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gambilleur
27 abonnés
40 critiques
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4,0
Publiée le 4 mai 2024
Quelle prestation d'actrice de Vanessa Paradis.... Un film de Jean Becker, un peu obscur et plutôt sombre. Tous les acteurs sont inspirés par leurs rôles et crédibles. Film prenant et qui justifie une lecture attentive.
"Elisa" présente quelques similitudes notables avec "L'été meurtrier" du même Jean becker. En premier lieu, la sensualité provocante de son interprète principale, sensualité qui parait néanmoins aussi vaine que complaisante. L'histoire est encore celle d'une jeune fille peu farouche, traumatisée par un drame du passé et prête à le "liquider" par la veangeance. Le film de Becker est un insupportable mélo marqué par tous les lieux communs que la névrose de l'héroine ne manque pas d'introduire: kleptomanie, sexualité précoce, un aplomb arrogant et peu crédible et j'en passe. Becker est incapable de suggérer; tout est exprimé maladroitement au premier degré et sonne faux parce que le portrait de la jeune ffille manque de vérité et les dialogues de sincérité. "Elisa" est le film déplorable d'un réalisateur qui prétend faire du Lelouch par certains effets de mise en scène et, d'autres fois, du Blier par des sarcasmes très crus à l'encontre de médiocres bourgeois, textes que Becker s'imagine grinçants alors qu'ils ne sont que méprisants. A aucun moment du film Vanessa Paradis, séduisante mais si mal dirigée, ne parvient à donner un visage sensible et authentique à cette adolescente factice. Quant à Depardieu, égaré sans doute, il "gabinise".
Bien des émotions dans ce film et Vanessa Paradis interprète brillamment cette jeune fille torturée, odieuse, cassée, avec une vision déformée de la réalité. Tantôt perverse tantôt touchante face au drame de son enfance on aimerait pouvoir s identifier à son personnage mais son évolution est si cruelle qu aujourd'hui cela ne passe plus malgré les nuances sur la fin par la révélation de l Amour réel entre ses parents. Les scènes qui me choquent profondément sont celles avec ses grands parents eux aussi meurtris par l histoire familiale et on ne retient que le point de vue de la jeune fille. Un manque de réalisme également car je doute qu une enfant de trois ans se souviennent de tous ces détails. Choc également pour son attitude quasi incestueuse avec son père qui finalement n est pas vraiment une grâce comme elle voudrait le montrer. Et également envers son jeune camarade. Ce qui passait il y a trente ans, aujourd'hui choque davantage.
des la premiere scene, le ton est donne, la vie de marie tient a un fil, j'ai adore le scenario , l'enchainement des scenes hyper prenantes, la rencontre depardieu paradis est dingue, un tres grand film
Douze ans après l’été meurtrier, Jean Becker met de nouveau en scène une histoire de vengeance féminine avec une jeune fille sortie de la Ddass qui va chercher à faire payer ceux qui alors qu’elle était enfant ont poussé sa mère au suicide. La réussite vient de quelques dialogues bien sentis (un peu trop d’ailleurs pour une jeune fille dont on imagine que l’éducation a été chaotique) et surtout trois excellentes interprétations. Bien sûr Vanessa Paradis qui porte le film sur ses jeunes épaules avec son personnage plein de vie et de colère qui a déjà subi bien trop d’épreuves. Dans un plus petit rôle Gerard Depardieu rongé par les regrets et le renoncement et dans un petit rôle un très touchant Philippe Leotard dévoré par l’alcool qui faisait d’ailleurs ici une de ses dernières apparitions à l’écran. Ça n’est pas toujours crédible, c’est moins fort que ne l’était « l’été meurtrier »; mais pour ce que j’ai cité il mérite de s’y attarder.
Éloigné du long métrage pendant seize ans Jean Becker livra « L’été meurtrier », sa meilleure réalisation à l’époque. Avec une nouvelle pause de onze ans, tous les espoirs étaient permis pour « Elisa ». Hélas. Après une première partie pénible, sauvée uniquement par Clothilde Courau (la scène de la casette est déchirante) et un hommage rendu par Philippe Léotard à Gainsbourg et ses Gitanes, la deuxième autorise un cabotinage depardiesque qui frôle le ridicule. Vanessa Paradis passe son temps à se déshabiller de manière un peu trop systématique, entre deux vacheries, faisant mine de rien l’apologie de la délinquance, avec un côté branchouille sur lequel le réalisateur (et scénariste) n’ironise même pas. Sur ce terrain, Becker n’a ni l’audace, ni le talent livrant ainsi une sorte de Bertrand Blier light. Le choix musical pertinent, des compositions intéressantes (Césars pour Zbigniew Preisner, Michel Colombier, Serge Gainsbourg) et l’honorable photographie d’Etienne Becker, rendent plus digeste cette balourdise antipathique.
C’est quand même un vrai bon film. Vanessa Paradis joue très bien son rôle d’ado paumée (on est à la fois attendri mais aussi on à une incroyable envie de la baffer !). La deuxième partie à une ambiance un peu différente mais est réussie aussi. J’avais adoré à mon premier visionnage beaucoup plus jeune et je n’ai pas été déçu de le revoir même si j’ai été un peu moins impressionné. J’ai beaucoup aimé le final du film. Bref, bon film à voir.
Si Jean Becker est plutôt connu pour être un vieux réalisateur champêtre de ce siècle, il prend ses racines dans le goudron parisien, se dédiant aux banlieux et son film à Gainsbourg. Il lui emprunte un prénom, porté par la mère à l’écran de Vanessa Paradis. Ce n’est pas un crime au paradis, mais pas loin, sauf que le paradis, lui, est loin.
Derrière une introduction sans sensibilité, aussi dure que pressée, l’établissement d’un bon lien entre les personnages requiert pour Becker qu’il en fasse trop, dans un naturalisme si acéré qu’il en perd son « al ». Si le trio aux airs d’August Rush tient la route (ou la rue, d’ailleurs), c’est au prix d’une misère sketchifiée, forte mais parcellaire.
Les inquiétudes tombent (et les habits de Vanessa Paradis aussi, vraiment sans raison aucune) avec les quelques bombes d’émotion qui détonnent autrement que cette pauvre intro. Dans une gloire de la crasse empruntée à Blier, Becker becquète bonassement les fruits mûris au soleil breton d’un grand vide qui s’emplit tout d’un Depardieu. Gris dans la mise en scène et dans l’humeur, il prend des couleurs dans la justesse de l’espoir, guidé quand même par des acteurs égaux dans le talent.
Film trop peu salué à mon goût qui présente un scénario à suspense. On ne s'ennuie pas devant ce film. Bon casting, Vanessa Paradis joue très bien son rôle. Bel hommage à Serge Gainsbourg et sa chanson Elisa. J'ai aimé.
Revoir ce film 20 ans plus tard, et le charme a completement disparue. Histoire mal ecrite, sans queue ni tete, seul la presence de vanessa paradis avait fait de ce film un succes a l'epoque.
Tout le début, le milieu du film est presque énervant car construit sur un scénario faiblard, et simple. Seule l'arrivée de Depardieu dans l'histoire vient rendre ce film magistral par son authenticité à jouer ce genre de personnage, et du coup relève la médiocrité préprogrammée du film. Film Bon grâce à la prestation de Depardieu où à ce moment le scénario et le jeu des acteurs prennent enfin vie avec enfin une justesse. Depardieu sauve le film, puis Paradis n'a plus qu' à bouger son p'tit cul après et le tour est joué ...