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    Chrysalis
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Chrysalis" et de son tournage !

    Genèse du projet

    C'est en découvrant dans le magazine Score les photos de Transit, son troisième court métrage complètement autoproduit, que Franck Chorot, producteur à la Gaumont, s'intéressa de près au jeune génie Julien Leclercq. "On s'est rencontré, se souvient le réalisateur, il est venu sur le plateau de Transit et deux jours plus tard il me proposait de faire un film pour la Gaumont (...) J'avais toujours eu envie de faire un remake des Yeux sans visage de Georges Franju. Quand je suis arrivé à la Gaumont, j'ai découvert l'affiche du film sur un mur, je ne savais pas que c'était un film Gaumont. Les Américains avaient acheté les droits du film et on les a débloqués, par sécurité. Mais au fil de l'écriture du scénario, on s'en est éloigné. Chrysalis est un petit hommage aux Yeux sans visage. Au final, il reste les rapports mère-fille, à l'origine c'était un père et sa fille, et la clinique dans la forêt. On a ajouté une enquête policière."

    Parti pris de mise en scène

    Grâce à cette double histoire, Julien Leclercq a pu travailler sur deux styles de mise en scène : une caméra à l'épaule pour la partie policière et une plus lisse, avec des travellings très longs dans la clinique. "Dans le premier tiers du film, explique le réalisateur, il y a beaucoup de Motion Control, des mouvements très lents pour installer l'atmosphère, puis quand l'enquête aboutit dans la clinique, elle amène la mise en scène caméra à l'épaule pour tout le reste du film."

    Le choix des acteurs

    Le casting est l'un des points forts du film. Julien Leclercq explique comment s'est effectué le choix des comédiens : "Albert Dupontel, c'est une envie que j'avais depuis très longtemps. Quand je vois le film, je ne vois pas qui d'autre que lui aurait pu jouer David Hoffmann. Il est arrivé tôt dans le projet et on lui a fait du sur-mesure. Sa seule condition était de pouvoir faire toutes les cascades. C'est génial pour un réalisateur, parce qu'on n'est pas obligé de tricher avec des doublures. Marie Guillard, c'est une rencontre, celle faite sur mon court-métrage Transit. Je l'avais découverte dans La Mentale. Je savais qu'elle serait le yin et Albert le yang. Je savais qu'elle apporterait une certaine fraîcheur indispensable au film. Alain Figlarz, quand j'ai appris que c'était lui qui avait réglé les combats de Matt Damon dans La Mémoire dans la peau, j'ai voulu le rencontrer. Et je l'ai engagé. Il a entraîné Albert, réglé tous les combats. Ils ont fait du bon travail. Aujourd'hui, je ne conçois plus de faire une gifle dans un film sans Alain Figlarz. Mélanie Thierry est aussi arrivée très tôt sur le projet. Je l'avais vue dans 15 août, Quasimodo d'el Paris, je savais qu'elle avait du potentiel. Fan absolu de Marathon Man, il était plus que nécessaire que je tourne avec Marthe Keller."

    Un tournage parfois compliqué...

    Du propre aveu de Julien Leclercq, les premières semaines de tournage ont été compliquées parce qu'une partie de l'équipe ne comprenait pas toujours ses exigences. "Il y avait des plans de Mélanie Thierry à la Motion Control, où elle apparaît, disparaît dans la chambre, des plans très jolis, qui racontent quelque chose, confie le réalisateur. On filmait Mélanie en position 1 à la Motion Control, puis on refaisait le même plan mais sans Mélanie, sur le décor vide. On a fait chaque plan en double, avec et sans Mélanie, ça a pris quatre heures. Les techniciens ne comprenaient pas pourquoi je filmais des décors vides. Mais j'aime ça, les plans compliqués, truqués, avec des effets spéciaux. Pour l'opération virtuelle que fait Marthe Keller, qui a été tournée en deux jours et qui doit faire 1 minute 30 dans le film, je dois avoir vingt-cinq plans. C'était très compliqué. J'ai montré à Marthe une prévisualisation de la scène sur mon ordinateur portable et elle a joué dans le vide, avec une plaque en verre, des capteurs, des points, des balles dans tous les sens, elle était très perturbée, Marthe, et je la comprends. Mais elle a été jusqu'au bout, ensuite on a tout gommé, ajouté des reflets dans les lunettes, l'hologramme et ça marche. C'est compliqué de faire comprendre ce genre de film à une équipe et des comédiens. Il faut se laisser embarquer."

    Quelques chiffres

    Le tournage de Chrysalis pourrait se résumer en quelques chiffres. Les voici :

    - 185 plans truqués ;

    - 49 jours de tournage ;

    - 6 plongeons dans le canal de l'Ourcq pour Albert Dupontel ;

    - 94 techniciens employés sur le tournage ;

    - 14 000 carreaux de carrelage noirs brillants de type "pointe de diamant" posés dans le bloc opératoire ;

    - 3 prototypes Renault prêtés pour le film (Talisman,Velsatis et Koleos) ;

    - 80 % du film tourné en studio à Bry-sur-Marne ;

    - 1000 mètres carrés, la superficie du grand studio occupé par l'équipe ;

    - 200 mètres de câbles accrochés dans un hangar de la Courneuve pour un seul travelling réalisé à la "spidercam" ;

    - 4 jours de tournage à 2 caméras pour les 2 combats (salle de bain et bloc opératoire) ;

    - 8 semaines d'entraînement pour Albert Dupontel (sous la houlette d'Alain Figlarz)

    Combats en espace restreint

    Le fait que les deux combats se déroulent dans des pièces exiguës représentait une contrainte avec laquelle le chorégraphe et acteur Alain Figlarz a dû compter. "On a dû monter toutes les mesures de la salle de bain dans ma salle d'entraînement et on s'est entraînés dans 14 m², se souvient-il. C'est ça qui fait que la bagarre est redoutable. Quand il y a de l'espace, on peut laisser du temps, jouer la comédie, là non, on envoie jusqu'au KO final. Dans le bloc opératoire, pareil, c'est marrant d'ailleurs parce que la pièce est plus grande mais on se bat toujours au même endroit. On était habitué à se battre dans des petites pièces, donc au lieu d'étaler la bagarre, on est resté dans un petit coin à s'agripper jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le plus dur c'est de mélanger la comédie et l'action dans une chorégraphie qui fait que, si on se loupe, ça peut faire très mal. Albert ne voulait pas de doublure, on ne peut pas lui enlever ça."

    Plongeon dans la Seine

    La scène du plongeon dans la Seine a été particulièrement difficile à tourner pour Albert Dupontel. L'acteur se rappelle : "j'ai avalé à plusieurs reprises et malgré moi de l'eau et j'avoue que les jourssuivants, au moindre étourdissement, j'avais des poussées d'angoisse totalement disproportionnées."

    Une BO signée Jared Leto

    Jared Leto et son groupe 30 Seconds To Mars ont composé et interprété la chanson The Story qui sert de générique de fin au film.

    De "Avatar" à "Chrysalis"

    Chrysalis devait au départ s'intituler Avatar, malheureusement James Cameron avait déjà choisi ce titre pour son film de science-fiction qui sortira en salles en 2009.

    Tchéky Karyo pressenti

    Initialement, le professeur Brügen, qu'incarne à l'écran Marthe Keller, devait être un homme. Tchéky Karyo avait été pressenti pour ce rôle.

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