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elriad
430 abonnés
1 858 critiques
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3,5
Publiée le 8 août 2017
gangréné par une violence extrême due au nombres d'armes qui circulent dans le pays, au milieu d'une pauvreté terrible, la musique et la marihuana permettent aux habitants de survivre dans ce milieu hostile. Tous descendants d'esclaves, ces chanteurs dénoncent dans leurs chansons engagée leur souffrance et leur désir de liberté et de droit au bonheur. Le reggae, musique du soleil planante prend alors une toute autre dimension et ce qui pour nous est synonyme de vacances et d'ambiance planante se révèle pour eux un cri de colère et de désespoir touchant.
le plus grand film sur le reggae jamaïcain depuis les années 60. On y croise la jeune de génération, celle de Gregory Isaac et de Bunny Wailer, et les jeunes loups, Cappleton (plus tout jeune), Elephant Man, et de nombreux autres plus méconnus, pas diffusés en Europe. Jérôme Laperrousaz ne juge ni les styles, ni les propos des artistes, il ne compare rien... il présente leur musique avec un talent pour les faire parler d'eux-mêmes, de leur musique et pour les mettre en scène. jeunes, vieux, connus ou méconnus, ces musiciens font des sets souvent incroyables face caméra, et on se prend l'envie de danser sur leur musique — même si quelques uns d'entre eux se révèlent dingues ou haineux. ce film c'est juste de la passion et l'envie de la partager.
Jérôme Laperrousaz est aussi le réalisateur rare et précieux de Continental Circus (prix Jean Vigo) avec la musique de Gong & David Allen !
Découvrir ou redécouvrir les grandes voix du Reggae Old School est tout simplement magique. Un documentaire musical rare et très bien réaliser. L'opposition entre ancien et nouveau reggae est très intéressante. Un très gros penchant pour les anciens pour ma part !
Bonjour, j'ai eu l'occasion de visionner le film il y a quelques jours. Etant un fan de reggae, je me suis que dit c'était l'occasion de voir les maîtres en action.
Je suis déçu.. Je préciserais que je suis un inconditionnel du roots.
Ce qui m'a le plus déplus est le tournage en dérision de figures emblématiques du roots reggae tels que Bunny Wailer, Toots Hibbert, Gregory Isaacs.. De plus, il manque à mes yeux énormement d'apparition, même si tous n'auraient malheuresement pas pu integrer ce film.(Israel Vibration, Burning Spear, Rod Taylor..)
Il faut dire que la reprise de "i shot the sheriff" par Bunny Wailer m'a frustré. Je n'avais encore jamais vu le man faire le clown habillé en Cow-Boy. Son discours n'a cependant pas perdu de son impact à mes yeux, constatant que la jamaïque n'est plus ce qu'elle etait à ses yeux.
Bon bref, le coté roots est carrement manquant ce qui semble inconcevable dans un film qui prétend faire l'histoire du reggae.
Du coté de la scène dancehall, j'avais deja entendu quelques sons des man présents. Un bon point, le sous-titre des chansons. Mauvais point, le contenus de ces chansons.
Vas-y que je te la met dans le *** que tu suce ma *** que je te shot que tu crève.... Ca me fait rire que ces même gens parle aprés d'amour, de paix, d'unité, de respect tout en diffusant cette haine à travers tout le monde.
Je pense que cette nouvelle scène jamaicaine se sert des acquis des anciens à mauvais escient. Le reggae est connu dans le monde entier, pourquoi ne pas propager la bonne vibe?
Je suis surpris d'entendre elephant man dire que sa musique (ses textes y compris) ont été influencé par bob marley.. Qu'on m'explique? Bob aussi posait un riddim pour crier dessus ?
Il me semble également manqué un spitch de father sur le rastafarisme.. Comment des gens extérieurs à cette culture, musique peuvent ils rentrés dedans si l'on ne leurs explique rien ? J'ai l'impression qu'il manque un chapitre. Plus assez de ca
Certes, le reggae et le dancehall sont d'excellents genres musicaux et on peut dans ce film en écouter pendant deux heures. Mais à part ça, il n'y a pas grand chose dans ce "documentaire" qui n'en est pas un, il n'y a aucun plan et les rares informations proviennent des chanteurs, qui quand ils ne parlent pas de l'esclavage dont il serait temps de tourner la page, s'apitoient sur une violence qu'ils semblent parfois eux mêmes favoriser. Heureusement, face à la pauvreté, d'autres adoptent une autre attitude et chante l'espoir ou l'amour. Tout est survolé, ça aurait était bien de développer, que ce soit à propos de la culture rastafari, la pauvreté, la violence, ou des explications sur le machisme de certains chanteurs.
Made in Jamaïca m’a énormément déçu, entre documentaire et reportage musical, le film n’a d’intérêt que pour les passionnés de reggae, ragga, dancehall... Le film est à cet égard très réducteur à mon sens, puisqu’on cherche à résumer la Jamaïque qu’à travers sa musique et l’on passe à côté d’un documentaire qui aurait pu être intéressant tout en étant musical.
Film exceptionnel sur la Jamaïque, qui dresse un portrait des problèmes que rencontre ce magnifique pays de la musique à travers les voix des plus grands artistes Jamaïcains.
A la maniére de Buena Vista Social Club, ce documentaire alterne concerts, temoignages et deanbulations sur l'île, afin de retranscrire l'âme du reggae. Instructif sur l'histoire du genre, le film nous emeut avec ses morceaux choisis(le melancolique No Woman, no cry) et ses portraits croises.
Si vous aimez le reggae et que (non obligatoire mais ..) vous avez un systeme audio qui en vaut la peine, vous comprendrez ce qui peut nous entourez lors d un pareil "film", vraiment exceptionnel et totalement prenant ! On voudrait qu il ne s arrete pas. Je passe les critiques de certains qui reproche de ne pas parler de politique mais est ce vraiment le thème de ce pure moment de reggae? Des "vieux" reggaeman(excepté Burning Spear)comme des jeunes du dancehall nous emportent dans leur ile ;) Bravo au réalisateur mais surtout aux Artistes. Bon Film a tous
yeah enfin un bon documentaire avec une multitude d'artistes jamaicains. Même les femmes y sont représentées alors qu'elle le sont souvent trop peu. Donc à tous ceux qui aiment le reggae dancehall où à ceux qui veulent le découvrir, je n'ai qu'une chose à vous dire : " ce film est pour vous!" trop de bonnes vibes !!! Nuff Respect !!
Etant amateur de Dancehall et de culture jamaican , il est clair que ce documentaire me fait plaisir . Par contre à part ce que pense les chanteurs , il y a pas grand chose que ce documentaire m'a apprit que je ne savais déja c'est dommage qu'il n'est pas allé plus loin dans son investigation...
Pas mal du tout... un docu qui lorgne du côté de "Buena Vista social club" sans en avoir la fluidité. Par contre, le choix des artistes est remarquable...
La structure du film est peut-être calquée sur celle de la musique jamaïcaine ? Il n’y a aucune impression de construction, ou simplement par bribes. C’est un mélange, sans aucune rigueur, d’extraits de concerts (pas assez), de chansons filmées façon clip mais en moins bien, et d'interviews de chanteurs qui ne brillent pas par leur modestie. Les femmes sont presque toujours montrées en faire-valoir, potiches allumeuses ou bien en provocatrices méchamment allumées. Les hommes sont un peu plus variés. On va du semi-dieu prêchant l’amour de son prochain, à l’ultra-macho à deux neurones proclamant des insanités qu’il serait indécent de retranscrire ici (ce n’est pas un site classé X), en passant par ce couple père et fils, rivalisant de compliments l’un pour l’autre sur leurs textes engagés, et filmés ensuite jouant de la guitare, sans prononcer la moindre parole : l’engagement devait être dans la mélodie ? Il reste des instants musicaux vraiment riches, étonnamment variés (que ceux qui croient que la musique jamaïcaine se limite au reggae se détrompent tout de suite), très inégaux mais certains sont des petits bijoux. Mais de là à appeler cela un film, on en est loin...