Derniers Avis sur Derrière le masque

Ce film, réalisé par Scott Glosserman et sorti en 2006, dans lequel je ne fondais pas de grands espoirs n'est finalement pas si inintéressant que ça ! Une équipe de journalistes décident de suivre Leslie Vernon, un tueur débutant. Complètement à l'image de "C'est arrivé près de chez vous", nous sommes ici dans un film à l'humour noir et grinçant mais qui n'est malheureusement pas assumé jusqu'au bout. Effectivement, si, dans le film de Poelvoorde, les journalistes suivaient le tueur jusqu'au bout et s'effaçaient complètement derrière la caméra, à l'image d'un épisode de "Strip Tease" que le film parodiait ouvertement, ici, le film est divisé deux parties Et c'est la première partie qui est, de loin, la plus intéressante ! Entre la parodie et le méta, le film s'inspire largement de la mode lancée par "Scream", à savoir mettre en scène des personnages qui sont conscients d'être dans un univers codifié. Mais le scénario est ici jusqu'au-boutiste puisque les personnages sont conscients d'être dans un slasher ; si Jason Voorhees, Michael Myers et Freddy Krueger étaient des personnages fictionnels dans "Scream", ils sont ici bien réels. Ce qui donne ainsi un film super intéressant puisque le réalisateur/scénariste peut alors s'amuser à décortiquer le slasher au maximum pour le déconstruire, ce qui donne d'ailleurs lieu à des interviews très bien écrites, tout en étant complètement lunaires. Seulement, le film déçoit un peu dans sa seconde partie en mettant de côté le found footage pour revenir dans une fiction classique. On perd ainsi un peu de vue le côté parodie et méta de la première partie car le film devient, presque malgré lui, un slasher classique en tombant dans tous les clichés qu'il a évoqué dans la première partie, tout en étant prévisible. "Scream" aussi tombe dans les clichés du genre mais c'est complètement volontaire, conscient et assumé, ce qui ne m'a pas l'air d'être le cas ici (en plus d'être beaucoup moins subtil dans la mise en scène de ces clichés). Le film appuie également ses références au niveau de son casting dans lequel nous pouvons retrouver Robert Englund ("Les Griffes de la nuit"), Kane Hodder ("Vendredi 13") et Zelda Rubinstein ("Poltergeist"). "Derrière le masque" est donc un film très intéressant et inventif (même s'il emprunte un peu à droite, à gauche) dans sa première partie mais qui ne va pas, je trouve, au bout de son délire.

Plutôt une comédie qu'un film d'horreur. Mais même vu sous cet angle, ce film n'est pas une réussite tant le côté parodique tombe à plat. Dommage, l'idée de départ est plutôt sympa.

« Derrière le masque » dissèque les codes du slasher typique avec dérision et cynisme et se présente comme une analyse fascinante d’un sous-genre souvent méprisé. Doté d'un scénario astucieux et d'une bonne interprétation (remarquable Nathan Baesel), ce long-métrage s'avère être un excellent faux documentaire racontant de manière passionnante le parcours d'un jeune homme totalement ordinaire dans sa quête pour devenir un véritable serial killer masqué. Ce petit film prouve ainsi qu'avec un minimum de recherches sur son sujet et un peu d'intelligence, on peut faire un métrage surprenant comportant pour partie la trame classique des slashers d'autrefois tout en rendant hommage aux plus célèbres d’entre eux et créer un nouveau boogeyman très crédible.

J'avais hâte de voir ce film quand il est sorti il a commencé comme un documentaire sur un tueur autoproclamé Leslie Vernon. Au début je pensais que c'était cool et puis il a juste tiré à l'eau pour toujours. Le jeu de tous acteurs étaient mauvais même celui de Robert Englund le seul que j'ai reconnu d'entre eux. Les effets spéciaux n'étaient pas bon du tout pas de gore et aucun facteur réel peur pour aller avec ou donner des frissons. J'espère que cette critique a été utile pour vous je dis juste que si vous aimez les films principalement sur quelqu'un qui ne fait absolument rien pendant toute une histoire alors vous pourriez l'aimer...

Il s'agit d'un film d'horreur de type "slasher" (donc avec un tueur qui attaque de pauvres victimes sans défense)assez original du fait du second degré permanent qu'il comporte. Il s'agit en effet pour un tueur d'expliquer son action (au passage, une partie de ces explications tombe juste, et nous montre certains ressorts, notamment moraux, de ce genre de film), ses mobiles comme s'il s'agissait d'une profession tout à fait honorable et respectable, avec ses codes, l'entrainement qu'il faut avoir etc...Le tout étant filmé par une équipe qui compte faire un reportage en se liant d"amitié" avec cet étrange individu.On voit en quelque sorte le film avec une sorte de détachement (tout comme d'ailleurs l'équipe de tournage), dont on sait très bien qu'il n'est pas normal...mais on fait "comme si" (c'est ce qu'on appelle la "suspension d'incrédulité"). , et on se demande bien jusqu'où ça va aller, si ça va continuer longtemps comme ça...et quand va être le point de rupture (bref, quand est-ce que l'équipe de tournage va se réveiller...). Je pense que pour pouvoir voir le film dans cet état d'esprit, il faut déjà avoir vu un certain nombre de films d'horreur et notamment de slasher, sinon vous risquez de ne pas apprécier (si par contre vous êtes un peu aguerri au genre, vous allez adorer!)....

Fausse bonne idée, le principe du scénario est un docu-reportage sur la vie d'un aspirant tueur en série. Une équipe le suit dans ses balbutiements, ses meurtres, et recueille ses états d'âme.
Une histoire invraisemblable que personne n'arrive à rendre crédible. On est loin de "NightCall' avec Jake Gyllenhaal. L'équipe de journalistes amateurs est évidemment en proie à l'arrivisme primaire, sans arrêts en train de se disputer sur les problèmes moraux qui se posent. Bonjour les clichés. Le tueur est quand à lui ridicule. Tout sent bon l'amateurisme, les lieux communs et la bêtise. Nul.

Petite déception pour ma part concernant «Derrière le masque » au vue des critiques assez positives sur certains sites spécialisés dans le genre. Je comprends et je constate effectivement la bonne intention de cette petite production mais que c’est mal joué et ennuyeux.

La première partie du film est la présentation des personnages (et surtout celle du jeune tueur) sous forme de reportage. La première déception arrive très vite avec la découverte du visage du tueur : il semble trop normal et n’a vraiment pas une tête de psychopathe. Quand je l’entendais et le voyais, dans ses explications ou interviews, je sentais le garçon qui fait ça pour le fun ou comme une voie de carrière dans laquelle il cherche à se lancer. Je n’ai pas senti cette sensation de folie ou démence dans son personnage. Hormis lui, les journalistes (ou du moins la journaliste principalement) sont assez gênants de ne pas savoir ce qu’ils veulent vis-à-vis du tournage du film sur le tueur. A croire qu’à se lancer la dedans, il ne savait pas à quoi s’attendre. D’un autre côté, grâce à eux et à leur changement d’avis dans la deuxième partie de film, cela amène de bonnes surprises scénaristiques. Dans cette même partie, l’action fera enfin son apparition, avec le tueur désormais sous « les lumières des projecteurs ». Comme je le craignais au début du film, avec un jeune homme gentillet, on a des meurtres bien gentillets et même pire, un tueur bien trop gentillet et trop fragile. Cette partie sanglante aura des airs de la cour de récréation de Jason V mais avec moins de violence et de sang avec un tueur bas de gamme au programme. Le film se termine de manière trop facile et trop rapide. Bon il n’y a pas que du mauvais, j’ai assez bien aimé le masque du tueur.
Enfin, le réel problème vient du fait que les acteurs jouent mal (on dirait une bande de potes faisant un petit film entre eux) et que certains personnages n’ont rien à faire là (le rôle de Robert England est trop hasardeux et le rôle du couple servant d’amis au tueur est invraisemblable).

Derrière le masque est donc un film avec une idée intéressante mais très mal exploitée pour moi : très mal interprété et une première partie avec trop de blablas et une deuxième partie bien trop gentillet en matière de meurtres. Sans compter des personnages ou des situations bien invraisemblables.

Un film d'une tournure intéressante on ne peut le nier. Un tueur en série qui invite une équipe de tournage pour réaliser un documentaire sur les préparatifs de son œuvre. Dis comme ça, ça parait captivant et original, mais hormis quelque retournement de situation sur la fin, le résultat ressemble plus à une parodie de film d'horreur, ce qui est peut être le but recherché en fin de compte. Sans doute que les fans du genre y trouveront leur compte et c'est pour cela que je ne peut totalement dénigrer ce film. En tout cas, très peu pour moi car c'est trop lent et mal exploité à mon sens. Mais l'idée de départ est vraiment à creuser. 2/5

Une histoire originale ! Et très bonne interprétation des acteurs ! Même si le film manque quelque fois de scènes de "panique" réalistes.

Si Derrière le Masque évoque tout un pan du cinéma de Wes Craven, dans sa tentative de démonter les mécanismes du slasher, il privilégie cependant les phases explicatives, au détriment de l'action. Sil cela ne gênera pas forcément les adeptes du genre, les novices en revanche, pourraient se sentir exclus, et peu concernés par le décryptage d'un genre ultra balisé et référencé. Il serait toutefois dommage, surtout pour les fans du genre, de passer à côté de ce film qui a quand même le mérite de traiter de son sujet, soit les croquemitaines et autres tueurs masqués, sous un angle pour le moins inhabituel. Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.

Sans laisser un souvenir mémorable, c'est un petit film plutôt efficace. Sur le mode humoristique, il montre "l'envers du décors", la préparation physique et mentale d'un apprenti serial killer. On le voit préparant minutieusement un plan de massacre sous l’œil complice d'une équipe d'apprentis journalistes, qui évidemment filme tout. Le meilleur atout du film est sa façon de tourner en dérision les codes des slashers du genre, le tout dans la bonne humeur et sans peur du ridicule.

Si le film souffre d'arriver après "Scream" et "C'est arrivé près de chez vous" (difficile de ne pas évoquer ces deux films), il finit par nous embarquer, prenant son temps pour choisir entre le premier et deuxième degré. C'est joueur, intrigant, les références sont nombreuses et les ruptures de ton collent parfaitement aux ruptures scénaristiques. Un bel exercice qui sera plutôt suivi par les adeptes du genre, mais qui donne envie de suivre le réalisateur (et l'acteur principal qui c'est pas dieu possible de ressembler autant à Jim Carrey ET Stephen Dorff).

j'ai assez apprécié malgré plusieurs non-sens .

Un film d'horreur (mais qui fait vraiment pas peur) intéressant et plutôt drôle, qui démonte la mécanique des slashers. Une sorte de c'est arrivé près de chez vous, mais en mieux (plus simple, et plus abordable).

A mi-chemin entre Scream et Le Projet Blair Witch, Derrière le masque est un film de Scott Glosserman. Dans ce film l’on distingue 2 versions dont la version cinéma avec une esthétique filmique et la seconde esthétique est celle du documentaire dans le même style réaliste mais parfois inadapté au film (on a par exemple ce style dans Le Projet Blair Witch, Paranormal activity, Cloverfield, le dernier exorcisme ou encore REC…), heureusement cette manière de tourner bien qu’elle soit « normal vu le contexte et l’intrigue de ce film » n’est pas « totale » puisqu’elle se fait uniquement lors du reportage sur Leslie Vemon, ce garçon charmant souriant et sympathique en apparence mais pourtant son ambition est de marcher sur les traces de ses idoles que sont Freddy Krueger, Jason Vorhees et Mickael Myers, qui dans ce film sont tout trois des tueurs psychopathes ayant exister il y’a un certain temps. Constatons également quelques clins d’œil, par exemple le Docteur Halloran fait étrangement penser au docteur Loomis et Halloan est aussi le nom de la personne dans Shining révélant à Danny que celui-ci avait un don. Dans ce film, le ton est original, le scénario est bien construit avec quelques bonnes touches d’humour. Ce film à d’ailleurs reçu 1 prix d’excellence et eût 3 nominations dont le meilleur film… La mise en scène est efficace et tout comme Scream, certes d’une manière différente mais innovante, Derrière le masque dissèque les codes du slasher typique avec dérision et cynisme notamment lorsque Leslie Vemon anticipe tout comme si toutes les personnes se comportaient pareil, comme dans ces films d’horreur, d’ailleurs le fait de voir comment s’y prend un vrai tueur, en bon calculateur machiavélique qu’il est (un peu dans ce film aussi machiavélique et intelligent que Jigsaw)est vraiment très intéressant et vraiment nouveau, dans l’intimité d’un tueur. Les idées sont bonnes tout comme les acteurs : Nathan Baesel très bon dans la peau de Leslie Vemon, Angela Goethals interprétant la journaliste, Scott Wilson et la participation de deux figures connu du cinéma de genre que sont Robert Englund (Alias Freddy Krueger) et Zelda Rubinstein (Poltergeist). Néanmoins manque quelque petites choses à ce film mais quoi ? Une de ces choses est vraiment le fait que les meurtres ne soient pas aussi efficaces que dans un Vendredi 13 remake par exemple pas vraiment transcendant d’originalité ni de violence comme nous laissait présumer ce genre de film et je trouve que la dissection est bonne du slasher typique mais parfois ce film la tourne trop en dérision ces films, de plus Robert Englund n’apparait presque pas pendant le film et en plus de cela ne m’a aucunement convaincu. Néanmoins ce film est à voir de par son concept nouveau et intéressant et un très léger twist-end à la fin pas mauvais du tout mais que j’avais quelque peu deviné.