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Requiemovies
205 abonnés
1 153 critiques
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2,5
Publiée le 28 juin 2007
Ce documentaire se détache en premier lieu par sa structure. En effet le réalisateur prend le parti de ne pas réellement dessiner son film d'une trame documentaire. Ils ne nous raconte pas l'histoire de la Jamaïque de façon chronologique, mais de façon "culturelle", en passant d'un artiste à un autre, d'une génération à une autre, d'un style musical à son opposé, d'une séquence musicale à une interview...On se laisse ainsi porter sur presque 2 heures (trop courtes) par une ambiance, une révélation historique et musicale, on assiste à ce que doit être en priorité la musique: un dont d'émotions surligné pour le coup par un fait majeur, une histoire dur et difficile, une société pauvre qui a su se relever depuis des années et exprimer ses doutes et espoirs dans la musique. Docu. sensitif plus qu'exemple dans sa forme, on resort de ce voyage, baigné d'envies et de sensations positives sur tous les plans...
Aucune enquête, rien ou si peu sur le système politique corrompu, sur les origines mystiques du rastafarisme, rien que l'on ne sache déjà. Tout y est survolé, simplifié...ce film est un clip MTV de 2h00.
Oh oui de belles images et un montage ultra-cut frustrant, car morceaux et interviews sont hachés menus, le film n'aboutit sur rien et joue la carte de la répétition suffocante.
A éviter si vous êtes amateurs comme moi de reggae roots, à éviter si vous comptez découvrir cette culture musicale, ce film est limite un pamphlet et déssert la cause jamaïcaine en nous montrant pour la ènième fois les stéréotypes du genre : rasta candide joint à la bouche, dance hall stars mysogines, pathos sur l'esclavagisme...tout est réunis pour entretenir la caricature.
Jérôme Laperrousaz, le réalisateur, nous offre une vision simpliste et sans profondeur de cette culture planétaire issue d'une si petite île des caraïbes. Il y avait pourtant tant à dire... Laperrousaz passe complètement à coté de son sujet en faisant un film de babtou pour les babtous, mais qu'attendre de plus du réalisateur de la série "l'instit"? "Made in Jamaïca" est bien un film "made in France" à la sauce MTV génération, décérébré et coloré, à la mise en scène binaire, où tout semble faux et artificiel, à l'image des nombreux playback qui se succèdent et, à mon sens, insultent le génie et la spontanéité de certains artistes (exemple flagrant dans la séquence de "I shoot the sherif" interprétée par le vénérable Bunny Wailer dans un KingStone de carton pâte, où Bunny se plie aux exigeance de la corrégraphie et au playback fastidieux...).
Vous n'apprendrez rien dans ce film qui ne soit pas dit dans les textes des chansons des nombreux artistes qui ont eu l'amabilité d'y participer, ce film n'apporte rien de suplémentaire, pire il en édulcore le contenu, à vous dégouter du reggae!
Une suite d'images bruttes, démestifiant le reggae. Musique sublime mais limitée et prisonnière de ses schémas et tournant en rond comme ses interprètes, prisonniers dans leur indentité d'ancien esclave et en permanence en position de victime. Le film ne juge pas. Il montre toutes les facettes du reggae actuel et des jamaicains d'aujourd'hui en se focalisant uniquement sur la musique et les déclarations des musiciens. Cela donne une atmosphère particulière et une facette crue et réèlle de la vie sur l'île.
I shot the sheriff ! Je suis allé voir ce documentaire pour découvrir de nouveaux artistes. Ce documentaire se sert de la musique pour montrer une réalité jamaïcaine. Le reportage est bien ficelé, mais la manie de couper régulièrement les chansons et de passer du coq à l'âne gâche un peu ce documentaire. La musique reste énorme et de ce point de vue, le film tient toutes ses promesses.
Cela reste intéressant à voir, même si on se dit que cela aurait pu être mieux.
Même si c'est plus un film musical qu'un documentaire, les images sont magnifiques et la musique splendide. Autant y aller juste pour ça car, pour le reste, on n'apprend pas grand chose sur la Jamaïque (mis à part que c'est pauvre et violent) ni sur les fondements de la musique reggae (mis à part que Bob Marley est un dieu et que c'est tranquille).
Un joli monument à la gloire du reggae, du dancehall - et aussi un peu du shit. Très bien pour les ignares comme moi qui n'y connaissent rien, d'autant que les musiciens choisis sont très bons. De la couleur, du rythme, de l'érotisme... On est bien loin de l'univers musical aseptisé des "Chansons d'amour" (vu à 24 heures d'écart... ça fait honte pour la chanson française). Des allers-retours intéressants entre la situation sociale, l'histoire de la Jamaïque et le contenu de cette musique - dont quelques passages montrent quand même qu'elle n'est pas à l'abri de textes d'une grande vulgarité. Dommage simplement que la dernière partie évacue le côté "mise en perspective" et se contente d'être un catalogue d'interviews et de chansons de célébrités.
"Made In Jamaïca" n'est pas un simple documentaire sur le reggae tel qu'on a pu l'entendre ces derniers temps. Il s'agit avant tout d'une oeuvre engagée dressant un portrait sans concessions de la société Jamaïcaine d'aujourd'hui, baignant dans l'ultra-violence, incapable de se sortir d'un mal dont elle ne parvient à saisir la forme, la faute à une absence totale de repères. Afin d'exprimer ce malaise et le non-développement économique révoltant d'une île aussi influente culturellement parlant, le cinéaste s'est intéressé à ce qui est désormais devenu la voix du peuple : la musique. On alterne entre le reggae rêveur, tôlérant, pacifique presque utopiste et le ragga dancehall survolté mysogine et parfois même haineux, censé refléter la violence émanant des ghettos. Cette démarche très intelligente remplace les traditionnels récits narrés en voix-off reprenant de vastes thèses sociologiques pas toujours applicables dans le monde réel par un discours musical varié, traduisant remarquablement la situation chaotique du pays. Il n'y a pas de jugement manifesté par l'auteur, seulement un constat d'ensemble donnant la parole à des représentants à la notoriété plus ou moins élargie et c'est ce qui fait toute la force de l'oeuvre, constamment percutante, touchant dans le mille d'un bout à l'autre. Les portraits sont nombreux et passionnants, rythmés par une dynamique de progression infaillible ne lâchant à aucun moment son spectateur. Alors bien sûr la musique est là, ne le nions pas, elle fait partie intégrante du film mais est plutôt présente en support d'une étude documentaire généralisée. Si c'est ce que vous voulez savoir, la qualité de la bande-son est extraordinaire, mixant tous les courants issus du roots-reggae, s'intéressant à leur évolution depuis la mort de Marley. Bien monté dans ses plages musicales, "Made In Jamaïca" est l'oeuvre du moment présente dans vos salles. Précipitez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde !
1 étoile pour les "anciens" chanteurs qui ont une voix et des qualités de musiciens....décevant , ennuyeux, et Oh surprise en regardant le sous titrage!!!! bref çà ne vaut pas le détour!
Etant allé voir ce documentaire par curiosité, je dois dire que je me suis rarement autant ennuyé dans une salle. Je suis pourtant très bon public. Je ne connaissais du raggae que quelques airs de Bob Marley. Ceci explique peut être cela. Une question de goût certainement. Je me trompe peut être, mais l'auteur essaye de montrer ce qu'est le raggae aujourd'hui. Deux grands courants se distinguent : ceux qui sont encore dans le même style de ce que j'ai pu entendre de Bob Marley. Et les autres qui sous différentes influences, rap, house, ont fait évolué leur musique, pour aboutir à des solos provoquants, "la dance-hall" qui telle qu'elle nous est présentée ici n'est que textes violents, arroguants. Si tu me cherches je te tue avec mon pistolet (à eau bien sûr), je t'enfile par l'arrière train, j'ai la meilleur banane, j'en passe et des meilleures. Des artistes auto proclamés qui braillent. C'est à celui qui criera le plus fort, brillera le plus. Mention spéciale à l'étonnante collection de lunettes. (Made in Jamaica ?) Cependant il n'y a pas de parti pris. Est fait l'inventaire de ce qui existe, en juxtaposant les musiciens antagonistes, ce qui nous permet de constater l'existence de deux courants comme je l'ai dit plus haut. Cette musique est le fruit des esclaves que l'on a amené bien loin de chez eux. Sans cesse ils rappellent l'histoire et le présent de la Jamaïque, à raison lorsque les textes sont engagés ou sensibles, à tort lorsque cela ne semble qu'une justification d'une exacerbation de la violence et de l'individualisme par des paroles très crues. Reste que le tout pour un non amateur est forcément très ennuyant; rares sont les artistes qui arrivent à véhiculer une image positive, de fête, de communion ou de paix... souvent les plus vieux d'ailleurs. La nouvelle génération promet... Décérébrée ? Sinon, le travail des auteurs est excellent. Un instantané ojectif, sans complaisance, sans parti pris. Mais forcément pour les amateurs. Ca m'apprendra. Ah ah.
Dans une Jamaique chauffée à blanc, le réalisateur français met en scène deux conceptions de la musique rasta, entre mysticisme des anciens et violence des petits nouveaux. On adore voir Grégory Isaac, nimbé d'une lumière irréelle, nous asséner l'émouvant "kingston 14", on rit avec Lady Saw qui cuisine et sent soudain monter en elle la vibe; au final, on réalise,grâce à la confrontation d'un vieux rasta et d'un jeune loup, que leur univers n'est pas si éloigné, que le message de Jah tente encore de passer, héritage d'une forte croyance en la liberté de tous, ce qu'exprime le reggae dans sa totalité.
Enfinnnn le doc que tout amateur de reggae revait de voir un jour au cinéma...C'est vraiment 1 des meilleurs doc a ce jour...Rien que pour les prestations lives et scenes studios sans parler des interviews des artistes et on decouvre quelques maisons de stars comme la bad "gyal" lady saw..Capleton gregory isaacs bunny wailer & bounty killer font partis des meilleurs prestations lives & studios...tanya stephens aussi..enfin courez vite le voir sinon apres ca sera en dvd pour les retardataires...le seul point négatif c'est peut etre trop axé dancehall mais esperons 1 made in jamica 2 pour + d'artistes conscious...1 big respect au producteur & realisateur de ce film....viiiite viiite le dvd et 1 suite...bless
à voir quand même. Mais franchement la photographie n'est pas terrible (nette et sans grain tout de même) Les mises en scène sont assez pitoyables (et pour un doc qui est sensé tendre vers le "vrai", les scènes qui sonnent "faux", c'est encore pire) On passe très vite sur certains personnages (une quinzaine d'artistes sur tout le film) A la limite, ça ne serait pas très grave si c'était juste pour admirer leur style musical, mais on sent une envie non-aboutie de tracer la route avec eux. Certaines contradictions ne sont vraiment pas approfondies, et c'est bien dommage (notamment sur le dancehall: comment ils concilient la violence avec le message de paix de leur prophète: Bob Marley) Je n'ai pas du tout compris l'intérêt de s'arrêter sur le dernier personnage (mise à part le fait que ce soir une bombe) Bien heureusement, la musique et la matière du doc sauvent largement le tout. Mais j'ai largement préféré un doc du type "Mahaleo" que j'ai trouvé beaucoup plus honnête.
Attention, ce film est LA vraie bonne surprise de ces derniers mois ! Je n'étais pas un grand fan de reggae, mais je me suis laissé tenté, et ce fut une vraie révélation: le film donne une vision plus large de ce que représente le reggae pour la population jamaicaine, sans pour autant tomber dans les clichés (reggae=pétard...), en y associant l'histoire politique et économique ce ce tout petit pays. Mais ce qui rend le film passionnant, c'est que ceux sont les artistes eux-mêmes qui nous apportent leurs témoignages, d'abord lors d'interviews puis avec leurs chansons. Et là, on se rend compte à quel point le reggae peut être puissant au travers les chansons d'artistes comme Bunny Wailer, Capleton, Tanya Stephens... A VOIR ABSOLUMENT !!!!!!!!