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Louis Morel
46 abonnés
850 critiques
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2,5
Publiée le 1 juillet 2014
Entre thriller fantastique et touchante histoire d’amitié, "Le Pensionnat" ne semble pas toujours trouver ses marques et navigue péniblement entre deux ambiances opposées et pas toujours bien dosées...
On ne peut s'empêcher de penser à L'échine du diable en visionnant ce film Thaïlandais. Dosant de manière savante quelques ficelles du fantastique horrifique, tout en refusant de se donner "un genre", le film impose rapidement son rythme et sa voie. Pour ceux qui aime les films pour ce qu'ils sont, la bonne surprise sera au rendez-vous, pour les sectaires qui pensent qu'un film = un genre, passez votre chemin. A la croisée d'un Stand by me et d'une Echine du diable. Surprenant ! Lire notre critique sur le site terreurvision !
Vers le début, légèrement agoissant, et puis après cette "peur" retombe et l'on va dans un univers de souvenirs, de regrets, de larmes et de tristesse. Une belle histoire bien réalisée et mise en scène, avec des acteurs très courageux. Rien que pour la détermination de ces jeunes personnes (qui se sont fait des fois extrêmement mal jusqu'à l'hopitalisation pour faire les cascades eux-même) je trouve ce film réussit.
Film fantastique avec fantôme dans un pensionnat de jeunes garçons qui n'atteint jamais la beauté de L'Echine du diable de Del Toro. Le Pensionnat par moment nous intrigue mais l'ensemble reste assez fade et a du mal à nous captiver.
Malgré un fond semblable à l'Echine du Diable et un léger rapel de L'Orphelinat, ce film dépasse les deux grâce à une excellente morale et un jeu d'acteur impeccable! Bref, un très beau film "réaliste"!
Coup sur coup à la télé 2 films fantastiques relatant l'amitié entre un enfant de 12 et un autre du même âge fantome suite à une mort par noyade. Le parallèle entre Le pensionnat et L'Echine du Diable est manifeste. Toutefois, il y a des nuances.Dans le second, Santi est mort assassiné tandis que dans le premier Wuanchen- qu'on m'excuse mais ces noms ne sont pas faciles à écrire de tête- meurt à la suite d'un banal accident et aussi, il est vrai, du fait de l'indifférence des autres gosses. Les sentiments de Chatri -et non Ton comme écrit sue la fiche technique- en arrivant au pensionnat sont les mêmes que j'ai éprouvés à 9 ans et demi quand je me suis trouvé dans la même situation, d'un coup pensionnaire en cours d'année scolaire à 200 kilomètres de chez moi. Comme lui, j'ai pissé au lit la première nuit et mes condisciples me racontaient des histoires effrayantes pour un enfant. Je me suis donc reconnu en lui et Charlie TRAIRAT l'interprête magistralement. Son traumatisme dans le film a été le mien. C'est aussi une des raisons pour lesquelles ce très beau film m'a plu et je l'ai évidemment enregistré tout comme L'Echine du Diable. Les adultes sont pour une fois peu présents à l'exception de la directrice, Madame PRANI. Elle culpabilise beaucoup suite à la mort de Wuanchen mais elle n'y est pour rien contrairement à Jacinto dans l'autre film. Les parents sont peu présents eux aussi. Au début, Chatri rejette son père pour l'avoir mis là mais à la fin du film il lui reparle et avoue se plaire désormais au pensionnat car il s'est enfin trouvé de véritables amis en plus du sens de la vie. Les petits acteurs qui interprêtent ces derniers sont convaincants et jouent très bien. On peut tout comme à Charlie TRAIRAT leur souhaiter de jouer dans d'autres films qui soient aussi des succés. Faites comme moi ! Regardez-le film et vous passerez un agrable moment !
Premier long-métrage pour le réalisateur thaïlandais Songyos Sugmakanan qui nous renvoie en enfance, dans un lugubre pensionnat hanté par des fantômes. Oublier tous les autres films fantastiques tels que Ringu 1 & 2 (2001/2002), Ju-On 1 & 2 (2002/2003) ou encore Marebito (2005), car avec Le Pensionnat, c’est tout autre chose qui nous est proposé. On y fait la rencontre d’un garçon de 12ans qui vient d’arriver dans une nouvelle école et où il y fera la connaissance d’un autre pensionnaire du même âge. Sauf que celui-ci est un fantôme, mort noyé dans la piscine de l’établissement. Si le film fait preuve d’originalité, la lenteur de son intrigue ne favorise pas la magie qui s’en dégage. On retiendra néanmoins les excellentes prestations (drôles et touchantes) de ces jeunes comédiens en herbes !
Simple, grandiose et magnifique ! Ce film, porté de bout en bout par de jeunes acteurs « amateurs » fantastiques, une réalisation d’une subtilité très efficace et une bande son qui souligne cette œuvre majeure à la perfection, en fait un chef-d’œuvre du cinéma, en général, et thaï, en particulier, d’une richesse extraordinaire. Je ne le répéterai jamais assez : il est fort regrettable que ces œuvres magnifiques ne sortent pas dans les salles sous nos latitudes !
Bon, la classification "horreur" est totalement erronée (moins de 10 ans à la rigueur)...Le film révèle avec délicatesse et sans à priori les différences criantes entre occident et orient...Le film est baigné de ces croyances spirituelles fortement ancrées en extrême orient...Il s'agit en seconde lecture de rémission, de pardon par la communication avec les défunts, avec leurs âmes...Nul doute que cette extrême richesse puisse désorienter certains spectateurs qui se raccrocheront alors aux histoires de fantomes et de brimades à l'intérieur d'un pensionnat thailandais...Un climat enfantin peut désorienter dans un premier temps mais si vous faites l'effort d'accrocher le côté spirituel, le film offrira une belle ouverture...En plus la photo est tout simplement extraordinaire (certains ciels à contempler)..Le film est aussi une histoire familiale de la séparation, du passage initiatique à la puberté, bref contient une foule de choses....Je conseille....
Après une introduction un peu poussive, Le Pensionnat entraîne le spectateur dans une véritable ambiance de cinéma et dévoile un scénario intelligent. Film fantastique non-conforme, c’est une petite surprise de cette fin d’été. Dommage que l’émotion soit trop souligné par la musique, notamment dans les scène « guimauve » finales.
Pas grand chose à sauver dans Le pensionnat. Dans le registre horreur à la japonaise, on ressort un peu ce qu'on fait de pire, sans jamais rien en inventer de neuf. On suit donc l'histoire d'un garçon qui se retrouve envoyé dans un pensionnat en plein milieu de l'année. Très vite on pose le décor, l'endroit est paumé, il faut traverser un pont quasiment magique pour y aller et le pensionnat est chargé d'une histoire lourde. Bon, j'ai rien contre tout ça en soi, mais là ça n'apporte absolument rien. Bien entendu, le nouveau va se faire bizuter, on va se moquer de lui, préparez vous à être révoltés contre l'attitude des autres élèves envers lui. Le film oscille alors prorgessivement vers le fantastique, flirtant avec l'horreur (mais les scènes d'horreur sont ratées donc il vaut mieux paser ce genre sous silence). Très vite on voit les dessous d'une mécanique qui se voudrait bien rodée. On nous explique au début du film tout ce qui est bizarre dans le pensionnat (plus facile que de nous le montrer, bien entendu), tout sera résolu à la fin du film, tout aura son explication (rationnelle ou fantastique), et on essaie de faire tenir le tout tant bien que mal. Mais rien n'est jamais convaincant là dedans.
Triplement agréable : la beauté des images, la richesse des signifiants du fantastique présent, les histoires d'enfants narrées. A la porte de l'adolescence, chacun de nous a vécu ces moments d'angoisse et de solitude. Certains en gardent encore les traces. Pas vrai, Joyce ?
TRès original dans sa conception : film fantastique liant peur et amitié entre un fantome et un jeune enfant. Les jeunes acteurs rendent cette histoire attachante car on ressent bien cette amitié mais le récit est quelques fois brouillon et un peu dure à suivre car le réalisateuir ne sait plus s'il doit favoriser la peur ou l'émotion. Bon film tout de même.
Je suis très déçu par le scénario, néanmoins un grand bravo à la réalisation qui signe un bon film , il y'a de belles images et la lumière parmi les scènes de nuit sont claires.Le scénario reste trop lent et les quelques fois ou ca fait peur on si attend pas.