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🎬 RENGER 📼
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0,5
Publiée le 23 juillet 2012
Allez savoir pourquoi, si Gomez & Tavarès (2003) était une purge, il a néanmoins réussit à faire un joli score au box-office (en flirtant avec le million d’entrée). Bien évidemment, dans pareilles circonstances, impossible pour les producteurs de ne pas en profiter pour nous infliger une suite, toujours aussi futile, inintéressante et au combien navrante puisque l’on retrouve dans les principaux rôles, Stomy Bugsy & Titoff, qui je le rappelle, ne sont en aucun cas acteurs ! Scénario navrant, tiré par les cheveux et toujours aussi mal mis en scène et ne parlons même pas des scènes d’action toujours aussi mal chorégraphiées (Gilles Paquet-Brenner a même fait appel à Cyril Sebas pour le seconder dans la réalisation, sauf que ce dernier n’avait jamais réalisé auparavant). Comme avec le précédent, la direction artistique est chaotique (même la présence de deux tops modèles, à savoir Noémie Lenoir & Fernanda Tavarès, ne permettent pas de sauver les pots cassés). Une pseudo comédie toujours aussi antipathique, il serait grand temps que Gilles Paquet-Brenner jette l’éponge et pourquoi pas abandonne le cinéma.
L'image est laide. Quant à l'intrigue, elle est tout aussi déplaisante les scénaristes ont rendu les deux protagonistes particulièrement antipathiques. Les courses poursuites sont bien molles à l'époque des Fast and furious sur-stylisés et numérisés tandis que les bastons sont mal chorégraphiées, voire même à la limite du ridicule. On a envie de se jeter dans le port de Marseille tant la déception est grande. Cette fois, les compères s'affrontent. Ruiné, Gomez essaie de piquer le supposé héritage de son partenaire Tavarès. Qui est également poursuivi par une bande de malfrats internationaux. Le scénario tenant en à peine une phrase, les acteurs n'ont pas grand-chose à donner. Le un est beaucoup mieux donc regarder le un mais pas celui-ci il est nul. Titoff, chemise ouverte et chaîne en or, aligne les boutades qui ne font rire que lui. Les dialogues sont affligeants de vacuité, la mise en scène, hier stylée, est plate.
Pourquoi une suite, pourquoi toujours une suite, même quand le film a pas un gros succès ? Si c'est pour revoir les acteurs je me demande qui en veut. On revient toujours à Marseille, une bonne apologie de la cité phocéenne genre c'est la meilleure ville du monde, avec de vrais bandits, d'ailleurs il ne se passe jamais de petites choses à Marseille, c'est toujours des méchants de films américains et des parrains qui ont crée la mafia italienne, mouais, ça sent encore le pêcheur de mauvaise foi ça. Alors on retrouve Stomy qui sait pas jouer, Titof l'humoriste marseilais pas drôle, et Noemie Lenoir pour l'atout charme. Voilà le casting, qui a pour seul mérite de réunir la même équipe que dans le 1er, pour pas perdre le spectateur. Toujours pas de jeu, pas de musique significative, pas de scénario, mais de la surenchère, faut bien justifier la suite. Après j'ai cherché pour voir autre chose, j'ai pas trouvé, c'est peut être moi qui n'ait pas de goût, sans doute parce que je suis pas marseillais. Enfin, si vous adorez marseille allez voir le film, parce que si vous êtes juste sympathisant ou encore moins, vous aimerez pas, indigestion de bouillabaisse.
La même note alors que c’est une suite ? Normal le 1er était déjà une suite, voir un spin off, de Taxi. L’un comme l’autre sont vides et reposent sur les mêmes ingrédients, limite indissociables s’il n’y avait pas une petite évolution dans les persos (oui parce qu’on avait deviné que Titoff toucherait la sœur de son coéquipier). Sauf que ça n’amène rien, c’est toujours aussi chiant et sans intérêt, on devine encore tout puisque la trame est pas recherchée, l’histoire n’existe pas, c’est mal monté (comme les mecs) et pour le reste on reprend les ingrédients qui avaient créé l’infâme mixture, aussi appelée bouillabaisse, qui engendra le 1er et qui finira comme lui : étalé dans le caniveau si t’as pas de cuvette près de toi.
C'est une grande distraction, rien de plus. J'ai regardé cette suite, après le premier volet Gomez et Tavarès, celle ci s'avère pire que l'original. On esquisse quelques sourires pendant ce film et c'est tout. L'histoire est accrocheuse, intéressante à premier abord. Elle commence bien, par une course de voiture (comme dans Fast 2 ou 3) puis tout cela s'enchaîne très vite, et l’intrigue n'est plus si intrigante que ça au final. Je ne le déconseille pas, néanmoins il est à choisir en dernier recours.
Un retour que l’on attendait pas vraiment mais comme les idées originales se font extrêmement rares, on fait appel au recyclage d’autant plus que la protection de l’environnement est dans l’air du temps. Début à la Fast & Furious (ou à la Taxi tout dépend de vos références), une suite qui ne relève pas le niveau ; on se demande encore comment ce film a réussi à trouver des financiers pour lancer ce projet. On ne va pas tourner autour du pot pour dire que Gomez Vs Tavares n’aura pas un parcours en salles bien glorieux. Si encore on peut s’habituer à l’histoire étriquée, on est vite assommé par l’humour aussi développé que la chevelure de notre Fabien Barthez national.
Deux policiers qui évoluent en marge de la pègre cherchent une pierre précieuse. Le film est mal foutu, la réalisation n'est pas au niveau, les dialogues sont parfois inaudibles (en meme temps on ne rate rien), les acteurs sont en roue libre. L'intrigue est totalement non crédible. Bon c'est toutefois sympathique mais vraiment on ne sent aucune exigence à quelque niveau que ce soit, alors que dans mon souvenir le premier était plutôt pas mal.
Ce n'est pas un film référence, c'est moins bien que le premier, mais c'est toujours moins bête que la série des taxi. Là au moins, on n'a pas l'impression d'être pris pour des abrutis. ça va sans doute mal vieillir, mais ça reste digeste.
Autant le 1er opus était distrayant pour autant que l'on soit fan de cinoche à la Besson (style "Taxi", hein, pas "Léon"!), autant le 2ème est aussi plaisant qu'un lavement au camphre. La présence de deux taupes modèles pour assister les deux comiques de sévices ne sauvant pas l'ensemble du naufrage. A regarder si vous avez l'intestin paresseux et que vous êtes en rupture de dragées Fuca...
Scénario léger, trop léger même, ça on le savait déjà, mais c'est en plus bourré d'incohérences, comme par exemple Gomez, le flic ruiné, mais qui a quand même une Ferrari dans son garage (immatriculée 75 en plus, alors que c'est à Marseille). Et ce n'est pas la pire. Sinon, le jeu des acteurs est mauvais, les scènes d'action aussi, et l'humour n'est pas au rendez-vous. Ou alors, on rigole mais de la nullité des scènes, je pense entre autres à une fusillade dans un restaurant qui ne fait pas de traces d'impact dans les murs et ne casse pas les vitre. C'est beau le progrès !
Pour finir sur une note macho, la seule chose qui m'ait plu dans ce film, c'est Fernanda Tavarès.
Toujours réalisée par Gilles Paquet-Brenner (cette fois-ci épaulé par Cyril Sebas, qui passe au cinéma après s'être fait un petit nom dans le monde du clip), cette séquelle abandonne l'idée du buddy movie pour jouer la carte du film policier à tiroirs. Une idée sympathique mais qui est ici mal amenée : trop de sous-intrigues et de personnages inutiles, un humour inexistant, des dialogues de mauvais soap, des acteurs toujours autant en roue libre... Bref, Gomez vs Tavarès est raté de A à Z. Outre le manque flagrant d'action et d'humour (qui faisait le charme et la réussite du premier opus), c'est surtout face à une mise en scène ringarde que nous resterons consternés : une photographie hideuse, des plans quelconques, un cruel manque de style et un rythme de pachyderme. Certes, retrouver deux compères est toujours bienvenu et y ajouter un troisième luron malchanceux (ici Jean Benguigui, papa de Tavarès) est une bonne idée mais n'est pas Leo Getz qui veut et le personnage devient aussi transparent que sous-exploité. Rajoutons à tout ce ramdam des séquences science-fictionnelles (Titoff qui se bat contre un géant plein de muscles, ben voyons), une histoire chiante à mourir et des rebondissements de pacotille et des acteurs se demandant ce qu'ils font dans cette galère et vous obtenez un navet cocorico de premier ordre. Au final, dans leur volonté de faire un Arme Fatale 3 à leur sauce, les réalisateurs ont oublié un détail pendant que les caméras tournaient : l'écriture.