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    Outlander, le dernier Viking
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Outlander, le dernier Viking" et de son tournage !

    Inspirations

    Que ce soit au cinéma (Predator ou The Thing), à la télévision (l'épisode "L'Arène" de la 1ère saison de Star Trek) ou en ufologie (la théorie des Anciens Astronautes d'Erich von Däniken), les références de Outlander sont évidentes. Mais la plus importante est sans doute littéraire et mythologique, le film s'inspirant clairement de la légende de Beowulf. Un conte que le réalisateur Howard McCain découvrit à l'université et rêva d'adapter au cinéma... avec la plus grande difficulté. Jusqu'à son approche radicalement SF : remplacer le troll Grendel par un extraterrestre. "Peut-être qu'une créature extraterrestre a pu atterrir sur Terre au temps des Vikings ? Notre sentiment était que si jamais la légende de Beowulf était fondée sur la moindre parcelle de vérité, c'était réellement l'explication la plus plausible, la source du mythe." explique t-il. Et son scénariste Dirk Blackman d'ajouter : "Tout le monde sait qu'il n'y avait pas de monstres durant l'ère des Vikings. Mais si un extraterrestre humanoïde venu d'ailleurs amène une féroce créature alien sur Terre et doit unir ses forces avec les Vikings pour combattre ce monstre, vous avez les origines de Beowulf. En d'autres termes, nous avons tout simplement décidé d'écrire La véritable histoire de Beowulf."

    Un monstre made in Tatopoulos

    Le Moorwen, créature alien du film, est l'oeuvre du Français Patrick Tatopoulos, déjà à l'oeuvre sur les créatures de Pitch Black, Independence Day, Godzilla ou Underworld. "Utiliser la réalité de l'âge des Vikings comme point de départ pour imaginer la créature était la bonne option : nous nous sommes d'abord inspirés des légendes de dragons des Vikings pour rompre avec l'habitude des créatures du cinéma tendant à toutes être anthropomorphiques – deux bras, deux jambes ou pattes et se tenant debout. (...) Le Moorwen (dont le nom est dérivé de celui des Morlocks, les créatures photosensibles de La Machine à explorer le temps de H.G. Wells) est un animal qui peut courir, nager et grimper aux arbres, mais tout ça beaucoup plus rapidement qu'un humain, car il se déplace sur quatre pattes, sauf quand il frappe, cette fois sur deux pattes." le réalisateur Howard McCain ajoute : "Chaque monstre depuis le Alien de H.R Giger est jaugé et imaginé, même inconsciemment, à l'aune de cet illustre design. Ce sont tous de phalliques machines à tuer et l'emphase est toujours mise sur la morphologie : la biologie, ce qu'elle provoque et comment l'animal a évolué. Ce sont tous de strictes machines à tuer, rien de plus. Le Moorwen va au-delà d'un simple design de créature : la "personnalité" qui s'en dégage fait qu'on a presque de l'empathie pour lui, à l'instar de King Kong ou du monstre de Frankenstein. Par ailleurs, le Moorwen devait pouvoir s'intégrer logiquement dans l'environnement et le monde des Vikings, de la même manière que l'Alien bio-mécanique de Giger s'intègre parfaitement dans le monde de conduits et de gaines électriques d'un vaisseau spatial. Il devait donc être animal, d'une autre planète, mais pourtant ressembler malgré tout à quelque chose qui aurait pu inspirer la sculpture de la figure de proue d'un drakkar."

    Retrouvailles

    Après Outlander, Howard McCain a retrouvé Patrick Tatopoulos sur Underworld 3 : le soulèvement des Lycans, première réalisation de ce dernier (Howard McCain y ouccpe le poste de scénariste).

    Premier long métrage

    Première réalisation pour le cinéma de Howard McCain après quelques productions télé, Outlander devait initialement être réalisé par Renny Harlin.

    A propos de Jim Caviezel

    Howard McCain revient sur le choix de Jim Caviezel en héros. "Il était impératif que l'interprète de Kainan rassemble les qualités du héros classique des films d'action et d'aventures des années 50 : un guerrier solitaire et dur en proie à des tourments moraux intérieurs. Au lieu de nous tourner vers les candidats évidents pour un film d'action/science-fiction, il était essentiel au contraire de trouver quelqu'un capable d'induire cette mélancolie silencieuse, issue des évènements qui ont eu lieu avant le début de l'histoire du film". Avant Jim Caviezel, Karl Urban, Sean Bean et Thomas Jane avaient étaient envisagés dans le rôle.

    Retrouvailles (bis)

    Père et fils (adoptif) dans Hellboy, John Hurt (Rothgar) et Ron Perlman (Gunnar) se retrouvent dans Outlander, dans le rôle de deux Vikings. "Quel plaisir de retrouver John Hurt après avoir travaillé ensemble sur Hellboy ! (...) Gunnar est certainement parmi mes rôles l'un de mes personnages préférés -féroce et craint. Et quel succès : on parle de moi pendant plus de 62 pages de script jusqu'à ce que j'apparaisse enfin. Et dès que mon personnage n'est plus là, ils continuent pourtant à parler de moi jusqu'à la fin du film !" Et John Hurt d'ajouter : "Outlander était franchement tentant, d'autant plus qu'il s'agissait pour moi de l'opportunité d'enfin jouer un Viking, à l'âge de 67 ans ! (...) Rothgar croie sincèrement qu'un roi est au service de son peuple, d'où sa diplomatie, et son but dans le film est de transmettre ce qu'il peut de cette philosophie au jeune Wulfric avant qu'il devienne roi à son tour."

    Ne pas confondre...

    Outlander (2008) et le film britannique Outlanders sorti quelques temps auparavant.

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