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    Les 55 jours de pékin
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    Malgré la valeur historique, un film politique que j'ai trouvé assez ennuyeux et d'une grand lenteur. Le sujet est pointu et s'il ne faut le regarder que pour le spectacle, mieux vaut privilégier "Lawrence d'Arabie". En vérité c'est presque un huis clos qui manque un peu de souffle et fait du sur place avec une Ava Gardner en sourdine.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2018
    Film à la production chaotique sévèrement critiqué par son réalisateur (qui ne put pas être présent sur une grande du tournage suite à une crise cardiaque), Les 55 Jours de Pékin est une espèce de western très classique située pour une fois en Chine. Malgré certaines séquences spectaculaires, nous sommes face à un film sans réelle personnalité. Vu de nos jours, il souffre d’une vision très colonialiste : les personnages chinois importants sont tenus par des acteurs blancs grimés (ce qui arrivait encore alors que certains acteurs noirs, pourtant victimes de la ségrégation raciale, avaient réussi à prouver que des acteurs non-blancs pouvaient être talentueux et surtout à être acceptés par le public américain) ; les chinois parlent anglais entre eux (mais cela s'apparente plus à une convention cinématographique courante à l’époque qu’autre chose) ; les victimes occidentales sont soulignées (en particulier le fils de Sir Arthur) alors que les victimes chinoises sont négligées ; les chinois sont divisés entre les bons qui sont avec les occidentaux et les méchants qui sont avec les Boxers… Ainsi, même si les affrontements ne débutent réellement qu’au bout d’une heure, la situation politique et les raisons du soulèvement des Boxers ne sont jamais véritablement expliquées : Ava Gardner avouera elle-même qu’elle ne sut ce qu’était la révolte des Boxers qu’en regardant dans le dictionnaire… après le tournage ! Malgré ses trois stars en tête d’affiche (Charlton Heston, Ava Gardner, David Niven), Les 55 Jours de Pékin est donc une superproduction de très moyenne facture et peu passionnante. Nicholas Ray pensait qu'elle allait détruire sa carrière, ce qui fut malheureusement le cas.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2012
    Une autre forme de l'aventure est celle qui sous prètexte d'exotisme choisit l'Extrême-Orient - et de prèfèrence la Chine - pour dècor! L'action qui se dèroule dans "55 Days at Peking" n'est pas toujours une rèelle aventure et l'arrière fond est gènèralement politique! La guerre des Boxers devint donc une superproduction de Samuel Bronston, rèalisèe par Nicholas Ray! La prèsentation de Pèkin et des diverses concessions ou ambassades, reprèsentant tant les grandes puissances est rèussie, ainsi que la restitution du climat du palais impèrial, avec la vieille impèratrice Tzu-Hsi! Film de spectacle avant tout, où l'on retrouve Charlton Heston en militaire amèricain, Ava Gardner en baronne russe ou David Niven en diplomate anglais, parfois gâchè par des èlèments extèrieurs au film (Ray n'ayant pu aller jusqu'au bout de son propos), et de nombreuses scènes (les incendies dans la nuit, la rèvolte boxer), bien que rèussies, nous font songer à ce qu'auraient pu être vèritablement "55 Days at Peking" s'ils avaient ètè tournès selon le propos initial! ça reste tout de même très correct dans son ensemble pour une fresque jamais ennuyeuse...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2020
    55 Days at Peking est une bien curieuse fresque historique, puisque le spectaculaire des affrontements, par ailleurs mis en scène avec talent par Nicholas Ray, et la superbe des joutes verbales entre les personnages se voient constamment minés de l’intérieur par une dissonance, une inconvenance, une incongruité. Pensons aux deux jeunes enfants d’Arthur qui s’amusent avec le chien et supplient leur père de l’emporter en Angleterre, ce qui donne lieu à une boutade convoquant le roi Salomon ; pensons à l’image de la richesse entretenue par le collier qui, seul, sait habiller une femme – « être nue, c’est être sans collier », adage répété deux fois ; pensons à ce prêtre occupé à armer le canon et à mettre le feu aux poudres tout en reconnaissant la pénibilité du métier de soldat. Ray signe une œuvre de décadence sur la fin d’un monde et d’une dynastie, persuadée d’être perdue parce qu’elle refuse de voir les bienfaits de la mixité, une œuvre qui défend un principe et se plaît à cultiver les ruptures de ton, passant de la franche camaraderie entre les officiers aux échanges déconcertants d’authenticité entre Matt et la jeune fille d’Harry tombé au combat, qu’il emportera à terme sur son cheval. Ray aborde la guerre et l’agrégation des nationalités comme un grand spectacle pour enfants, se délectant des bévues, des hésitations, des silences qui d’ordinaire ne trouvent pas là terre d’élection ; il semble défendre à ce titre une vision cosmopolitique du monde : les peuples et les cultures ont vocation à se mêler, se conquérir pour mieux s’enrichir mutuellement. La jeune fille en est l’incarnation vivante, et son départ vers l’inconnu atteste bien un acte de foi en l’humanité saisie dans sa diversité fondamentale. Comme le cinéma de Nicholas Ray, les personnages, et l’homme qu’ils représentent, sont en mouvement permanent, opposent à la fixité des normes et des valeurs sociétales une itinérance associée à la révolte – ici explicitement politique –, symbolisée en ouverture par ce plan-séquence confondant les hymnes nationaux. « Les inconnus sont parfois les meilleurs amis d’un soldat », indique Matt. Tout est dit. En dépit de ses longueurs, 55 Days at Peking reste un long métrage important dans la filmographie du cinéaste et offre un divertissement historique soigné, porté par de très bons acteurs.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    C'est formellement plutôt bien fait. Côté distribution Ava Gardner est très mal employée (quand on pense à ce que lui fera faire John Huston dans "La nuit de l'iguane", il n'y a pas photo), Charlton Heston a du mal dès qu'il faut faire autre chose que de l'action, David Niven, lui est impérial. Si le film se regarde sans déplaisir (malgré quelques longueurs), il lui manque comme un souffle ce qui fait que tous ces personnages nous paraissent comme un peu lointain. Et puis bon, tous ces militaires qui marchent au pas…
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    Du spectaculaire, du romanesque exacerber.

    Des anglos saxons toujours meilleurs que les autres.

    Bref qu'est ce que raconte ce film à par de nous montrer une bataille stupide et faire l'éloge du sang froid Britannique et du courage Américains?

    On fait la bataille et puis youpi on va gagner merci au English.

    Les acteurs en font un peu trop quelques fois et puis à quoi sert Ava garner au juste?

    Ca se touche quoi.

    Après il faut avouer que les décors reconstituer en Espagne sont grandioses, mais un film ne vaut pas que pour ses décors n'est ce pas?

    Le film traite un fait historique ludique.

    Et oui quatorze ans avant la triste grande guerre, huit nations ce sont alliés et ont combattus ensemble contre un même ennemis et parmi ces nations il y avait la France, L'Allemagne, la Russie, les Usa...)

    Un divertissement qui se regarde pour ces scènes de batailles.
    Dans le genre je préfère largement Alamo.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2012
    « Les cinquante cinq jours de Pékin » bénéficie d’une très convaincante mise en appétit ceci par un prologue impeccable et réaliste d’un site ingérable emmagasinant toutes les particules d’une poudrière.

    Cette parenthèse historique chinoise finalement peu connue avant le film est passionnante à condition d’être objectif en se détournant prestement d’une caricature Pékinoise, servile, lâche, violente et mesquine.

    L’occidental soumit à la pression lutte pour sa vie avec panache dans des batailles grandioses ou le figurant en masse en impose avec brio à un numérique encore inconnu.

    Entre éboulements et tirs au canon une grappe humaine conséquente coure dans tous les sens ceci préservant encore pour quelques temps par des mouvements de foules imposants la bonne santé d’un concept de divertissement.

    Alternant action et intimisme l’opus respecte à la lettre le déroulement d’un film fleuve se munissant d’une pale intrigue amoureuse, d’une approche paternelle nouvelle et d’un investissement musclé sur le terrain dans un décor guerrier restitué de manière remarquable.

    « Les cinquante cinq jours de Pékin » est avant tout un état des lieux d’une corporation encore à l’aise financièrement dans ses baskets.

    Les enveloppes budgétaires bien dodues permettent de cibler une page d’histoire en offrant une reconstitution grandiose contenant sentiments et bravoures permettant à un public évoluant dans un contexte sans surprises de rêver d’un Orient certes chaotique mais porteur d’exotisme, d’héroïsme.et surtout d’évasion.

    Un beau spectacle.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2006
    Grande fresque historique américaine dans un style hollywoodien un peu dépassé aujourd'hui. On retrouve un casting impressionant de stars de l'époque (Charleton Heston, David Niven, Ava Gardner) dans des décors qui le sont tout autant. C'est de la grosse machine hollywoodienne destiné à assouvir des spectateurs en mal d'exotisme. Si le film fut un succès à l'époque, il faut avouer qu'il a un peu vieilli. La base historique du film fort interessant se délaye dans trop d'histoires personnelles sans rapport avec celle-ci et n'ayant d'autres but que de rendre certains personnages sympathique (la romance de la Baronne, la petite orpheline, les enfants du consul anglais). Enfin énorme défaut, aujourd'hui totalement impensable dans un film, l'impératrice et ses 2 généraux sont aussi chinois qu'un saucisson d'Auvergne dans des costumes qui frisent la caricature. Un film au fond interessant, mais à la forme dépassée.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2007
    Je n'ai jamais aimé Ava Gardner, mais en ce qui concerne David Niven et Charlton Heston, rien à dire, ils sont parfaits. Excellente fresque relatant un épisode peu connu (car court) de l'histoire. Quelques longueurs, mais dans l'ensemble, ce film de Nicholas Ray est vraiment un beau et grand spectacle. A voir, surtout si on aime ce genre de films. Ce qui est mon cas.
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    13 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2009
    Les 55 jours de Pékin (55 Days at Peking), 1964, de Nicholas Ray, avec Charlton Heston, Ava Gardner et David Niven. Un film qui a mal vieilli, à peine sauvé par l’interprétation de l’élégant David Niven, toujours plein de ce délicieux humour très british. Ava Gardner est molasse et terne, très loin de l’éclat de La Comtesse aux pieds nus (1954) et son personnage de femme fatale qui entame sa rédemption en soignant les blessés, peu crédible dans le contexte du siège de Pékin et de la Guerre des Boxers, cette secte ultranationaliste et xénophobe. L’Histoire, violente et cruelle, dont Hollywood ne retient que le côté exotique, sert ici uniquement de cadre à une histoire d’amour peu enivrante, sur fond des bienfaits réalisés par les armées coloniales (12 nations, pas moins, qui hissent leurs couleurs !), surtout l’armée américaine, bien sûr, épaulée par le très perspicace chef de l’armée anglaise. Restent les beaux décors et costumes, la qualité esthétique remarquable du générique de début (des aquarelles d’une grande beauté) et un rythme global qui maintient l’intérêt du spectateur.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    751 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2010
    Pendant trois ans, des bandes armées chinoises s'opposent aux concessions accordées aux occidentaux par l'impératrice. C'est alors le début de la révolte des " Boxers " , bientôt soutenus par l'impératrice...Sans être le chef-d'oeuvre que je m'imaginais ( car son histoire n'est pas toujours très appréciable ) " Les 55 Jours de Pékin " est tout de même un film à grand spectacle bien agréable à suivre et qui possède des nombreuses qualités à son effigie. Au niveau artistique, ce long métrage ambitieux est franchement réussi, que ce soit au niveau des décors, des costumes ou encore de la magnifique photographie qui apporte son lot de charme. Du côté du casting, Charlton Heston nous délivre une prestation de grande envergure, Ava Gardner n'est pas forcement exceptionnelle mais sa beautée illumine certaines séquences, tandis que David Niven nous offre une belle palette de son talent. De plus, la mise en scène très classe de Nicholas Ray ( qui dut abandonner la fin du tournage à cause d'un malaise cardiaque ) propose quelques séquences tout à fait recommandable et la partition de Dimitri Tiomkin est une belle réussite dans le genre. Il s'agit donc d'une fresque qui n'est pas à négliger, même si comme je l'ai dit plus haut, son scénario est pas vraiment à la hauteur.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    Une sorte de transposition de "Fort Alamo" en Chine. On a la désagréable impression que l'empire du milieu n'est qu'un décorum comme un autre, et que finalement ce bon vieux Charlton Heston aurait très bien pu faire la même chose en Antarctique avec les pingouins. Dire que le rythme n'est pas soutenu est un euphémisme, évidemment la durée de 2h20 n'arrange pas vraiment les choses.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Outre le fait que nous voyons des acteurs blancs mal maquillés pour ressembler à des Chinois le scénario manque du moindre facteur dramatique pour susciter une quelconque émotion chez le public. En conséquence regarder Les 55 Jours de Pékin jusqu'au bout est une séance une torture. De toute évidence Matt Lewis (Heston) est le héros mais qu'est ce qui le caractérise à part le fait d'être joué par Charlton Heston rien. C'est un marine américain qui se trouve là où il ne devrait pas être et qui défend une mauvaise cause. Il s'agit de forces professionnelles qui ont humilié les Chinois et tentent d'étendre leur influence sur leur territoire. Alors qu'est ce qu'il a de spécial quelle est la différence entre lui et un major de la Wermacht de la Seconde Guerre mondiale en Russie. Je suppose que la différence est de gagner et de perdre sinon il n'y a pas de différence dans l'action. Le perdant serait diabolisé et le gagnant serait patronné mais à la fin il n'y a pas de différence entre eux. Le soutien serait Arthur Robertson (Niven) qui est rude après avoir réalisé l'agenda impérialiste du gouvernement britannique et puisque le film est du point de vue britannique il mène la meute des autres diplomates. Et l'histoire d'amour c'est Gardner dont la liaison mielleuse avec Lewis qui est plate et ennuyeuse car il n'y a pas d'alchimie entre eux...
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Film à grand spectacle assez typique de la fin des années 50 début des années 60, avec des décors immenses, une très large distribution et un scénario bourré de sous intrigues. Il y a aussi des personnages chinois qui ne sont évidemment pas chinois (franchement gênant dans ce film). Mais d’une manière général c’est le ton global qui est lourd, ne montrant que le point de vu des différents colons, il s’avère être très manichéen et ne permet pas d’apprendre grand chose sur les événements qu’il décrit. On reste quand même pour le côté grandiose mais ça n’est pas très marquant.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2021
    Il est dit que l’Histoire subira encore les coups de ciseaux des scénaristes et producteur qui pour mettre en scène avec grandiloquence le conflit des Boxers au début du XX ème siècle en Chine, opte pour une déviation historique de taille. Des religieux et des chrétiens chinois sont massacrés alors, on y fait allusion, mais la résistance nous vient ici de la part des représentants étrangers à Pékin, qui vivent en communauté fermée, loin des préoccupations premières de la population qui souffre de la sécheresse, et d’une famine à venir. Ce qui nous rattache à la révolte des Boxers en 1900 qui demeure le point d’ancrage de ce film monumental et spectaculaire. Un film comme on n’en fait plus, avec ses milliers de figurants et ses décors gigantesques, construits en dur, rare, très, très rare. Très couteux aussi. Les vedettes sont payées rubis sur l’ongle : Charlton Heston ( il sort de « Ben-Hur ») , David Niven et la brillantissime Ava Gardner qui malgré sa réputation fait cette fois profil bas, dans un personnage bien falot. Epique, vibrante, sentimentale, cette histoire vraie romancée et adaptée pour les bienfaits du spectacle tient aujourd’hui une place à part dans l’univers du cinéma mondial. Une histoire comme on n’en raconte plus
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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