'idée est plutôt bonne, la région et l'histoire de cette maison auraient mérité plus de détails. On ne sait rien, on comprend mais on ne rentre pas dedans. Je n'ai pas eu envie, même Barbara Schulz donne l'impression de s'emmerder! La répétition de certaines scènes évitée, la diction plus assurée, la direction d'acteur moins baclée et le scénario mieux travaillé et plus ficelé, le film de Poirier aurait mérité une autre étoile - La maison a coûté bien trop chère et dans le film et pour mon portefeuille ! Dommage.