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Un visiteur
2,5
Publiée le 19 septembre 2009
Avec un sujet comme celui des clandestins voulant traverser la manche; difficile de ne pas tomber dans la facilité. Mais ce n'est pas ce qui a été fait ici, le film ne prend pas parti, il témoigne juste de ce qu'il se passe dans notre pays, et de l'horreur que vivent ces personnes en transit. Welcome est une belle histoire, c'est vrai, on s'attache comme vincent lindon à ce jeune bilal mais on comprend tous aussi que ce genre de scène n'arrive qu'au cinéma... Et c'est là que j'ai un peu décrocher, ce film est tout joli, se veut témoin du malheur de ces gens, mais nous montre pendant un long moment du film une personne qui trouve l'amitié, un toit, et l'envie d'apprendre... je ne pense pas que ça se passe comme ça pour tous. De plus le film, manque terriblement de rythme, et on s'ennuie assez rapidement, c'est pour celà que je ne donnerai pas de note plus haute. Pourtant Lindon est excellent, le jeune aussi et l'histoire vraiment émouvante et dérangeante. La photographie est aussi superbe, notamment dans les scènes sur la plage, à l'image de l'affiche. En tout cas ce film est à voir absolument, ne serait-ce que pour comprendre dans quel genre de pays nous vivons...
Lioret réussit à suivre sa justesse jusqu'au clap final et évite le piège de l'happy-end à la française. Welcome n'est pas un phamplet débordant de haine face à la médiocrité de cet état français qui ne fait que commettre les erreurs similaires à celles d'hier. Lioret, avec toute sa délicatesse, a posé un miroir face à une situation quotidienne méconnue ou plus exactement passée sous silence. Avec Welcome, il sonne à la porte de notre conscience collective souvent ébranlée par le cinéma et sa capacité à produire des films engagés et poignants. Notre conscience, de façon inconsciente, s'émeut, se crispe, se maudit. Comment peut-on laissé l'histoire se répéter à nouveau? Comment pouvons nous mépriser d'autres êtres humains? Comment pouvons nous continuer à vivre dans l'indifférence? A méditer...
Un bon film mais rien de transcendant, on ne pleure pas, on ne ris pas, on s'interroge sur la situation de ses immigrés qui méritent surement plus que certains leur place en France.
WELCOME reste avant tout un constat accablant: tout le résultat néfaste des relations Nord et Sud, dans lequel le premier cardinal étouffe le second et celui-ci, pour respirer, n'a pas d'autres choix que de trouver refuge chez ce premier, et ce même s'il en empêchera. Avec une grande justesse, P. Lioret nous dresse ce monde inégale, égoïste et injuste: Bilal (Firat Ayverdi, grande découverte) reste cet éternel martyr, coincé entre deux terres, l'une invivable et l'autre qui le rejette. Un homme perdu. Et Vincent Lindon (toujours aussi émouvant), constate aussi bien que nous ce mal planétaire. Avec Tokyo Sonata de K. Kurosawa, Welcome s'inscrit comme l'un des film les plus ancrés dans le contexte politique et social actuel.
Ce film m'a impressionné, bouleversé. Longtemps après, je m'en souviens comme si c'était hier, et je le reverrais avec grand plaisir. Du grand Vincent LINDON : sensible, retenu, fidèle à lui-même. Tout au long du film, il modifie sa vision et son analyse de la perception des autres. Cette transformation est touchante et communique une volonté de perfection de soi-même. Le jeune nageur est exceptionnel dans son jeu et il nous offre son combat d'amour, sa lutte irréelle pour dépasser ses rêves.
film intelligent très belle réalisation et les acteurs sont parfaits mais c'est sur que ce film ne peut pas plaire a tout le monde (aux électeurs d'extrême droite et de sarkozy par exemple)
Véritable claque, Welcome est un récit puissant sur les clandestins cherchant leur propre Eldorado loin de la guerre et de la souffrance. Très contestataire, tout le monde en prend plein la gueule : de l'Etat pas toujours très humain aux faux socio qui quanbd il s'agit d'agir et d'aider vraiment ne sont mystérieusement plus là, Phillippe Lioret n'épargne personne. Vincent Lindon est fidèle à lui-même mais c'est le jeune Firat Ayverdi qui nous bouleverse le plus avec une interprétation à fleur de peau éprouvante. "Point trop n'en faut", le réalisateur l'a très bien compris et c'est avec subtilité qu'il réalise cette ôde à la vie et à l'espoir. Une très belle oeuvre!
Soit les déboires d'un immigré afghan voulant desesperemment arriver à Londres et qui se heurte une fois à Calais à la Manche. Très beau film de Pierre Jolivet, bien interprété et d'autant plus émouvant que ce qui se trouve dans le film est vrai. Un peu trop demonstratif pour autant.
L’auteur de “Je vais bien ne t’en fais pas” réalise une oeuvre particulièrement sombre et poignante qui flirte entre le drame humain et le thriller social, à l’état brut. Il évoque ici de façon très habile les difficultés liées à l’émigration, et met en lumière une magnifique histoire d’amitié qui, contre toute attente, conduit un maître-nageur français à aider un jeune émigré kurde dont le seul espoir est de traverser la Manche à la nage pour rejoinndre l’Angleterre.
Très bon film, quoique frisant par moments le manichéisme antiflics un peu trop simpliste. Il évite cependant le style du documentaire et propose un intelligent contraste entre la déprime post-divorce du personnage de Vincent Lindon supposé être le sauveur, en quelque sorte, et l'optimisme et la volonté de fer du jeune kurde exilé et cherxchant à tout prix, au péril de sa vie, à rejoindre l'Angleterre. Les scènes finales de la traversée sont saisissantes, le scénario est juste (j'avais peur de trop de misérabilisme mais ce n'est jamais le cas), les acteurs sont bons... Ne ratez pas ce film, on ne perd pas son temps.
Un sujet brûlant et qui fait - hélas - débat. Il y a encore des imbéciles qui n'ont pas compris que nous ne pouvons plus nous payer le luxe de ne pas partager. Passons... Quoi d'autre ? Une direction d'acteurs comme toujours impeccable de la part de Lioret (Vincent Lindon irréprochable) et quelques séquences fulgurantes. Je n'en dirais pas autant de sa réalisation qui laisse, une fois de plus, le spectateur sur sa faim. Il ne suffit pas d'exposer une juste cause et de prendre parti pour faire un bon film. Encore faudrait-il que la conception globale de l’œuvre apporte quelque chose au débat. Désolé, mais ce n'est pas le cas ici où on tourne en rond du début à la fin. D'autre part et enfin, le traitement de l'histoire d’amour parallèle est artificiel et vient alourdir le propos au lieu de l’éclairer. Dommage car il y a de très bonnes choses...
Un petit bijou. Le réalisateur parvient à un bel équilibre entre le documentaire, l'analyse des relations humaines et enfin le message politique. Bon, ce dernier est bien tranché : il faut virer le nain de jardin, sa politique sécuritaire à la mords-moi-le nœud mène à une impasse, les poulets sont pour la plupart des fascos mal-odorants.