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    La possibilité d'une île
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    100 critiques spectateurs

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    sandelin
    sandelin

    3 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2024
    Voilà ce qui arrive quand un romancier adapte son propre travail au cinéma. Heureusement pour nous distraire un tout petit peu il y a Andrzej Seweryn (Robespierre), Patrick Bauchau (Sydney), et Grégou qui joue avec son ballon.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    35 abonnés 2 346 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2024
    La science-fiction, ou l'anticipation, selon Michel Houellebecq n'est pas un genre cinématographique qui décoiffe. Dans ce film que réalise lui-même l'écrivain, son traité métaphysique -appelons ça comme ça- du futur de l'homme est un pensum abscons et austère dont l'hermétisme a fini par avoir raison de ma curiosité.
    Au long du sujet -on ne peut pas dire de l'action ou de l'intrigue- Benoît Magimel est d'abord l'assitant d'un gourou (Patrick Bauchau) invoquant l'immortalité et les Elloims. Il s'en sépare, pas convaincu, spoiler: consulte un scientifique travaillant à la mise en mémoire des données du cerveau puis s'en va en villégiature à Ibiza...

    La dernière partie du film est peut-être plus évocatrice, quoiqu'ennuyeuse, où l'on retrouve Magimel errant dans la nature, spoiler: survivant solitaire de la fin du monde.
    A vrai dire, je suis resté à la porte du film car je n'ai pas saisi grand'chose du propos ésotérique de l'auteur ni de sa mise en scène. Les préoccupations sur le devenir de l'humanité de Houellebecq ne sont pas intéressantes en l'état, et le style du film, très sobre, n'excerce aucun charme, n'excite absolument pas l'imagination dans le registre de la science-fiction, même la plus fantasmatique.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 665 abonnés 12 404 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juin 2023
    Benoît Magimel survivant de l'apocalypse se met en quête d'amour! Michel Houellebecq adapte son livre au cinèma et c'est ennuyeux à mourir! L'ècrivain semble s'être perdu dans son propre cosmos! La complexitè du roman rend la narration particulièrement confuse! On essaye de comprendre mais on n'y arrive pas! Au delà du phènomène Houellebecq, son film n'a malheureusement aucun intèrêt si ce n'est ces images apocalyptiques dans les dernières minutes du film! Prèfèrez donc le livre! Même Magimel, prêt à aimer tout le monde avec son bâton de berger, n'est pas bon! C'est dire que "La possibilitè d'une île" (2008) est un roman qui fut dèclarè - bien avant le tournage du film - inadaptable par les bibliophiles! Un joli loupè en somme...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 520 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mars 2021
    La scène d'ouverture de la réunion de réveil d'Elohimit est prometteuse. Les mille ans qui suivent s'effondrent dans une longueur inattendue. Houellebecq aborde une fois de plus de grandes idées mais sans leur accorder une grande réflexion ou une attention assez sérieuse. Cette fois les sujets principaux sont le désir d'immortalité de l'humanité rendu possible par le clonage et à nouveau l'amour humain. Par moments il s'ennuie avec ses propres divagations sur la misanthropie, le racisme et la torture. Le roman aboie dans le vide mais le film est un désert cosmique. Le résultat rappelle à tous ceux qui l'oublieraient que la narration cinématographique est un métier aussi bien qu'un art et que l'on ne peut pas enfreindre les règles du métier sans conséquences...
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 481 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2020
    Daniel1 (Benoît Magimel) est le fils d'un gourou d'une secte minable proche du charlatanisme. À la mort de son père, il décide de partir à Lanzarote pour pénétrer une autre secte lancée dans un projet prométhéen de clonage de l'espèce humaine.
    Plusieurs siècles plus tard, le monde ravagé par une succession de guerres et d'épidémies, Daniel25 vit seul dans une grotte et lit le journal de son lointain ancêtre avant de partir à la recherche d'éventuels survivants au milieu des ruines.

    Comme "The Fountain" que j'ai chroniqué hier, "La Possibilité d'une île" fait partie de ces films à la réputation sulfureuse dont j'avais raté la sortie dans les années 2000. Le confinement - soyons positif - est l'occasion d'une séance de rattrapage.

    Si "The Fountain" divisa le public et la critique, "La Possibilité d'une île" reçut un accueil unanime et sans appel : de l'avis général, c'était un film prétentieux et raté.

    Force est d'admettre que le public et la critique avaient raison.

    "La Possibilité d'une île" fut pourtant un roman réussi. Pas le meilleur de Houellebecq dont l'œuvre maîtresse aura été "Les Particules élémentaires", le plus magistral, le plus audacieux, le plus novateur. Pas mon préféré non plus, "Extension du domaine de la lutte" restant celui par lequel j'ai découvert Houellebecq au milieu des années 90 et avec lequel il m'a définitivement conquis (une adaptation cinématographique méconnue et pourtant très réussie en fut tirée en 1999 avec José Garcia et Philippe Harel). Pas celui que couronna le "Goncourt" non plus, cette distinction étant finalement attribué à "La Carte et le Territoire" en 2010. Pas celui enfin qui causa le plus de polémique, "Soumission", dont la sortie en janvier 2015, on s'en souvient, coïncida avec l'attentat terroriste contre "Charlie Hebdo".

    "La Possibilité d'une île" est un roman touffu de près de cinq cent pages qui brasse quelques uns des thèmes de prédilection de Houellebecq : la déshumanisation de nos sociétés contemporaines dont les moindres aspects, y compris l'amour et le sexe, s'inscrivent inexorablement dans des logiques marchandes, les possibilités infinies ouvertes par la science et par la biologie, un pessimisme radical sur l'avenir de l'humanité...

    Mais un roman réussi peut donner lieu à un film raté - la réciproque étant en revanche plus rare. Surtout quand on a la mauvaise idée d'en confier la réalisation à son auteur qui n'a manifestement pas la moindre expérience de la caméra. Houellebecq a le défaut des novices. Il tourne des plans splendides, sans la moindre idée de leur agencement. Du coup, son film, qui saute du coq à l'âne, manque cruellement de rythme. Ses meilleures scènes sont les moins spectaculaires, lorsqu'il dénonce les tares de nos sociétés contemporaines, avec une ironie grinçante façon Kervern-Delépine. En revanche, dès qu'il verse dans la S-F, le résultat est si calamiteux qu'il en devient drôle. Le malheureux Benoît Magimel semble vite aussi perdu que nous.

    La seule qualité de ce film est son étonnante brièveté : quatre-vingt cinq minutes à peine alors que le roman laissait augurer une durée nettement plus languide. Comme si, à mi-parcours, l'écrivain s'était lassé de son nouveau joujou à six millions d'euros et avait laissé tomber la caméra.
    morn
    morn

    16 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2018
    Difficile de noter ce film très étrange, hors norme. Une secte semble avoir trouvé un moyen de devenir immortel. Le film de Michel Houellbecq (adapté de son propre livre) nous laisse sur notre faim. L'ensemble parait pas assez abouti, manque de rythme, d'explications. Benoit Magimel semble un peu perdu. Quelques beaux décors mais ça s’arrête là 5.2/10
    Jean-Michel G.
    Jean-Michel G.

    4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2018
    Un des pires film jamais réalisé....lourd, lent, prétentieux, dialogues et scénario lamentables.....à déconseiller très fortement!!!
    Yann B.
    Yann B.

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2018
    Ce film est aussi déprimant, ennuyeux et arrogant que son auteur. La seule réussite de ce film est de transformer 1h30 en une éternité.
    Estonius
    Estonius

    3 309 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2017
    Ça se regarde (sans doute par curiosité) jusqu'à la fin, (si on peut appeler ça une fin) ce qui n'est pas le cas de tous les films, l'autre bon point étant la qualité des images apocalyptiques de la dernière partie. Mais à part ça c'est mou, ça part dans tous les sens, c'est souvent très mal joué, les plans sont interminables et s'enchaînent de façon peu compréhensible, la réalisation est approximative et parfois débile (vers la fin, la fille escalade un flanc rocheux, elle s'agrippe à une pierre, constate qu'elle est simplement posée sur le roc, mais si accroche quand même, et manque de tomber). En fait on ne sait pas trop ce que voulu nous dire ou raconter le bonhomme qui effleure pourtant une thème intéressant mais ne sait pas le traiter. Bref une belle perte de temps !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 novembre 2017
    C'est lent, c'est pompeux, interminable....
    On essaie de comprendre mais il n'y a rien à comprendre!
    Un film complètement inutile.
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2017
    Avouons-le d’emblée, le film réalisé par l’auteur du roman lui-même, n’aurait certainement pas été produit si Houellebecq n’était pas déjà un "nom" de la littérature française, traduit dans plusieurs langues. En décidant de ce qu’il allait inclure dans son adaptation ciné et de réduire celle-ci à la portion congrue, Houellebecq a choisi de faire un long-métrage sans le noyau dur du roman, à savoir l’histoire du Daniel contemporain, l’original, ses relations avec la secte, les fondements de celle-ci et ses rapports sexuels avec la gente féminine et cette approche là rend l’histoire du "néo-humain" complètement inutile et dénuée de profondeur sans son contrepoint "humain". A part quelques paysages impressionnants et soignés, deux/trois dialogues qui fonctionnent, ce métrage est une déception trop longue sur fond de musique classique pas très originale ne méritant pas que l’on s’y attarde. Lisez plutôt le livre, il est tellement mieux, même si ce n’est pas forcément le meilleur de Houellebecq !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 389 abonnés 4 427 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    La Promesse d’une île est un film qui semble faire l’unanimité contre lui, presse et public enfin réunis de concert !
    Bon, honnêtement je vois l’ambition du projet, elle est patente, mais le souci c’est que Houellebecq n’a pas forcément le talent de réalisateur qu’il peut avoir comme écrivain. Et là c’est frappant.
    L’histoire aurait pu être intéressante, mais Houellebecq fait n’importe quoi avec. Rythme d’une lenteur assez stupéfiante (on a du mal à croire que ce film dure 85 minutes, générique compris), dialogues insipides (avec idée de sous-titrage encore plus gonflante car elle nécessite d’être encore éveillé à ce moment, et ce n’est pas gagné !), et surtout comment faire tenir dans un espace de 85 minutes un livre de 450 pages particulièrement complexe ? Non, force est de constater que La Possibilité d’une île ressemble à une sorte d’essai inabouti auquel, peut-être, le manque de budget a été d’autant plus préjudiciable. Mais enfin, Houellebecq n’est visiblement pas un scénariste, c’est évident. A noter aussi que la première partie, malgré ses lacunes reste bien meilleure que la dernière qui devient franchement absconse.
    Le casting sur le papier est assez riche et varié. En vérité les numéros d’acteurs n’ont guère de consistance. Benoît Magimel est transparent, comme trop souvent malheureusement, et la présence de Patrick Bauchau est en fait la seule surprise vraiment sympathique du film. Ramata Koite a une présence, mais elle se limite à cela, et des acteurs comme Jean-Pierre Malo ou Arielle Dombasle ne font que de la figuration. Non, en fait les personnages sont inconsistants et les interprètes ne sont pas assez marquants pour sauver ce qui peut l’être. Hormis Bauchau, rien de notable.
    Formellement le film de Houellebecq oscille entre quasi-amateurisme et idée plus intéressantes mais mal exploitées. La preuve en est que la dernière partie bien plus ambitieuse visuellement est simplement moins bonne sur le fond. Le budget n’était pas très élevé pour un film de SF assez ambitieux, mais cela n’excuse sans doute pas une première partie qui fait franchement miteuse, tant au niveau des décors que de la photographie que de la mise en scène statique. Houellebecq, néanmoins, sauve quelques plans et parvient, parfois, au fur et à mesure que son film avance, à sauver quelques scènes. A souligner, dans les rares bons points du métrage la bande son planante et onirique qui aide à l’instauration d’un climat quelquefois attrayant.
    Mais enfin, La Possibilité d’une île pourrait être un bijou visuel que le rythme absolument statique enfoncerait de façon quasi-irrémédiable. On frôle un peu le film amateur fait avec de la débrouille, beaucoup de débrouille, mais qui n’a pas abouti à la réussite escompté. 1.5 pour Bauchau, la bande son, quelques ambitions et une deuxième partie pas forcément vilaine.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 octobre 2014
    J'ai beaucoup aimé le livre mais je n'attendais pas grand chose du film. J'étais surtout curieuse de voir comment le livre allait être transcrit au cinéma. Résultat : ce film est nul et inutile. Lent, aucune émotion sucitée, aucun jeu d'acteur particulier et les 3/4 du livre ne sont pas traités. Au moins, tout ce que j'ai imaginé en lisant le livre reste intact.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    D'abord, il faut dire que le film est assez différent du livre. Toute la première partie du bouquin a été zappée. Le propos se concentre sur les thèmes de la vie éternelle, du clonage, en faisant le lien entre l'humanité actuelle, décadente et grotesque (illustrée par les clubs de vacances), et une "post-humanité" terrée, solitaire, aseptisée, quelques siècles plus tard. "Fin de race" et nouvelle ère. En transposant son texte au cinéma, Houellebecq a malheureusement trop épuré son histoire et son style, aboutissant à une abstraction, une désincarnation, assez décevantes. Les relations humaines ont été soit supprimées, soit réduites au strict minimum ; les évolutions du personnage central sont mal cernées et les enjeux des scènes finales peu compréhensibles. Ce dépouillement narratif s'accompagne bizarrement d'une musique un poil trop lyrique. Par ailleurs, on ne retrouve pas assez ce qui fait le sel du roman : le regard acéré de l'auteur sur la société contemporaine et la poésie qui émane des dernières pages. Le résultat est une méditation-errance, lente et contemplative, un peu kitsch parfois. Cette représentation de la fin d'un monde n'est pourtant pas sans mystère et suscite même une certaine curiosité. Si ce n'est pas un bon film, abouti, ce n'est pas non plus un navet, comme beaucoup l'ont crié. Juste un essai maladroit, paradoxalement un peu creux et atone, alors que le roman (bien qu'inégal) est assez riche et détonant.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Un navet incroyablement ennuyeux, prétentieux et surtout incompréhensible. Où veut-on en venir avec cette histoire ? Aux oubliettes !!
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