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Pelleas
8 abonnés
24 critiques
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1,0
Publiée le 21 mars 2021
Ce film s'inscrit parfaitement dans l'esprit du cinéma français dans ce qu'il y a de plus ridicule. D'une niaiserie insondable, empilant les clichés du classicisme, proposant une narration d'une pauvreté navrante, la vacuité rhetorique interroge nos consciences : comment peut on produire un tel objet et surtout pourquoi le financer ? C'est un chef d"oeuvre representatif de la culture cinématographique française... subventionnée evidemment.
Fan de la Grande Guerre et de Sylvie Testud, je ne pouvais pas ne pas voir « La France » de Serge Bozon (2006). Camille (Sylvie Testud) n’ayant plus de nouvelles de son mari, va se déguiser en garçon et suivre à quelques kilomètres du front, des soldats du 80ème RI mené par un lieutenant (Pascal Greggory dont le charisme de l’interprétation est peut-être trop retenu), qui tentent de rejoindre le 26 régiment… mais après plus de 50 minutes on apprendra qui sont réellement ces soldats et le but de leur errance ! Camille finira par retrouver son François (Guillaume Depardieu) qui a été prisonnier en Belgique mais a pu s’évader, et les soldats de continuer leur quête. C’est une approche intéressante du drame de la Grande Guerre avec une vision pacifiste, quasiment théâtrale, agrémentée par 4 chansons (Angleterre, Allemagne, Italie et Pologne) et baignant dans la légende de l’Atlantide, un pays où « il n’y a pas d’orphelins ni de malheureux ».… Mais la sauce ne prend pas et on a bien du mal à entrer dans ce film qui – peut-être parce que trop naïf – devient décevant même s’il traduit indirectement le drame vécu par les poilus.
Film fragile, décalé et poétique, La France évoque la Première Guerre Mondiale et ses Poilus, à travers le périple d'une jeune femme se faisant passer pour un homme afin de retrouver son amoureux sur le front. Il réserve des passages musicaux surprenants et pleins de triste tendresse.
Le film de Bozon, dont on avait pas mal parlé à l'époque suite à son moyen métrage "Mods" a pour lui une belle singularité, qui fait qu'il mérite qu'on s'y intéresse... même s'il n'emportera pas forcément l'adhésion de tous. La syntaxe est en effet ici celle de l'aile la plus "intello" (comme on dit trop péjorativement de nos jours) de la Nouvelle Vague, disons celle de Rivette : sécheresse et élégance de la mise en scène, une mise en scène qui privilégie toujours le sens plutôt que l'affect... et cela fait du bien de regarder du cinéma aussi intelligent ! L'originalité de "la France" est de mettre ce style particulier au service d'un scénario bien loin des habituelles préoccupations amoureuses de cette Nouvelle Vague, puisqu'il décrit les parcours un temps liés d'une femme amoureuse à la recherche de son mari et d'un groupe de déserteurs durant les combats de la Guerre de 14-18. Malgré des moyens limités, Bozon recrée remarquablement les moments de violence, de tension, et les épreuves très physiques par lesquels passeront la petite troupe. Bien sûr, il y a des choses qui "marchent" (le superbe monologue de François Négret, les irruptions de violence brute) et d'autres moins : même si l'on comprend le concept de faire chanter les acteurs de manière non-réaliste comme Hollywood le faisait à ses débuts, l'effet de cette irruption d'une musique pop sucrée et anachronique n'est pas trop réussi ; plus grave, le final (happy end ?) avec l'apparition (certes magnifiquement filmée) d'un Guillaume Depardieu décalé est plus que frustrante, et fait perdre in extremis beaucoup de force au propos du film.
Bon dieu... je ne pensais pas qu'un film pouvait etre aussi mauvais !!! C'est une catastrophe absolue, les dialogues sont mauvais et terriblement mous. Sans parler du jeu d'acteur... Et qu'est ce que s'est que ces chansons qui n'ont absolument RIEN avoir avec la période du film !!! Bref n'allez surtout pas voir ce film.
Plutot déçue par ce film que j'imaginais bien plus fidèle à la réalité , bien plus réaliste . Alors qu'il s'agit plutôt d'une espèce de fable , de film didactique mais qui perd en puissance .
Un drame sur la Grande Guerre pour le moins curieux. Dans un style proche de Bruno Dumont (paysages ternes du Nord de la France, Lenteur calculée, ...) la mise en scène m'a beaucoup plu. L'histoire est teintée d'étrange, les spoiler: scènes musicales en sont la preuves.
Amateurs de films historiques, s'abstenir... 1917... Près du front, au milieu de nulle part... Deux bons acteurs au service d'une oeuvre vraisemblablement écrite par un enfant de 7 ans... On se laisserait absorber par une contemplation naïve des paysages si on n'était pas dérangé de temps à autre par des rengaines sorties tout droit des Sixties... totalement improbable... et que dire de la fin ? ... On ne pouvait plus grotesque... humiliant pour le spectateur...
Mon avis sur ce film est plutôt mitigé. D'un point de vue totalement fictionnel et narratif, "La France" est plat, assez vague et parfois légèrement surréaliste (scènes "d'action" peu crédibles spoiler: et une fin malheureusement bien trop invraisemblable ). En bref, ce film ne relate que très mal la Guerre de 14-18, c'est un très mauvais film historique.
Ceci dit, je pense que l'intention n'est pas là. Au contraire, le réalisateur a voulu faire un film décalé et touchant, sur base de comédie musicale avec des passages chantés (parfois incroyablement longs, anachroniques et naïfs). Par ailleurs, les images sont tout simplement magnifiques, et c'est là que l'on remarque la réelle intention de ce film : montrer des images de la Guerre via une plastique et un cadre merveilleux. Cependant, ces images - collées dans des plans longs et parfois interminables (pour le plaisir du regard !) - ne montrent pas la Guerre des tranchées, ni même la souffrance humaine. Au contraire, les images démontrent le calme de la Nature face aux idioties de l'Homme. Des paysages qui ne changent pas des paysages d'aujourd'hui, comme quoi la neige garde la même couleur en 1917 ou en 2012... indépendante de toute activité humaine ! Un grand bravo à la photographie de ce film. Ainsi qu'au jeu des d'acteurs.
Un film atypique dans l'univers cinématographique francais! Laissant les uns perplexes et les autres admiratifs, le film peut dérouter autant que plaire! Le duo de bons acteurs et trop en retrait et se perd cependant rapidement dans une histoire qu'ils n'arrivent que trop peu a maitriser!
La France est un film qui déçoit. Sa forme très théâtrale s'étend au-delà des passages chantés, dans le fond, laissant un vide venant à la fois de la lenteur, rythme pas négatif en soi, et du scénario et des dialogues. Le contemplatif doit avoir une force motrice issue par exemple de l'intrigue, ou de personnages complexes. Ici, rien de cela. Heureusement que les paysages naturels sauvent un peu l'intérêt du film, car en plus de cette platitude propre au cinéma e genre nombriliste et auto-satisfait, les numéros de chants torturent, et la scène d'action est tout simplement hallucinante de surréalisme: mieux aurait valu la suggérer, parce qu'elle a trente ans de retard sur le moindre téléfilm allemand du dimanche ou de la nuit. Une fausse expérience cinématographique, comme un prétexte à ne pouvoir faire mieux, ou juste bien.
SA REPREN A PEU PRE LE MEME PRINCIPE QUE ECATERINA TEODORIOU UN TRE BAU FILM ROUMAIN HONTEUSMEN MAL CONU SAUF QUE SE KOU LA SE NE PA VERIDICTE MAI IL VAU CONMEM LA CHANDELLE
Les premières images de LA FRANCE sont très fortes. La qualité du film provient, en premier lieu, de la force des images, des cadres, toujours savamment élaborés, sans pour autant mettre en péril la fluidité et la vraisemblance du film. Une autre grande force est la spontanéité du jeu des acteurs, avec une mention spéciale amplement méritée à Mademoiselle Testud. Alors que l'histoire aurait pu rapidement tomber dans un remake de Mulan à la Sauce de la première Guerre Mondiale, Serge Bozon nous montre avec une grande finesse l'état moral des soldats, et de "la France", en 1917. Une réflexion intéressante sur le refus de combat, montrée sous l'aspect d'un choix citoyen. Néanmoins, un gros, un énorme 'hic' ternit la bonne image qu'il me reste pourtant de ce film : les chansons...quatre chansons viennent littéralement 'casser' le film, avec une mièvrerie et une longueur ô combien désespérantes. J'ai eu beaucoup de mal à adhérer à ce concept...j'aimerais bien que l'on m'explique l'intérêt supplémentaire qu'elles ajoutent au film...sans oublier le morceau particulièrement anachronique qui se mêle à une fin particulièrement plate pour un film auparavant intense... Dommage que ces petites maladresses m'aient laissé une impression de déception...
Allant voir se film pour l'occasion du festival du film d'histoire, on s'attendait à un film du genre Joyeux Noël, La tranchée des espoirs ou encore Un long dimanche de fiançailles... Grosse erreur ! Malgré un résumé très attirant et de bons acteurs, ce film ne vaut pas le coup. Beaucoup de choses bizarres, voire impossibles ou loufoques. Des chants sortis de nul part aux moments les plus inattendus. Un des acteurs en tête d'affiche qui ne fait qu'une brève apparition à la fin (et encore juste pour la scène d'amour avec l'héroïne).
Un film sur la guerre qui aurait pu ne pas en être un. Juste des gens qui se cachent. On aurait très bien pu adapter ce scénario en changeant les personnages : on les remplace par des dealers de drogue recherchés par les gendarmes.
Trop lourd pour être jouissif ou jubilatoire. Manque de crédibilité des scènes réalistes et du coup incongruité incongrue des chansons. Pour faire connaître au spectateur le contenu de la lettre de rupture, le metteur en scène la fait apporter à celle à qui elle est destinée par une copine qui, méchamment, la lui lit à voix haute. Les rapports entre ces deux jeunes femmes n'ont pas d'autre intérêt ! Ce film est laborieux et sonne souvent faux (la tentative de suicide en est un autre exemple). La photo qui n'est pas laide et les deux principaux acteurs (Testud et Greggory) retiennent notre attention, malheureusement, car on a finalement perdu son temps.