Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 12 mai 2008
Pékin en 1900, la révolte des Boxers. Une grande fresque s'appuyant sur un évènement crucial de l'histoire de Chine: la guerre que les Boxers, soutenus par l'impératrice Ci Xi, vont mener contre les étrangers. Un film qui a très bien vieillit, excellents décors (le film a été tourné à Madrid), une bonne mise en scène avec des batailles grandioses, une histoire d'amour pas trop tarte (ah, la belle Ava!), d'excellents acteurs qui fument et boivent à tout va (serait-ce possible dans une grande production hollywoodienne aujourd'hui? J'en doute). Ok, ok, l'impératrice et ses généraux n'ont pas grand chose de chinois et la dernière scène est un peu guimauve, pas grave. Seul bémol, sur le plan historique, le contexte initial est mal retranscrit car la révolte se fait à l'origine contre les missionnaires et le film occulte la dimension religieuse et les milliers de chinois chrétiens massacrés. Les étrangers sont présentés comme les victimes courageuses et résistantes et la fin du film prône leur victoire, passant sous silence les "nettoyages" violents qui vont avoir lieu ensuite... mais bon, ça date de 63, ne l'oublions pas!
C'est un de mes films préférés, Les 55 jours de Pékin relate avec dimension l'attaque des Boxers en 1900 contre les Occidentaux, une merveilleuse fresque qui bénéficie de la présence d'acteurs de choix. Du grand cinéma de qualité et de prestige.
Mal vieillit ce film avec des chinois pas très chinois et des super états-uniens et anglais super forts. Le point fort de ce film est qu'il retrace une étape importante de la géopolitique asiatique et particulièrement chinoise avec cette révolution des "boxers". Intéressant d'un point de vue historique, et pas trop loin de la vérité mais, vraiment trop vieillot pour passionner les foules aujourd'hui.
Cette grandiose évocation de la révolte des Boxers en Chine en 1900, et l'héroïque résistance des légations étrangères assiégées durant 55 jours, fournit un exemple de la virtuosité avec laquelle Hollywood falsifiait l'Histoire. En même temps, ça servait de prétexte, comme la plupart de ces films spectaculaires, à de gros morceaux de bravoure où la psychologie se hissait au niveau du mélodrame. C'est sans doute ce qui valut au film d'être éreinté par la critique en 1963. Pourtant, la publicité de l'époque proclamait qu'il s'agissait du plus grand décor jamais construit pour un film (en dur et en éléments préfabriqués modulables), c'est vrai, le film fut tourné en Espagne près de Madrid sur un terrain de 125 hectares où l'on reconstitua la Cité Interdite et les légations étrangères, et en faisant appel à 6500 figurants. De même que la partition de Dimitri Tiomkin se révèle très lyrique, sans oublier les costumes chinois somptueux. Cette magnificence est l'une des grandes qualités du film, et plus d'une fois on est frappé par ce style spectaculaire ; en tout cas, le film a l'allure des grandes fresques historiques déjà par son ouverture musicale (comme pour un opéra) , son générique dessiné et son carton d'entracte. Il ne faut donc pas trop vite enterrer cette superproduction qui se laisse regarder sans déplaisir ; on pourra simplement regretter le rôle d'Ava Gardner qui n'est pas suffisamment étoffé. Nicholas Ray dut quitter le plateau victime d'une crise cardiaque, si bien que le film est plus devenu un film de producteur, celui de Samuel Bronston qui venait de produire le Cid et qui s'apprêtait à tourner la Chute de l'empire romain. On fit appel pour terminer le film à Andrew Marton, vétéran aguerri des scènes d'action à grand spectacle, réalisateur de la célèbre course de chars de Ben-Hur et coordinateur des scènes américaines du Jour le plus long. Son travail donne aux séquences de foule et de bataille une puissante dimension ajoutées à celles tournées par Ray qui reflètent quelques-unes de ses préoccupations. Alors si ce film n'échappe pas toujours aux pièges inhérents à ce type de fresques grandioses, notamment par le contexte politique qui n'est que superficiellement abordé, il n'en demeure pas moins que les amateurs de grandes épopées hollywoodiennes ne seront pas déçus, et qu'il serait dommage de bouder son plaisir.
En 1963, Nicholas Ray est quasiment mis au ban des réalisateurs par les studios qui ne supportent pas le prix qu'il accorde à sa liberté artistique. "Les 55 jours de Pékin" qu'il tourne grâce au producteur indépendant Samuel Bronston embarqué depuis la fin des années 1950 dans le financement de films épiques tournés en Europe pour optimiser les coûts, sera son dernier film important. De la même manière, Anthony Mann évincé de "Cléopâtre" tournera "Le Cid" (1961) et "La Chute de l'empire romain" (1964) pour Bronston. Le scénario proposé à Charlton Heston alors au sommet de sa gloire est centré sur la révolte des Boxers de 1900 que l'impératrice douairière Cixi, tentera de détourner contre les colons occupant Pékin. A partir du 20 juin 1900 le siège des légations par les Boxers conduira à la victoire des huit nations (Autriche-Hongrie, France, Russie, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Italie et Etats-Unis) alliées contre la Chine. Nicholas Ray fragilisé physiquement et psychologiquement assume malgré tout parfaitement son rôle de chef d'orchestre à la tête d'une grosse production déportée à Las Rozas de Madrid où la cité impériale a été en partie reconstituée. Difficile malgré tout de retrouver toute la sensibilité de Ray dans un film où les attentes spectaculaires sont clairement affichées. L'aspect historique fort bien traité montre très clairement les jeux d'influence qui s'exercent entre la cour impériale soucieuse d'assurer sa domination culturelle et les puissances étrangères présentes qui s'observent afin de pouvoir avancer leur position à l'occasion de ce conflit. Charlton Heston (major d'infanterie américain récemment arrivé sur place), David Niven (ambassadeur anglais) et Ava Gardner (baronne russe en déshérence suite au départ de son époux) incarnent les trois protagonistes du drame qui va se jouer au cours de cette révolte qui oblige les légations à faire front commun pour maintenir leur position dans l'attente de renforts hypothétiques. Si le scénario prévoit quelques intrigues secondaires, notamment une romance à peine entamée entre le major américain et la baronne russe, jamais Ray ne perd de vue la description des enjeux du conflit. Mais c'est à travers la relation entre le major Matt Lewis (Charlton Heston) et la jeune fille métisse d'un de ses lieutenants tué au combat que l'on retrouve tout ce qui fait la force et l'humanité du cinéma de Nicholas Ray. Comment le rude soldat sans attache va-t-il pouvoir assumer de laisser sur place l'enfant de celui qui est mort sous son commandement ? Avec une infinie délicatesse, sans jamais recourir à la facilité du mélo, Ray parvient à tirer le meilleur d'un Charlton Heston que l'on n'avait jamais vu aussi nuancé dans son jeu. Rien que pour ce passage d'une grande vérité, ce film qui autrement pourrait être qualifié d'impersonnel, mérite qu'on s'y attarde. Ray qui dut affronter les retards et absences incessantes d'une Ava Gardner en roue libre finira par renoncer à finir le film, laissant la place à ses deux assistants. A seulement 52 ans, sa carrière de cinéaste était déjà derrière lui.
Alors que Nicholas Ray est à la fin de sa carrière, il se retrouve aux commandes de cette fresque historique comme seul Hollywood sait les faire, avec sont lot de péripéties et son casting diablement séduisant. Ici, c'est Charlton Heston, David Niven et Ava Gardner qui se retrouvent en pleine révolte des Boxers dans la Chine de 1900. Évitant de manière assez habile un regard trop manichéen sur le conflit, le film s'ouvre à plusieurs points de vue pour mieux nous plonger dans la situation. Si c'est plutôt bien mis en scène et que les acteurs sont charismatiques, le fait est que l'on a déjà vu des films d'aventures beaucoup mieux ficelés et beaucoup plus épiques. En somme, le résultat est presque un peu trop sage et trop conventionnelle mais le fait est qu'il n'en est pas moins un divertissement de qualité.
"Les 55 jours de Pekin" est un film typiquement hollywoodien avec ses travers (scénario facile avec beaucoup de clichés) et ses points forts comme les scènes de bataille impressionnantes. Ne vous attendez donc pas une histoire recherchée et des dialogues bien écrits mais à du grand spectacle. Formaté mais divertissant.
Pékinoiserie ! Bon film à grand spectacle, certes pas un chef-d'oeuvre, mais le travail sur les décors et les costumes est bien fait, les aquarelles du générique sont très réussies. Péripéties et rebondissements, humour, tout est réuni pour passer un bon (long) moment. Mention spéciale à David Niven, parfait. Point faible du film : le couple Heston/Gardner manque de sensibilité.
En 1963 le cinéma Hollywoodien nous offre un nouveau film à grand spectacle, comme lui seul sait les faire. « Les 55 jours de Pekin » se déroule donc en Chine et raconte comment une garnison coloniale est parvenue à résister à la révolte des « Boxers », une secte xénophobe soutenue par l'Impératrice de l'époque. Certes se sont encore les braves soldats US qui tirent leur épingle du jeu mais il faut reconnaître que les scènes de batailles sont grandioses et qu'elles rythment le film de manière fort agréable. A part ça, les décors sont très travaillés, la reconstitution historique relativement crédible et l'inévitable histoire d'amour passe comme une lettre à la poste. Il faut dire que la distribution est à l'image de l’œuvre... plutôt friquée ! Charlton Eston, Ava Gardner et David Niven sont magnifiques et totalement impliqués à la tête d'une petite armée de seconds rôles, particulièrement efficaces et charismatiques. Du coup, tous les personnages fonctionnent parfaitement et rendent cette belle aventure très agréable à regarder. On y reconnaît pas mal de grandes inspirations, mais il est vrai qu'on ne peut s'empêcher de penser à « Alamo », tant les deux scénarios se ressemblent. Une grande réussite, que je ne connaissais pas et que j'ai pris un réel plaisir à découvrir.
Les 55 jours de Pékin, une grande fresque historique dans le plus grand art du grand âge du cinéma, du décor, du costume, des figurants en pagaille, de la grande histoire, de l’héroïsme. Un grand classique du cinéma. Valeur sûre. Garanti 100% talent et savoir-faire. On ne lésine pas sur les moyens, une ville entière reconstituée et une grande épopée de presque 3 heure avec la grande classe : une ouverture pour s'installer, un intermède pour aller faire pipi et un générique de fin pur lequel Andy William interprète "So little Time". Un grand et beau spectacle magnifiquement restauré. Un casting solide, (international, Heston, Gardner, Niven). Une reconstitution fidèle de la révolte des boxers de 1900. Bien entendu tout est bien filmé, pas de faute de goût, pas de plans au hasard, pas de découpage hasardeux, ni de montage fait avec les pieds. Tout est propre, maîtrisé et pro. Le seul défaut que l'on pourra concéder au film c'est certainement l'inutilité et la longueur de quelques scènes de romance où les actrices chuchotent des dialogues creux pendant de trop longues minutes...ce qui donne une nouvelle occasion d'aller faire pipi.
Un superbe film historique qui passionne du début à la fin, avec d'excellents acteurs. De plus, il n'a pas du tout vieilli bien qu'il y a 45 ans qu'il a été tourné.
Superbe film!!!!!! Magnifique!!!!!Ah! Les vieux films sont souvents très jolis!!! Ici, il a tout : une superbe histoire, des sentiments, de la bataille... bref c'est un pur chef d'oeuvre!!!!
Une histoire captivante, des sentiments, de l'action (bonnes scènes de bataille), des acteurs immenses (Ava Gardner, Charlton Heston et David Niven) et des décors grandioses font de ce film une superproduction hollywoodienne très réussie qui narre brillamment un chapitre de la rébellion des Boxers.
Après un refus de partir et l'attente de l'armée qui doit arriver à Pékin, des retranchés diplomatiques et quelques centaines de soldats européens et américains organisent la résistance face aux chinois et aux Boxers qui s'en prennent aux étrangers. Beaucoup de diplomaties, de la négociation et quelques batailles. Un bon film, grand classique, bien joué et avec de nombreuses scènes marquantes.