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Duprazromain7
1 critique
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0,5
Publiée le 1 avril 2023
Le cinéma argentin devrait arrêter tout de suute car il touche le fond avec ce film. Chaque action comme regarder un site web, taper sur le clavier ou parler assis sur un banc prend 2 heures. En meme temps vu le peu d inspiration du réalisateur, il fallait bien le combler pour que le film dure au moins 1h30. Sinon il durerait 15 minutes. J'ai failli m'endormir plus d'une fois tellement on s'ennuie devant ce film. Il n'y a ni début ni fin puisqu'il ne se passe rien. Je recommande vivement de fuir cette daube. Il y a de très bons films de science fiction qui denoncent les mêmes problématiques rencontrées dans ce film mais avec une vraie histoire et de vraies actions intéressantes. Bref, pourtant j'en ai vu des films nuls dans ma vie mais celui-là touche le fond à un point de non-retour.
Medianeras paraît être un film prit dans le ciment de ses idées trop lourdes. Dommage tant il est censé édifier un monument de comédie romantique, centrée sur un montage parallèle qui en fait trop. Ainsi trop de reflets superposés censé rendre les face à faces beaux, trop de capture d'écrans de mac pour nous édifier sur le néant de l'informatique, trop d'escaliers à monter, trop de mannequins dans l'appartement de l'héroïne agoraphobe. Trop d'immeubles filmées en filtres verts. Trop de musiques digne d'un despérate housewifes arty. On se doit de féliciter des acteurs qui rendent attachants leur personnage, leur pastique de chelous séduisants, se retourne souvent contre le cinéaste, les donne plus lointains et plus fades là où clairement le cinéaste les voudrait iconiques. Le maniérisme noie le film à l'image d'une scéne ou une litanie incompréhensible d'images censé figurer notre aliénation au trop plein culturel, nous fais comprendre ce que tout ceci peut avoir de pédant. Mécanique de la boucle, Médianeras rejoute un texte off qui explique chaque images. Une manière de se moquer du procédé même ? Mais quand bien même, la boucle où chaque scènes du film semblent prit, fait se clore chaque séquence sur une petite idée, sur un pas de côté (la mécanique du quotidien, Tatie cité explicitement), montre que c'est le scénario et une certaine tradition du sens qui domine. Cet aspect précipite le film dans une suite de court métrage de petit malin drogués aux messages explicites. La comédie romantique moderne (entendu pleines d'images modernes et de névroses dont le cinéaste ne sait que faire esthétiquement) devient un prétexte à quelques scènes qui m'ont semblé très réussies. Une scéne d'accident de voiture étonnante (dont on démonte le dispositif la scéne d'après) une ouverture qui est en fait un prélude que le film répète inlassablement sous les aspects les plus divers, et une scène de larme sur Chopin, et pis c'est déjà pas mal.
Si l'idée d'un film qui montre la solitude d'une grande ville, construire qui plus est sans le moindre sens de l'urbanisme et de l'histoire, est une bonne idée. Il faut encore en faire quelque chose d'un peu intéressant. Parce que oui la fille (ou même les filles) sont super mignonnes, surtout l'actrice principale, ce qui lui donne tout de suite une caution sympathie importante, mais faut-il seulement encore en faire quelque chose de cette actrice.
Le film nous montre comment on peut se croiser sans se remarquer et passer ainsi à côté de l'amour de notre vie, de l'âme sœur... La personne dont on nous montre par le truchement du montage qui fait la même chose que nous au même moment que nous (ouais ça a l'air un peu lourd, mais en vrai aussi).
Ce n'est pas un mauvais film, mais il ne dépasse jamais son concept de : deux types sont perdus dans la ville, ils vont se tourner autour sans le savoir alors qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Et c'est dommage. C'est d'autant plus dommage que la quête de l'âme sœur se résume à "trouver Charlie". Peut-on faire vraiment plus artificiel que ça ?
Alors il y a bien quelques trouvailles visuelles, mais qui ont tendances à s'éterniser, à procéder par accumulations et donc à lasser assez vite, puisqu'une image vient en remplacer une autre... et on oublie. Et franchement, si l'idée est là, ben le film est assez décevant. Il est même assez long, surtout pour un truc qui dure 1h30.
Disons que malgré le concept de départ, le film n'arrive pas à proposer grand chose d'intéressant et ne dit rien de plus sur la solitude dans une grande ville que le film à sketch Tokyo! par exemple. Tout ça est trop écrit, trop artificiel pour céder réellement de la place à ce qu'est réellement l'amour, quelque chose de fort, qui frappe de manière inopinée sans que l'on s'en rende compte.
un film intelligent qui retranscrit parfaitement la difficulté de vivre pour ces deux personnalités atypiques. Beau travail du réalisateur et des deux acteurs, c'est vraiment le genre de film qu'on aimerait voir plus souvent.
Ce film montre de manière réaliste les sentiments des deux personnages : l'ennui, la peur des autres... de plus, le parallèle établit entre la vie et l’architecture es très original et fonctionne très bien grâce aux nombreux plans qui représentent les éléments de cette ville extraordinaire (Buenos Aires). Cette gigantesque métaphore, à travers les maisons, les appartements, les tours, les publicités géantes ou les immeubles, souligne parfaitement les personnalités hors norme de Mariana et Martin.
Une très jolie surprise que ce "Medianeras" que j'ai visionné un peu par hasard. On sent l'influence de la publicité sur le réalisateur, c'est précis et ça touche dans le mille à chaque fois. Il y a aussi cet air de comédie romantique indépendante américaine ou française, avec ces personnages aux caractéristiques bien particulières. C'est aussi un bel hommage à cette ville de Buenos Aires qui, malgré la crise, continue de vivre à son rythme. Bravo !
Très beau film, très poétique et drôle à la fois, superbement filmé, avec des plans très graphiques, des personnages touchants et un scénario original, bref, un très bon moment de cinéma !
Très élaboré, soigné, original et plein de fraîcheur. Les deux acteurs vedette sont juste parfaits. L'histoire, avec sa fantaisie et son esthétique bien particulières, tient super bien la route. Si toutes les comédies romantiques étaient comme celle-là, peut être que les gens seraient un peu moins cons... Oups
Encore un film argentin que j'apprécie Paradoxalement plus attachant et mieux ficelé qu' Happiness Therapy qui a fait un tabac L'utilisation graphique apporte un renouvellement au thème convenu de l'épanouissement réciproque grâce à des rencontres improbables .et...de voisinage Voulus ou non des liens existent aussi avec " l'homme d'a coté"
C'est tout d'abord par son esthétisme incroyablement élaboré que Gustavo Taretto réussit à se démarquer de beaucoup d'autres films romantiques. Une bonne photographie et, par dessus tout, un style visuel très atypique mêlant parfois les prises de vue réelles avec des animations qu'on croirait tout droit sorties d'une publicité. Mais heureusement, ce mélange pour le moins original fonctionne à merveille et parvient même à instaurer une atmosphère assez plaisante et anti-conformiste. Plaisant... Voilà un mot qui pourrait résumer brièvement Medianeras à lui tout seul. La qualité plastique, c'est une chose, mais alors que le réalisateur aurait pu se reposer là dessus, le reste se révèle être d'aussi bon goût, à commencer par les deux protagonistes. Tout bonnement incapable de construire une relation durable, un webmaster et une architecte "décoratrice de vitrine", tous deux las de la routine quasiment inévitable qui règne au milieu des divers bâtiments de Buenos Aires -présentés de façon comique dans l'introduction- vont voir leurs destins se croiser (certes, dit de la sorte c'est pas très original). C'est avec beaucoup de second degré que ces personnages insolites sont portés à l'écran. Dès les premiers instants, on entre en empathie avec eux et ce, en parti grâce aux acteurs, eux-mêmes hilarants. La très belle Pilar Lopez de Ayala et l'inconnu mais drôle Javier Drolas contribuent donc à créer cette touche de légèreté qui rend le film si agréable à suivre. Concernant la trame du récit, on pense souvent à un Woody Allen argentin pour son côté drôle et décalé. Le rapprochement s'intensifie lorsque les deux protagonistes se retrouvent à regarder Manhattan à la télévision. Ainsi, comme tout bon (...) La critique complète est disponible sur http://alex-torrance.over-blog.com/article-reprise-medianeras-101335921.html !
Très belle comédie romantique venue d'Argentine, « Medianeras » fait partie de ces films qui auront beau ne jamais se retrouver dans un top 10 où une quelconque liste de long-métrages préférés, n'en sont pas moins de ces oeuvres dont on sort heureux, et le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas le cas tous les jours. Pourtant, ce qu'a à dire le film n'est pas toujours des plus rigolos : il y a ce constat un peu amer du monde dans lequel nous vivons et de notre difficulté à communiquer autrement que par Internet ou par téléphone, discours certes un peu facile, mais ô combien véridique. De plus, les deux protagonistes principaux n'ont rien de flamboyant ou d'extraordinaire, mais ils sont simples et naturels, et il nous est en conséquent aisé de nous identifier à eux, d'autant qu'il est à peu près impossible de ne pas se reconnaître au moins une ou deux fois dans ce qu'ils vivent. Ces deux personnages, Rafael Ferro et Pilar Lopez de Ayala les jouent formidablement et avec une fraîcheur revigorante, apportant au film une dynamique réjouissante très loin du drame pesant qu'aurait pu être un simple discours sur l'aspect grisonnant de notre existence. La réussite du film tient d'ailleurs à cela : comment rester lucide sur notre époque tout en gardant espoir et optimisme pour l'avenir, à l'image des attachants héros que sont Rafa et Mariana. Bref, un joli moment de cinéma, drôle et émouvant : si elle est pas belle la vie...
Bon, déjà que les romances ce n'est pas trop ma tasse de thé mais alors quand je vois qu'un film comme ça est aussi bien noté, je suis encore plus déçu. J'ai trouvé sympa le côté voix-off, les détails d'architecture et le graphisme constant. Les acteurs ne sont pas mauvais mais l'histoire n'est pas intéressante et j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce genre de choses mille fois. Tout est téléphoné même si le réalisateur nous fait attendre pendant 1h30, au final on sait très bien se qui va se passer. Et puis je dois avouer, que depuis le début, je n'ai pas réussi vraiment à accrocher et j'ai passé plus de temps à regarder l'heure qu'autre chose. La bande originale et le fond du long métrage réussissent à remonter la pente et ont réussi à faire de cette "comédie romantique", un film moins bête que les autres. 11/20.
Un des films les plus intelligents de l'année ! Bravo au réalisateur...un nouveau talent est né ! Film émouvant, acteurs excellents, une ville à aimer à fond.... Dommage que le film n'était pas sorti avec un titre genre "Buenos Aires, Buenos Aires" ou "Que tal Buenos Aires"...Il aurait sûrement fait beaucoup plus d'entrées ! Mais bravo à Gustavo Taretto le réalisateur !
Un film frais , drôle et surtout original: l'architecture est la toile de fond de l'histoire . Comme dans les romans balzaciens où l'habitat reflète le personnage , le réalisateur nous montre à quel point la ville ressemble à ses personnages et comment ils la façonnent en mettant en avant deux personnages singuliers , Martin , un geek esseulé et Martina une artiste mélancolique, qui cherchent l'amour après de grosses déceptions sentimentales et vivent en face , sans savoir qu'ils existent . Frais , dans sa mise en scène symbolique et rondement menée , grâce à ses personnages incarnés par deux acteurs aussi doués qu'attachants , Medianeras est la perle sympa qui réjouit nos soirées et donne la pêche ! À voir absolument !