Que les choses soit claire dès le début, Family Portraits est le premier film depuis très longtemps qui m’ai fais détourner les yeux tant la violence est insupportable. Si cela peux faire sourire certains d’entre vous, sachez que j’ai vu Massacre a la tronçonneuse à l’âge de 11 ans et que je me suis, depuis, employer à regarder des films plus hardcore les uns que les autres. C’est peux dire que je suis arrivé à un point où je désespérai de voir un film d’horreur me faisant un tel effet. Cette intro à de quoi faire réfléchir et on peut donc facilement constater que cette œuvre est à déconseiller voir même interdire à certain spectateur. Bon soyons honnête cette réaction n’est du qu’au premier volet, le film étant en faite une succession de 3 courts métrages ayant pour thèmes la mise en abyme de la société ricaine et de l’être humain dans tout ce qu’il a de plus abject. Cutting moment, le numéro 1 est donc une véritable expérience viscéral où l’on assiste, impuissant, aux mutilations d’une femme délaisser par son mari. Un film choque et sans concession, véritable décharge électrique, que les sfx de Tom Savigni rendent encore plus insupportable. Home, le deuxième, est déjà beaucoup plus tolérable ; ne serais ce qu’en terme graphique. L’histoire est celle d’un homme qui, broyait par la pression social, va littéralement péter un plomb et tuer toute sa famille. Un film qui donne a réfléchir, sachant qu’on nous bassine à longueur de journée sur le faite de rentrer bien sagement dans le rang tel des moutons débiles, prétextant une certaine « normalité » et en nous montrant des personnes péter un câble à cause d’une vie merdique, sans nous dire qu’à coté de ça, chaque jour , des centaines de personne se suide ou partent en dépression même si ils ont la femme, les gosses, le chien et un boulot stable, uniquement parce que cette vie il ne l’ont pas choisit et qu’ils y ont été forcé par cette fameuse pression social (d’où une certaine utilité de se battre contre). C’est ce qui arrive précisément à cet homme et c’est justement cette critique acerbe de l’humanité et de la société qui fait froid dans le dos. Apres libre à chacun de penser se qu’il veut. Pas une goute de sang par contre dans Prologue ; le film qui clôt cette trilogie. Mais il ne faut pas croire que c’est une comédie pour autant bien au contraire. Peut être le plus terrifiant des 3 de par sa nature psychologique qui nous montre au final que le pire des monstres peut être non seulement notre amis et voisin mais aussi nous même. Un film d’une justesse rare où l’émotion nous submerge à chaque scène. Et si on pousse l’analyse encore plus loin, disons que c’est avant tout un film de serial killer, qui, de par son coter beaucoup plus humain, profond et naturaliste, en fait instantanément le film le plus original et déroutant sur le sujet.
Au final Family Portrait et une œuvre brillante maitriser de A a Z par un réalisateur qui a décidément tout compris au cinéma de genre (ce qui sera confirmé avec son premier vrai long métrages l’excellent sister). Une œuvre qui n’est pas accessible à tout le monde, pas seulement a cause de sa violence, mais aussi de par sa facture technique (l’image ressemble à celle d’un vieux téléfilm allemand des 70’s, les acteurs sont excellent certes mais reste de parfait inconnus et le rythme est quand même très très lents) mais ses réserve que les spectateurs lambda et même certains cinéphiles pourront emmètre ne doit pas faire oublier que Family Portrait est un pur chef d’œuvre, un uppercut en pleine gueule qu’il faut vraiment prendre le temps d’analyser pour en comprendre toutes les subtilités et sa richesse thématique. Une œuvre aussi complexe dans le cinéma d’horreur est assez rare pour être souligné et surtout vu.