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nestor13
59 abonnés
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3,0
Publiée le 24 août 2013
Jean-Christophe Grangé est assurément un écrivain qui a le vent en poupe. Cet auteur est en effet régulièrement adapté sur grand écran : "Les rivières pourpres", "L'empire des loups", "Le concile de pierre" en sont des exemples. C'est bien simple, je ne le connais que par ce biais. A chaque fois, c'est un peu glauque et étrange et ce film n'échappe pas à la règle. Il n'en est pas moins relativement plaisant à suivre pour dénouer les fils de son intrigue. Malgré son côté mystérieux, il fait un peu polar à l'ancienne, ce qui lui confère un certain charme. Après, le scénario est un peu capillotracté (j'avoue en outre n'avoir pas forcément tout compris) et la mise en scène trop scolaire et pas très punchy. Ainsi, après des débuts prometteurs, l'action ronronne un peu trop et ça perd en intensité. Mais bon, au final, pas de quoi honnêtement crier misère.
La marque des anges est un bon polar qui ne propose rien d'exceptionnel dans sa conception mais qui jouit quand même d'une histoire particulièrement originale. Le duo d'acteur est plutôt bon avec un Depardieu qui comme à son habitude est très bon dans le rôle du flic, et un Joey Starr pas trop mal. Le rythme est bien présent. Un bon polar.
Un vrai bon film policier rythmé, avec une enquête originale, 2 bons acteurs. On ne s’ennuie pas, et on est pris très rapidement dans l'intrigue. A voir.
Jean-Christophe Grangé, la machine de guerre du roman policier français de gare, voit ici un nouveau bouquin adapté au cinéma. Et le paquet a été mis sur les deux têtes d'affiche : Joeystarr et Gérard Depardieu. C'est cohérent, puisque en plus de partager deux des plus gros nez du grand écran, les deux personnalités fortement critiquées dans le privé sont deux monstres de cinéma et font ici étalage de leur talent. Depardieu crève l'écran à chaque fois qu'il y est présent. Concernant l'histoire, il s'agit encore une fois d'une théorie du complot, avec toujours et encore les nazis comme méchants... On se demande quand on passera à d'autre chose. C'est banal, attendu, on a tendance à se foutre du dénouement et les décors comme la mise en scène ne sont pas extraordinaires. Le film ne vaut que par son tandem original qui fonctionne très bien, et pour ses personnages attachants. Hélas, ça n'est pas suffisant.
Comme bon nombre de romans de Jean-Christophe Grangé, Miserere a eu droit à son adaptation cinématographique (5 ans après sa sortie en librairie ! Les rivières pourpres avaient attendu seulement 2 ans. Commence-t-on à racler les fonds de tiroir ? ). Force est de constater que Grangé est devenu bien plus qu'un auteur, c'est un scénariste de luxe, le genre de plume que l'on sort de sa trousse lorsqu'un producteur décide de faire du polar français un challenger face au champion américain. Cette fois-ci le résultat s'avère moins convainquant que pour "Les Rivières pourpres". Certes l'intrigue démarre comme au échec, avec justesse et minutie, mais plus elle se déroule et plus elle perd en crédibilité. L'originalité de Grangé semble s'épuiser au fur et à mesure de ses romans. Cette histoire d'enfants enlevés dans le but de devenir le bras armé d'un attentat est aussi crédible que de reproduire "Les Rivières pourpres 2" avec "Les Choristes" en guise de prêtres assassins. On n'échappe pas aux bons vieux clichés du prêtre homosexuel, des filcs que tout oppose et du méchant nazi Von Zimmel (Rüdiger Vogler reste moins drôle que dans "0SS 117 : Rio de répond plus"). Reste la réalisation éclairée de Sylvain White, meilleur réalisateur que scénariste.. Soignée et inquiétante, chaque plan est finement étudié pour créer une atmosphère étouffante et ainsi combler les lacunes du récit. Enfin, la meilleure raison d'aller voir le film reste avant tout le duo Depardieu / Starr. L'un nous prouve que le volume de son ventre n'a d'égale que le volume de son jeu. Sobre, sûr de lui et charismatique à souhait, Gégé reste le n°1 et nous le prouve de nouveau (c'est de bonne augure avant "Welcome to New York"). L'autre, a eu la bonne idée d'arrêter le rap pour le cinéma. Sa présence, sa voix et son physique de boxeur sont parfaits pour ce rôle, de nouveau de filc torturé. C'est sûr qu'en choisissant ce duo d'acteurs, la production a fait un bien meilleur choix qu'en choisissant son auteur.
Jean-Christophe Grangé, l’auteur de « Miserere » (d’où sort le film), c’est pas de la grande littérature. Toujours la même recette : deux enquêteurs que tout oppose, une affaire aux ramifications multiples mêlant adroitement sujets d'actualité, face sombre de l'histoire et un soupçon d'ésotérisme. Ça se lit facilement … Succès garanti. Mais littérature de gare. Évidemment ça attire les producteurs qui y voient une manne potentielle…. Avec des règles incontournables dans la transposition cinématographique : photographie glauque, musique à la Eric Serra et jeu d'acteur tout en crispation de mâchoires. Et, fondamental, miser sur des acteurs réputés bankables (Depardieu, JoeyStarr), choisir un réalisateur au style « américain » (Sylvain White), et découper le roman à la tronçonneuse en transformant intégralement les personnages pour en faire un scénario. Le scénario ici s’enferre dans la référence historique : nazis exilés, expériences à la Mangele, rapt d’enfants, soutanes… Depardieu meut sa masse imposante en s’essoufflant… Mais en acteur talentueux il arrive à donner « corps » à son personnage (non, non, ce n’est pas un euphémisme !). Joe Star « flic/voyou-qui-a-un-bon-fond » sur-joue pas mal et lance parfois des apartés incompréhensibles (mais peut être faut il que j’ajuste mon sonotone…) Les zeffets spécios sont comme dab… Il y a la dose réglementaire de crissement de pneus… La photographie moyenne avec les cadrages « mode » comme il se doit (image renversée)… Et cerise sur le gâteau des dialogues d’une rare nullité (Comment ose-t’on infliger un texte pareil à des comédiens ! Dialogue qui mêle l’empilement de poncifs et des passages involontairement drôles (car convenus au possible)... Bon faut pas exagérer… Çà se regarde tout de même… UNE FOIS !
Une bonne surprise, Joeystarr convainquant et le retour de Depardieu sur la scène française pas déplaisant, même si je n'aime pas le personnage à l’extérieur. Le thriller est simple, mais le scénario à du bon et on apprécie ce film musclé de par sa mise en scène et son interprétation.
points forts: un peu joey starr points faible: le scénario, la mise en scène, le rythme, depardieu
pour conclure, jpensais à un film se rapprochant des rivières pourpres, ce fut tout le contraire dût à une histoire molassante, sans intéret, filmé de façon paresseuse
Polar servi par un super casting français, c est assez classique pour le reste, mais servi par une réalisation sans temps morts, c est une distraction dans le genre qui passe bien.
Le scénario de La marque des anges – Miserere ne tient pas debout et les dialogues sont d’une pauvreté …. quel dommage car le duo Depardieu – Joey Starr était tentant sur l’affiche mais là c’est peine perdue… Gérard Depardieu est Lionel Kasdan flic de la BRI à la retraite, a du mal à se remettre de la mort de son épouse. Joey Star est Franck Salek agent d’Interpol hyper nerveux et frôlant à tout moment la mise à pied. Les deux personnages vont se détester puis s’apprécier sans vraiment se le dire franchement.. ce sont des hommes ! pour le positif, quelques scénes d’action sympas mais ca ne remonte pas le niveau du film
Un film plutôt surprenant, agréablement. Le duo Depardieu/Starr fonctionne très bien et est très crédible. Le scénario fait sensiblement penser aux rivières pourpres de Kassovitz avec son côté sombre, son intrigue et ses secrets.
Difficile de se plonger dans cette histoire et d'y trouver son compte. Décousue, tirée par les cheveux, invraisemblable et un final totalement incroyable, voila ce que propose ce film. Dommage car le duo d'acteurs fonctionne plutôt bien, même si Depardieu a du mal à nous faire croire qu'il était un flic de terrain aguerri et spoiler: Joey Star et son passé dans la film croise son présent dans l'affaire...
Bref, certainement un film qui aurait mérité un meilleur traitement.
Retrouvant un rôle de "vieux flic", Depardieu continue à faire partie intégrante des mutations du cinéma français. Violent et brut, le thriller de Sylvain White ressemble à la concrétisation d'un vieux rêve, mais il porte aussi la marque d'une chance donnée un peu à la légère de le lui laisser réaliser.
Le septième art lui sera reconnaissant de son apport, mais non sans une certaine condescendance pour le patchwork qui le constitue, des inspirations mal agencées entre elles - voire pas du tout. C'est un Da Vinci Code à la française en même temps que la continuité d'un genre policier dans les pas duquel White veut marcher, sans pouvoir s'empêcher de lui ajouter quelques touches modernisatrices. Ça se voit dans l'image, dynamique et belle mais qui pêche par surplus de variations et de recherche d'originalité. Bref : il prétend faire "comme avant", mais mieux, et ça ne se passe pas très bien.
Le roman de Grangé a proposé à White un recyclage qui a dû lui sembler prometteur et plein d'opportunités, si bien d'ailleurs que son film n'est pas mauvais et qu'il a fort bien pu en être fier. L'écriture du duo Joeystarr - Depardieu est superbe, la plupart du temps libre de clichés, et satisfaisante. Le fond est un peu mégalomane, façon vieux James Bond, mais on ne le voit pas venir. C'était un peu un cadeau empoisonné qu'on lui a fait, mais le créateur a su le prendre avec suffisamment de bonne foi pour le convertir en quelque chose de presque regardable.
Je suis un grand fan du livre "Miserere" et des ouvrages de Grangé en général et j'ai vraiment été agréablement surpris par cette adaptation au cinéma. Certes c'est très loin d'être un chef d'oeuvre et il manque beaucoup de suspens et de cette ambiance glauque qui allait si bien au roman mais les personnages joués par le duo Depardieu-JoeyStarr ont un bon charisme et le livre (à part la fin) et assez fidèlement retranscrit. Pas non plus au niveau des "Rivières Pourpres" qui est à ce moment la meilleure (et de loin...) adaptation d'un roman de Grangé, "La Marque des Anges" reste un bon polar, peut être un peu plat de temps en temps mais l'intrigue est bien ficelé avec de nombreux personnages secondaires. On peut rester un peu sur sa fin mais on regarde le film sans s'ennuyer.
La mise en scène est soignée avec une réalisation proche des thrillers américains. L'intrigue fonctionne bien (même si c'est encore l'adaptation d'un livre). L'histoire nous plonge dans une sombre affaire que vont tenter de résoudre deux enquêteurs au profil bien différent. C'est un polar assez classique dans l'âme sous fond d'organisation secrète, d'expériences et de kidnapping d'enfants.
Le casting offre la surprise de réunir à l'écran les acteurs controversés Depardieu et JoeyStarr qui se complètent assez bien.
Un polar de bonne facture qui repose sur un scénario d'enquête asssez limpide et curieux.