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benoitG80
3 429 abonnés
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3,5
Publiée le 9 juillet 2013
"La Marque des Anges - Miserere" adapté du roman du même nom traite d'une histoire policière dont le fond possède au moins une certaine originalité... Cette enquête menée par le duo Depardieu/Star offre de bons moments malgré quelques incohérences et toujours cette manie d'être un peu trop excessif ! Certaines situations sont en effet complètement tirées par les cheveux et on se dit qu'un élagage de ces parties aurait été vraiment bénéfique et aurait permis un excellent thriller ! On avance cependant dans une histoire où les pistes semblent très éloignées pour que bien sûr, tout s'imbrique enfin à la manière d'un puzzle ! L'ambiance générale du film plutôt sombre avec cet univers où les chœurs d'enfants et les églises prédominent, là où des crimes étranges parmi les vitraux brisés sont commis, se prête bien au mystère et on se laisse prendre par cette intrigue fort bien menée jusqu'au bout. C'est pourquoi le tout fonctionne bien et même habilement pour être happé par cette histoire sans voir le temps passer ! L'enfant aux cheveux bouclés qui a toute son importance dans ce récit est remarquable par son côté hors du commun et presque venu d'ailleurs ! En conclusion, loin d'être sans défauts, "La Marque des Anges" mérite un passage en salle sans hésitation !
L'esprit du roman de Jean-Christophe Grangé a été bien respecté. La Marque des anges - Miserere nous transmet une intrigue plutôt complexe mais bien ficelée. Les acteurs sont crédibles dans leurs personnages et chacun apporte sa sensibilité, ses déchirures et sa personnalité. Gérard Depardieu et JoeyStarr forme un duo qui fonctionne à merveille. Héléna Noguerra resplendit dans ce film et qu'on aimerait voir plus souvent dans ce registre. L'aspect technique est très soigné ainsi que son atmosphère qui est dérangeante, lourde. Un polar français à la hauteur de mon attente. Si vous aimez les romans de J.C Grangé ou encore les films noirs comme Les Rivières Pourpres, vous ne serez pas déçus et vous passerez certainement un bon moment.
Je le confesse, j'aime bien Jean-Christophe Grangé. Bon, d'accord, ce n'est pas de la grande littérature, et il a tendance à appliquer systématiquement la même recette : deux enquêteurs que tout oppose, une affaire aux ramifications multiples mêlant adroitement sujets d'actualité, face sombre de l'histoire et un soupçon d'ésotérisme, mais ça se lit facilement et c'est le genre de bouquin qu'on lit d'une traite en vacances, avec l'envie de parvenir au dénouement. Assez logiquement, l'imagination à l'américaine de Grangé a vite intéressé les producteurs français, et "Miserere" est le sixième passage à l'écran d'un de ses scripts, si on prend en compte "Les Rivières pourpres 2" d'Olivier Dahan, écrit spécialement pour le cinéma et bien raté (Ah, les hormones de guerre nazies qui transforment des moines en Tortues Ninja !!!) et "Le Vol des Cigognes" tourné par Jan Kounen pour Canal + et que je n'ai pas vu.
La seule adaptation qui a tenu ses promesses est celle de Kassovitz, "Les Rivières Pourpres", et ce malgré un fin en queue de poisson. Les autres, "Le Concile de Pierre" de Guillaume Nicloux et "L'Empire des Loups" de Chris Nahon étaient déjà tombées dans le piège de l'adaptation de ce style de roman : photographie glauque, musique à la Eric Serra et jeu d'acteur tout en crispation de mâchoires. Je dis "déjà", car c'est malheureusement de ce même syndrome que souffre le film de Sylvain White, et qui montre qu'un projet de producteur ne peut parvenir à une œuvre de cinéma s'il n'y a pas une appropriation farouche de l'histoire par le réalisateur, comme ce fut le cas pour Mathieu Kassovitz. Je parle de recette de producteur, car on retrouve pour ces trois films la même démarche : miser sur des acteurs réputés bankables (Depardieu prend la place de Reno, JoeyStarr celle de Cassel), choisir un jeune réalisateur au style américain, et découper le roman au sécateur pour en faire un scénario.
spoiler: Sauf que quand on lit que le chant d'un enfant peut tuer, on s'imagine mille images, mais quand on le voit en train de s'époumoner comme un goret, c'est tout simplement ridicule . L'adaptation littérale met à jours les grosses ficelles de l'invraisemblance, et il manque à ce film ce que Kassovitz avait su faire, à savoir recréer visuellement le malaise du campus et suggérer le mal qui se cache derrière par les effets du cinéma, et non par la mise en scène balourde, la palme revenant au repaire hyper sécurisé de la secte néo-nazie tourné dans la salle du comité central du PC déjà utilisée pour " L'Écume des Jours", dans lequel Gérard Depardieu se glisse comme dans du beurre et caché derrière un pilier (déjà, ça c'est drôle !), entend les comploteurs raconter tous leurs projets criminels avec le didactisme d'un Olrik dans les planches d'Edgar P. Jacobs.
J'attendais Joeystarr et je ne suis pas déçu. Et le duo avec Depardieu fonctionne super bien. Réalisé comme les meilleurs thrillers américains, le film vous plonge dans une intrigue à tiroir. Et pour une fois, c'est une adaptation de Grangé dont la fin est satisfaisante. Et ma copine a adoré !
Un thriller "made in France" de qualité comme on en voit si peu ! Au final, La Marque des anges - Miserere est une superbe adaptation du livre de Jean-Christophe Grangé. Le réalisateur Silvain White a respecté le livre tout en y apportant sa touche personnelle et contre toute attente le duo Gérard Depardieu / JoeyStarr fonctionne à merveille.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Une fois encore vu un film en faisant fi des critiques , bon assez violent mais bon suspense non dénué d'humour , plutôt pas mal joué dans la globalité je n'ai pas regretté ma séance dans une salle presque pleine et Joey Starr s'affirme comme acteur comme quoi
Inspiré par l’œuvre de Jean-Christophe Grangé (qui n'a pas toujours donné lieu à de grands films), "La marque des anges - Miserere" est une adaptation tout à fait honorable. En effet, si le résultat est loin des "Rivières Pourpres", la mise en scène vient clairement lorgner de ce côté avec de très bons décors et quelques mouvements de caméra vraiment réussis. Ce qui est dommage, c'est finalement l'intrigue qui est comme souvent chez Grangé captivante à souhait au début mais moins crédible quand vient le dénouement. Mais qu'importe l'invraisemblance puisqu'on se laisse tout de même emporter par le film et ce grâce à Gérard Depardieu, parfait dans son rôle de flic qui n'accepte pas sa retraite car il y a encore le mal présent partout. Face à lui, JoeyStarr est beaucoup moins convaincant et ne joue que dans un seul registre, celui du mec énervé contre tout. Beaucoup d'imperfections donc mais un certain plaisir coupable quand le film lorgne du côté du thriller avec en plus un certain savoir-faire.
bon film policier avec un duo surprenant DEPARDIEU et JOEY STARR qui a sa place dans le paysage cinématographique maintenant une enquête policière sur un sujet original (basé sur des faits historiques) , de l'action, pas de temps mort j'ai bien aimé ce film
Deux grands acteurs, Depardieu, comme en lui même, et Joey Starr, de plus en plus indispensable au cinéma français.... Pour eux le film vaut le coup, mais manque peut être d'un personnage féminin plus étoffé, Helena Noguerra trop "rare" mais littéralement "éblouissante" dans ce rôle de film noir... Par contre le reste est moins bon, le scénario est confus et la fin "abracadabrantesque" L'aspect technique est soigné cependant... Cela fait penser au cinéma d'Olivier Marchal, noirceur et profondeur, mais c'est un peu décevant dans le fond....A vous de voir.....
C'est la MISERERE ce film. incohérent, moche, dialogues et plans parfois ridicules... Que dire du moment final où Depardieu entend tout caché derrière un petit mur , on se croirait dans la résolution d'un épisode de Scoobydoo.
On a rapidement tendance à se perdre dans le côté invraissemblable de l'histoire, même si l'on se force à l'apprécier le plus longtemps possible. La crédibilité des acteurs tente ici de sauver celle du scénario, en vain... Nos yeux préféreront les pages du roman aux images du film.
Décevant, de la part de Depardieu comme de JoeyStarr (que j'ai vraiment adoré dans Polisse) ainsi que la cruche qui joue l'agent d'interpol,
Mais ayant lu tous les Grangé, je n'ai malheureusement pas pu m'empêcher de trouver que le script du film est vraiment trooooop proche des rivières pourpres... C'est copié collé, et c'est vraiment dommage car la trame est excellente.
Tout en regardant le film, à chaque moment, à chaque situation et retournements de situations, je revoyais les scènes des rivières pourpres. C'est vraiment dommage car JoeyStarr à prouvé qu'il était un bon acteur, ça se voit, ça se sent, il peut être bon. Mais j'ignore pourquoi, on sent le rôle soit bâclé, soit le film bâclé...
je n'ai pas lu le livre Miserere de Grangé, (qui est dans mon étagère depuis sa sortie, pas pris le temps...) mais connaissant sa patte, le bouquin est très certainement (vous me direz, c'est normal) bien mieux.
D'ailleurs pour les motivés (ouais ça va c'est pas énorme non plus : Les Rivières Pourpres, Le Vol des cigognes, La ligne noire et Le cercle de pierre à lire absolument !
Après avoir subi une chose pareille, on en vient à se demander comment une équipe est parvenue à saloper un des meilleurs polars de Grangé. Le prolifique auteur français n'aura jamais le Prix Nobel, mais il sait pondre la plupart du temps des petits polars poisseux qui se lisent très bien en vacances, sans solliciter outre mesure le cortex cérébral. La fascination du mal, des mystères entremêlés, un côté mystique et des personnages au bout du rouleau : du pain béni pour le cinéma qui se jette dessus avec une avidité qui n'a d'égal que sa maladresse.
Car une fois encore, le matériau est riche : des meurtres mystérieux qui font se croiser deux policiers dont un à la retraite, des chants religieux, des enfants tueurs et même une lourde ombre historique qui fait voyager vers le Chili et les horreurs de la Colonie Dignidad. Et le mal absolu, au centre de tout, même dans le regard de ces enfants...
Mais confier l'adaptation à un scénariste qui collectionne les flops n'était pas l'idée du siècle. En ajoutant un prologue inutile, un personnage de juge ridicule et en délocalisant les Causses dans les Ardennes, le pauvre Laurent Turner multiplie les choix foireux qui affaiblissent la noirceur de l'ensemble. Il faut dire qu'il n'est pas aidé par le "réalisateur" Sylvain White (oui, oui, le mec qui a signé l'inoubliable "Souviens toi l'été dernier 3") qui fait le malin avec ses cadrages à l'envers et ses close-combats filmés de près, totalement décalés avec une histoire lente et ténébreuse.
Une vraie équipe de bras cassés derrière la caméra, dont la nullité semble contagieuse devant, surtout pour un JoeyStarr assez pénible dans son petit numéro de flic traumatisé-violent-mais-avec-un-bon-fond-quand-même-qui-veut-venger-sa-soeur. En vieux pro, Depardieu s'en sort beaucoup mieux même si on le sent parfois un peu affligé par ce qui se passe devant ses yeux.
Un gâchis total, assez prévisible au vu de l'équipe de branquignoles mobilisée. Au vu du résultat, on comprend mieux cette date de sortie et cette toute petite promo. Comme prévu, le film s'est fait aplatir au démarrage par les américains, et même la fête du cinéma ne devrait pas le sauver..