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    Tel père, telle fille
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Tel père, telle fille" et de son tournage !

    Adapté du roman de Virginie Despentes "Teen Spirit"

    Tel père, telle fille n'est autre que l'adaptation cinématographique du roman "grand public" Teen Spirit de Virginie Despentes, auteur entre autres de Baise-moi. Le réalisateur Olivier de Plas déclare au sujet de cette oeuvre : "C'est un roman à part, moins violent, on y trouve une note d'espoir qu'il n'y a pas dans les autres. "Baise-moi", par exemple, est beaucoup plus radical. C'est un livre que j'adore, qui m'a profondément marqué, mais, en découvrant "Teen Spirit", j'ai été surpris, enthousiasmé par cette tonalité plus joyeuse, plus légère. Virginie Despentes donne l'impression d'être plus sereine et, du coup, nous avons pu en tirer une comédie, ce que l'on imagine difficilement en se référant à son style."

    Le premier long métrage d'Olivier de Plas

    Tel père, telle fille est le premier long métrage d'Olivier de Plas. Une maîtrise de cinéma en poche, il fait la rencontre des producteurs François Kraus et de Denis Pineau-Valencienne (Les Films du Kiosque), qui lui donnent en 1997 l'occasion de réaliser son premier court métrage, Une place au soleil. Ils poursuivent cette aventure commune avec trois autres courts, 1020 hectopascals en 1998, Gaïa en 1999 et Libre échange en 2004.

    Le récit de Virginie Despentes coïncidant parfaitement avec son propre univers, le cinéaste s'est investi avec fougue dans la réalisation de Tel père, telle fille. "Je me retrouvais dans la personnalité de ce héros légèrement fumiste, explique-t-il. Je me suis imaginé plongé au coeur de cette relation totalement incongrue, apprenant tardivement que j'avais une fille de 13 ans, alors que la perspective même d'avoir un enfant m'effrayait encore. Cette idée me touchait particulièrement. Il a également une part d'adolescence dans sa façon de s'énerver contre la société qui m'amuse beaucoup. A trente ans passé, il continue à avoir des positions très radicales qui sont liées au rock. Il n'arrive pas à vieillir, cela me plaisait."

    Bernard Jeanjean à l'écriture du scénario

    Pour seconder Olivier de Plas dans l'écriture du scénario, François Kraus et Denis Pineau-Valencienne lui présentèrent un scénariste qu'ils apprécient, Bernard Jeanjean, parallèlement réalisateur de J'me sens pas belle et J'veux pas que tu t'en ailles. Ce dernier apporta son talent à l'écriture de cette histoire. "Ils s'y sont mis ensemble, confient les producteurs, et, tout en restant fidèle à la dramaturgie, au ton du roman, en se glissant avec une remarquable aisance dans l'écriture de l'auteur, ils sont parvenus à personnaliser cette histoire, à en imposer une nouvelle vision assez percutante."

    Retrouvailles Vincent Elbaz / Elodie Bouchez

    Tel père, telle fille marque les retrouvailles de Vincent Elbaz et Elodie Bouchez, treize ans après Le Péril jeune de Cédric Klapisch. "J'étais ravie de le retrouver, déclare la comédienne. Ce qui était très sympa ici c'est que nos personnages sont censés très bien se connaître depuis longtemps, se comprendre presque instantanément et cette complicité nous l'avions, même si nous nous étions perdus de vue ces dernières années. Du coup la relation a immédiatement fonctionné."

    Vincent Elbaz se familiarise avec l'univers du rock

    Vincent Elbaz explique comment il a approché l'univers du rock, une culture qu'il connaît peu : "Je me suis inspiré de certains rockers, j'ai regardé des reportages. Patrick Eudeline, qui était consultant sur le film, m'a pas mal aidé, je me suis beaucoup inspiré de son attitude, de sa façon de bouger les mains. Sa présence m'a permis de trouver une certaine vérité que j'ai mixée avec mon propre imaginaire. Pour moi, Bruno était en plus sous l'emprise de drogues et je me suis appuyé sur ce sentiment pour trouver le personnage. Dans The Last Waltz de Martin Scorsese, il y a quelques rockers, quelques guitaristes qui sont en permanence en déséquilibre, qui tiennent difficilement debout et qui m'ont permis de faire ressortir le désespoir de Bruno."

    Vincent Elbaz improvise

    Vincent Elbaz raconte comment il a perçu sa collaboration avec le réalisateur durant le tournage : "Olivier a besoin de se reposer sur des directives précises et j'ai de mon côté besoin de me laisser aller pour trouver la profondeur du personnage. L'improvisation fait partie pour moi du processus de découverte de la scène, comme du personnage, et certaines de mes réactions l'ont parfois surpris. Mais j'ai beaucoup appris du coup sur moi-même durant ce tournage et sur ma façon de travailler."

    Les premiers pas au cinéma de Daisy Broom

    Repérée par la directrice de casting Brigitte Moidon alors qu'elle s'achetait des vêtements dans un magasin, Daisy Broom a remporté l'unanimité générale, celle d'Olivier de Plas comme celle de ses partenaires, surpris et touchés par sa fraîcheur et sa gouaille d'adolescente. Pour Léa Drucker, c'était "formidable de jouer avec quelqu'un qui n'a jamais fait de cinéma, il y a une réelle spontanéité et il faut se laisser traverser par ce qu'elle envoie, c'est totalement pur. Elle est brute dans le bon sens du terme, ce qui nous remet parfois en question. Elle a une nature par laquelle on peut, on doit se laisser surprendre."

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