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Un visiteur
0,5
Publiée le 30 janvier 2008
Ennuyeux à mourir. J'ai tenu juqu'au déménageur de piano. Rarement je quitte une salle par respect des autres spectateurs. Là, impossible. Soporifique. Juliette Binoche m'a fatigué en mère débordée par les évènements. Si les acteurs ont du se faire plaisir en travaillant leur technique d'impro, tant mieux. Moi, je me suis fait ch....
Attendu avec curiosité, le film de Hou Hsiao Hsien, qui ouvrait la sélection « Un certain regard », a déçu. Pour s'occuper de Simon, 7 ans, sa mère (Juliette Binoche, excellente), trop absorbée par la préparation d'un spectacle de marionnettes, engage Song Fang, une jeune étudiante en cinéma. Un mystérieux ballon rouge semble suivre l'enfant...
Le voyage du ballon rouge est le premier film d'une série initiée par le Musée d'Orsay. Seule contrainte, montrer, au moins dans une scène, le musée parisien. Assayas, Raoul Ruiz et Jim Jarmusch seront les prochains à s'adonner à l'exercice.
Reprenant l'idée du court-métrage éponyme de Albert Lamorisse (Palme d'Or du court-métrage et Prix Louis-Delluc1956), HHH s'appuie sur un scénario, au départ sans dialogue. Aux acteurs de le suivre en choisissant leur mots après en avoir discuté avec le réalisateur. Ce procédé confère des accents de sincérité touchants à la plupart des vignettes familiales.
Pourtant, l'absence d'événement, et finalement d'intérêt, ont entraîné plusieurs festivaliers dans les bras de Morphée. Seules la ville de Paris, très bien filmée, et la scène du Musée d'Orsay, aident à relever la paupière alourdie. Conclusion illustrée d'un récit peu captivant, cette dernière séquence écoute avec poésie et intelligence les commentaires des enfants sur un tableau...composé d'un enfant et d'un ballon rouge.
HHH a concocté un petit film, très simple, sensible, et dont la plupart des ingrédients ne manquent pas de charme. Pourtant un peu trop anecdotique, il ne suscite guère plus qu'un intérêt poli. Dans la perpétuelle effervescence cannoise, ce film « gentillet » aura eu l'avantage d'améliorer la récupération des moins endurants. (critique écrite par Marc sur le Blog "cinema.fluctuat.net").
Je m'insurge en général derrière mon petit écran contre les critiques qui descendent en flamme, parfois avec une violence qui laisse pantois, ce qu'ils sont allés voir sur grand (écran, donc) Mais là, je ne peux que rejoindre ce qui a été dit par les 0 étoiles !! Pour moi aussi, une des rares fois où je suis partie en cours d'"histoire", si on peut dire !
Le petit Simon est vraiment craquant, mais c'est bien là le seul élément de charme de ce film soporifique au dernier degré ... Une insipidité léthargique rarement égalée, des dialogues beaucoup plus plats, creux et vides que dans la vraie vie, débités, notamment par la baby sitteuse (sic), en mode molle récitation. Non seulement il ne se passe vraiment rien, mais il n'y a pas non plus la moindre profondeur psychologique, Quant aux qualités cinématographiques, que dire par ex, de cette scène dans la mini de Binoche, qui se passe quasi intégralement à l'intérieur d'un tunnel !!! Allez plutôt voir pendant qu'il est encore temps le si beau "Ce que mes yeux ont vu" malheureusement si peu médiatisé !!!
Avec ce film, le cinéma atteind le paroxisme du PNC (paris-nombrilisme-chiant). Il faut etre masochiste pour aprécier les dialogues entre le gamin qui mangent ses mot et la baby sitter qui peine a parler francais. Ensuite, il ne se passe RIEN, la vie banale d'artiste parisien n'interresse personne mais on fait des quantités de film sur ce sujet. Après, quelques critiques professionnelles nous vantent la mise en image et en lumière de l'ensemble, mon point de vue serait de proposer une exposition sur cet "oeuvre" mais pas le presenter comme un film. C'est aussi le premier film que je ne regarde pas en entier, d'habitude j'arrive à finir les pires navets. C'est pour dire.
J'hésitais entre une et trois étoiles ; j'en ai mis deux. La raison ? Parce que soit on regarde, comme je l'ai fait, ce film comme une reprise librement inspirée du "Ballon rouge" d'Albert Lamorisse, et l'on est loin du compte, loin de l'imaginaire enfantin, du jeu et de l'attachement qui unissent l'enfant et le ballon rouge, soit on le regarde pour lui-même, et ce film, comme beaucoup de films "asiatiques", parle à notre sensibilité profonde de manière déroutante pour un Européen. Ce film est lent. On attend toujours qu'il se passe quelque chose… et il ne se passe rien… à l'écran. Pour le spectateur, les choses ne vont pas de même. Agacement, impression de perdre son temps ou, à l'inverse, bercement par les images qui défilent et dont on ne perçoit pas les liens hormis ceux qui, dans la vie de tous les jours, tissent les sentiments (attachement, énervement…) entre les personnes. C'est un film sur le quotidien, loin des esclandres des cultures latines. Ici, tout est feutré, trop à mon goût. Quoi qu'il en soit, le titre est usurpé. Ce film est à mille lieues du chef-d'œuvre de Lamorisse, loin de l'imaginaire et du monde de l'enfance.
Quelques belles scènes mais l'ensemble manque cruellement d'intérêt. Un ballon rouge ère sans but dans Paris et le film se perd dans une histoire sans scénario, sans réel début ni fin... Juliette Binoche est étonnante de sincérité et se bat de toutes ses forces pour soutenir l'histoire mais en vain; HHH ne parle pas un mot de français et j'ai l'impression que peu de spectateurs comprendront ce qu'il nous raconte !
Tourné en plan-séquences d'une incroyable fluidité, le dernier film de HHH est un chef-d'oeuvre impressioniste et poétique d'une grande subtilité, mais dont la narration pointiliste risque de dérouter certains spectateurs.
Un très beau film, poétique, sensible. Merci HHH pour la justesse de votre cinéma. Personne n'avait filmé Paris et les parisiens aussi bien que vous depuis un bon bout de temps.
Ce film montre encore une fois l'étendue du talent du cinéaste : équilibre alliage des deux principales qualités pour un cinéaste à savoir la légèreté et la maîtrise.
Le film a l'intelligence de ne pas contraindre ses interprètes à faire vivre une intrigue lourde de sens. HHH préfère l'ellipse du récit et la confiance en ses acteurs.
Ils sont libres au sein de séquences mi-improvisées, le metteur en scène occuppant modestement sa place d'observateur. Les comédiens se perdent parfois dans leurs improvisations, ils en résultent parfois des "blancs" à l'image (ce qui fait hurler les adeptes du tout-mise-en-scène).
Mais l'empathie qu'Hou Hsiao Hsien déploie à leur égard les rend beaux et le film doux.
Quel ennui ! Il n'y a aucune trame dans ce film, aucun fil conducteur, si ce n'est ce mystérieux ballon rouge. La poésie des images et les plans m'ont laissé de marbre. Et en plus j'étais mal installé dans mon fauteuil, je suis ressorti avec le dos en compote. Seul point positif : le beauté de Juliette Binoche
Je ne suis peut-être pas objectif étant un fan inconditionnel de HHH mais il se dégage de son dernier film LA BALLADE DU BALLON ROUGE un sentiment étrange et enivrant. Car en y regardant de plus près on peut affirmer qu’il ne se passe pas grand-chose dans la vie de cet enfant de sa mère et de sa baby-sitter taïwanaise - à peine quelques conflits humains à gérer pour la mère et un film à tourner pour la jeune fille. Et pourtant les longs plans séquences donnent une dimension particulière aux scènes et permettent surtout de mettre en lumière les comédiens qui sont si naturels qu’on se pose la question de savoir si nous n’avons pas été invités dans leur salon ou leur cuisine. Finalement on ressort de la séance avec un agréable sentiment de bien être dont Juliette Binoche, absolument sublime et d’une justesse rare, ne doit pas être étrangère. http://www.abitterseetlife.fr/ ; http://www.myspace.com/abittersweetlifemyspace ; http://abittersweetlifeblog.blogspot.com/
Merveilleux Voyage du ballon rouge... Un pur moment de poésie et de tendresse dans le Paris (si justement filmé) de Hou Hsiao Hsien. Les deux comédiens sont fantastiques : la sublime Juliette Binoche, et le très prometteur Simon Iteanu. A voir de toute urgence !!!
Millenium Mambo est un chef d'oeuvre. Le voyage du ballon rouge est d'une fausse naiveté bien pensante pesante. On est presque dans du Amélie Poulain niaivre. Je suis vraiment très déçu.
Très joli film en hommange au "Ballon rouge" de 56, où les belles séquences se mêlent avec une jolie Bande Son . Le réalisme saisissant du film qui nous laisse apprécier un regard Taïwannais sur Paris dans le poétique quartier des gobelins est trè intéressant... A noter les acteurs improvisent les dialogues!L'audace et le risque qu'a pris la directrice de casting de choisir que des acteurs amateurs bénévoles comme la soeur de Simon (Louise).Evidemment belle performance de Juliette BINOCHE.