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bidulle3
66 abonnés
335 critiques
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4,5
Publiée le 19 novembre 2011
Un garçon parle ... un ballon rouge apparaît, puis plus rien, paris s'éveille devant nos yeux au pied des champs Elysée, quelques notes de piano vienne en accord avec l'image et ça semble alors magnifique, les premiers plan sont somptueux, ils annoncent l'ampleur de l'oeuvre de Hou Hsiao Hsien. Plongé dans une séquence muette arrive Suzanne accompagné de Song, la nouvelle baby-sitter du jeune Simon ... Le cinéaste chinois adapte une version moderne du Ballon Rouge d'Albert Lamorisse, et en seulement 30 jour réalise un film étonnant. Le voyage du ballon rouge est avant tout un film d'acteur, Juliette Binoche tient ici l'un de ses plus beau rôle, a fleur de peau, dépassé part les évènements, elle est d'une grande justesse et se trouve parfaitement en accord avec le très jeune Simon Iteanu, le duo crève l'écran part leur sincerité, on a comme l'impression de voir une mère avec son vrai fils et vice-versa, plusieurs scène montre une relation authentique, mais Hou Hsiao Hsien n'a pas oublié son pays en apporté une touche chinoise en la personne de Song Fang, rempli de naturelle, elle entre parfaitement dans l'esprit du film, ces trois protagoniste forme comme une petite famille et le faite qu'ils improvisai directement en tournant n'y est certainement pas étranger, cette liberté donné au acteur rend le film d'une réalité remarquable. Mais encore plus que les acteurs, notons le superbe travail du réalisateur asiatique, paris est filmé de belle manière, on y vois ces célèbre monument mais aussi ces petit quartier. D'une réalisation magnifique, on est bluffé part la fluidité de la caméra, les mouvements lent, la douceur des gestes, les reflets et la couleur rouge, omniprésente, que se soit dans la rue ou dans l'appartement elle nous suit comme ce ballon qui suit l'enfant. On pourrais se posé la question d'où veut en venir Hou Hsiao Hsien, mais n'a t'il pas simplement montré quelque chose d'encore plus fort ? qu'elle incroyable étrangeté que ce film, peu expliquable et pourtant si beau, "le voyage du ballon rouge" est un conte touchant, un poème de rêve et d'espoir.
Le Voyage du ballon rouge de Hou Hsiao Hsien (Three Times - 2005) est une commande du Musée d’Orsay à l’occasion des 20ans du musée. Le réalisateur s’est d’ailleurs très largement inspiré du moyen-métrage Le Ballon Rouge (1956) de Albert Lamorisse. Avec son film, on se demande bien où a voulu en venir le réalisateur car on a beau se creuser la tête, si l’on ne sombre pas dans un sommeil profond, c’est que l’on est ailleurs. Car cette ballade parisienne est exténuante, car trop longue et lassante. La caméra scrute le ciel à la recherche du fameux ballon rouge, une fois qu’elle la trouvé, elle ne le lâche plus et c’est ainsi que l’on obtient des plans de 5 minutes sur un seul et unique objet volant. Que représente t-il et que signifie t-il au juste ? Nous n’en serons rien, si bien que seul les acteurs arrivent à nous tenir éveillés (merci Juliette Binoche), pour le reste, il faudra hélas voir ailleurs.
Un film bien trop inégale qui plus souvent ennuyeux qu'intéressant, le scénario est inexistant et ne m'a jamais emballé. La réalisation est soignée et proche des acteurs ce qui rend le tout réaliste même si par moment ça fait un peu amateur. Concernant les acteurs aucun sort du lot avec l'actrice asiatique qui marmonne plus qu'elle ne joue.
En 2008, le cinéaste taïwanais vénéré Hou Hsiao-hsien s'octroie un petit passage en France en réalisant "Le voyage du ballon rouge" inspiré d'un moyen-métrage d'Albert Lamorisse sorti en 1956. Soit l'histoire d'une mère, son fils et sa babysitteuse tandis qu'un mystérieux ballon rouge vole au-dessus de la capitale. Considéré comme le chef de file de la nouvelle vague taïwanaise, Hsiao-hsien a l'art et la maîtrise de l'outil cinématographique, entraînant son oeuvre en une succession de plans fixes inspirés et harmonieux. De ses personnages tous empreints d'une réelle vérité, Juliette Binoche trône en tête, animée d'une énergie démentielle et incarnant à elle seule cette touchante sincérité. Presque deux heures auront sans doute été trop longues pour un tel sujet, mais toujours est-il que le spectateur s'y laisse étrangement aller. Tour à tour mélancolique, drôle et poétique, on va même jusqu'à espérer pour le cinéaste que sa charmante escapade parisienne ne s'arrête jamais.
Une pépite, qui peut je l'admets, dérouter ! Mais, si on prend la peine de s'installer, de se laisser envahir par la douceur de la caméra, pourtant intruse, de HHH, on a affaire à un film magnifique sur une cellule familiale éclatée. Quant à vous, Juliette, une nouvelle fois, vous resplendissez et HHH nous livre les radiations de votre jeu ! Joyce et juliette sont dans un bateau, Joyce tombe à pic, qui reste à quai ?
Ca m'énerve ce genre de film... Une de mes actrices préférée (divine comme toujours) dans un film d'auteur avec tant de promesses. Mais ce film s'avère être prétentieux avec un scénario errant comme en roue libre sans savoir comment ça va se finir. Et quel rapport avec le poétique "Le ballon rouge" de 1956 ?!?! Le fait de montrer de temps à autre un ballon rouge devait suffire ?!?! Quel doit-être le rapport entre les problèmes de la mère et le reste du film ?!... Bref c'est vide et sans intérêt.
Injustement sous-médiatisé au dernier festival de Cannes, ce dernier film Hou Hsio-hsien montre que la langue française et Paris lui conviennent admirablement. Un petit bijou d'émotion discrète et de poésie. A voir avant ou après de découvrir le court métrage d'animation de Lamorisse.
Très bien filmé ça c'est sur. Mais côté scénario ce film est d'un banalité dommageable il n'arrive rien (ou presque) aux personnages. Par contre du point de vue technique, la photo les montages sons et images et le reste sont très bien. Film décevant de la part de ce cinéaste.
Le cinéaste Hou Hsiao Hsien propose avec LE VOYAGE DU BALLON ROUGE un moment d’apaisement et d’onirisme, émergeant de douces paroles, de belles personnes, de simples moments de la vie et d’une manière atypique de poser la caméra où il faut, de rendre chaque plan agréable à l’image en adéquation avec le propos et l’ambiance et surtout d’arriver à rendre son récit cohérent, fluide, décomplexé. Juliette Binoche pleine de retenue, de simplicité, naturelle et attachante, rayonne à chaque instant. Une œuvre qui déconcerte à l’image de son je-ne-sais-quoi qui la rend inclassable et son étrange et infinie captation de l’être humain, source de magie que l’on doit entre autre à la personnalité cinématographique d’un cinéaste empreint de douceur, d’un indéfinissable talent pour un film dont le charme et la magie opèrent et nous hypnotisent.
Même pour les cinéastes immenses, il est des défis impossibles. Reprendre l’idée d’Alexandre Lamorisse du ballon rouge qui suit un enfant dans Paris, même avec Juliette Binoche, un jeune acteur merveilleux (Simon Iteanu) et avec l’aide de la talentueuse jeune cinéaste Song Fang. Le Voyage du Ballon Rouge 2008 est peut-être le seul film complètement manqué de Hou Hsiao Hsien.
C'est vraiment à se demander si les avant-premières d’UGC ne sont pas des cadeaux empoisonnés uniquement destinés à flatter l'égo des réalisateurs. Ils ont ainsi la jouissante mais fugace impression rétinienne d'une salle comble, l’illusion ne dût-elle durer que l’espace d'une séance ! Levé dimanche dès potron-jacquet pour assister à la matinale de 10h10, je n'ai pas réussi à tenir jusqu'au bout. J'ai lutté, lutté mais mon seuil de tolérance au masochisme a atteint ses limites après environ 78 minutes... Là où la mairie de Paris XIII a fait très fort, c’est qu’elle a jugé opportun d’inviter à la projection de ce … bidule, toute une école avec des bambins de 7 ou 8 ans au seul prétexte qu’ils apparaissaient deux secondes à l’écran. Pauvres mômes ! Ils ont été d’une sagesse admirable (ou alors ils s’étaient endormis), mais quel inconcevable manque de psychologie de penser que des enfants puissent trouver un quelconque intérêt à regarder une baudruche se balader dans le ciel pendant des plombes, des gens manger des crêpes dans un appartement miteux, des déménageurs de piano travailler au black en racontant leurs problèmes de santé, un gosse jouer quinze fois au flipper, un accordeur aveugle démontant le piano susmentionné, une marionnettiste dépressive prendre professionnellement son pied en hurlant d’une voix nasillarde une histoire d’océan qui bouillonne, etc. le tout sans lien ni sens quelconque. Bref, à fuir comme la peste, (normal il obtient 4 étoiles aux Inrocks !).