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Akamaru
3 074 abonnés
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3,0
Publiée le 21 juillet 2010
En voilà une idée pas piquée des hannetons.Faire un remake inavoué du "Fenêtre sur cour" d'Hitchcock,en le situant dans un univers ado ultra-actuel."Paranoïak" est un thriller teenage,faisant la part belle au show Shia LaBeouf.Emblème de la culture X-Box et I-Tunes,cool guy à l'humour capricieux,il est devenu une star aux USA et fut adoubé par Spielberg lui-même.Un parcours fulgurant un peu immérité,mais qui convient parfaitement ici.Un ado perturbé par l'accident mortel de son père frappe son prof d'espagnol.Assigné à résidence,il ne peut s'éloigner à moins de 30 mètres de chez lui sous peine de voir son bipper faire rappliquer la police.Astucieux dispositif qui transforme le film en huis-clos banlieusard,où Kale,pour tuer le temps espionne ses voisins dont les agissements de l'un lui paraissent largement suspects.La cohérence de l'ensemble est à revoir.Si les 2 premiers tiers sont proches de la comédie high-tech,espionnage et filles canons à la clé;le dernier acte sombre dans le carnavalesque avec ce tueur ridicule.D.J Caruso joue l'épate,en en oublie de conclure dignement ce digne teenage movie,plutôt bien écrit.Divertissant à n'en pas douter,partisan de l'utilisation des nouvelles technolgies,avec un casting de jeunes frais et dynamique.Sans être trop regardant,"Paranoïak" fait dans le pop-corn ludique,peu avide d'une quelconque psychologie.Idéal pour l'été.
Ce "Fenêtre sur cour" pour ados est un produit archi calibré mais plutôt bien fait. Un mélange des genres intéressant entre teen movie et thriller, bien interprété et qui tient en haleine.
Ce film, réalisé par D. J. Caruso et sorti en 2007, n'est vraiment pas mal du tout, je dois dire que je ne me lasse jamais de le revoir, malgré sa réputation très moyenne. Largement inspiré de "Fenêtre sur Cour" d'Alfred Hitchcock (on peut même parler de remake mais avec des personnages plus jeunes), le film raconte l'histoire d'un ado dont la justice l'a assigné durant trois mois pour avoir frapper un professeur. Tombant rapidement dans l'ennui, il décide d'espionner ses voisins et remarque que l'un d'eux a un comportement étrange. Le ton est donc ici assez différent du film d'Hitchcock puisqu'il mélange le thriller donc mais également le teen movie, la romance et la comédie, ce qui pourrait être, à première vue, assez bancal. Mais cela fonctionne au contraire très bien et puis surtout, comme le précédent film, il met en avant la culture du voyeurisme. Comme le personnage principal, on prend alors goût, déjà nous, en tant que spectateurs voyeuristes (à la fois sur la vie du héros mais également de son point de vue), à ce spectacle voyeuriste et puis surtout, on se prend de plus en plus au jeu ! Le suspense n'est pas non plus exceptionnel, on se doute de la fin ou des intentions de l'antagoniste (de même que de la tournure que va prendre la romance entre le héros et sa nouvelle voisine) mais enfin, le film arrive tout de même à rester captivant. Notamment à travers ses scènes angoissantes et de suspense, dans lesquelles l'ami du héros va devoir s'introduire dans la maison du voisin. Je reconnais cependant que la fin part peut-être un peu trop loin et tombe tout de suite dans le sensationnel, ce qui dénote avec le reste du film mais qui donne aussi un soucis de crédibilité, on a du mal à y croire. Concernant les acteurs, nous retrouvons Shia LaBeouf, Carrie-Anne Moss, David Morse et Sarah Roemer qui jouent très bien. "Paranoïak" n'est donc pas exceptionnel mais reste très efficace dans ce qu'il propose !
Un bon film avec du suspense et qui sait peut-être avec un soupçon de " paranoiak " , mais sa je vous laisserais le découvrir en le regardant par vous même .
Bah c'est pas mal fait et Shia LaBeouf n'est pas mauvais. Mais à part les dernières 30 minutes qui ne sont pas non plus exceptionnelles, c'est plutôt un teen movie assez médiocre, sans surprises et pas toujours très crédible. Décevant!
Dans l'ensemble Paranoiak est un thriller peu ennuyeux mais sans une once d'originalité ; ça débute plutôt bien avec cet accident de la route ou notre jeune héros perd son père, une fois bloqué chez lui on se dit que le véritable suspense va commencer mais non notre ado espionne d'abord sa voisine (comme par hasard nouvelle et mignonne) et d'un coup paf voilà-ti-pas il soupçonne l'un de ses voisins d'être un tueur. Finalement on le voit peu épier ses voisins, le réalisateur n'exploitant pas vraiment cet aspect de l'histoire préférant montrer notre ado bavant sur sa voisine pour terminer son film avec un final convenu. C'est peut-être à cause de l'affiche qui m'a induit en erreur car je croyais que Paranoiak était un film plus sombre.
Un bon petit film sans prétention qui mélange les genres : comédie-thriller. La casting est intéressant (Shia Labeouf continu son petit bout de chemin) et la réalisation tiens la route.
J'ai beaucoup aimé ce film, qui se subdivise en plusieurs parties...D'abord, on a le drame (que je ne vais pas révéler tant il survient de manière brutale et imprévue) qui explique de fil en aiguille l'enfermement de l'adolescent dans sa maison. Puis on a la partie "comédie romantique) avec un Shia Labeouf qui commence à observer ses voisins (d'abord seul puis avec son ami), sans que cela n'entraine aucune nuisance, mais qui lui permet en définitive de se rapprocher de sa voisine. Enfin, la partie thriller, avec un suspense qui va crescendo face à un voisin fortement antipathique (qu'il accuse d'être un tueur). Les trois volets sont très bien réalisés, les transitions (progressives) entre ces trois phases très bien maitrisées, et cela forme un tout très cohérent (la phase suivante est presque la suite logique de la précédente). On est dans un cadre cossu, avec de grandes maisons au bord d'une rue arborée d'une suburb américaine, qui ne dépareillerait pas dans Desperate Housewives. Le personnage principal présente des réactions cohérentes avec sa personnalité, un adolescent peu studieux, pas populaire dans son lycée non plus, en fait une vraie tête à claque égocentrique qui a réponse à tout, mais qui en même temps est très sympathique (justement parce que ses réactions sont "normales" de son point de vue, qu'il n'est pas populaire, qu'il aime beaucoup ses parents, et aussi parce que son comportement s'explique aussi un peu par l'évènement dramatique qui lui est arrivé au début). Ses amis sont à l'avenant, sympathiques eux aussi, et cela produit un contraste avec le voisin patibulaire mais rusé et tout en contrôle (incarné par un très bon David Morse), ce qui aide à entretenir la tension dramatique dans la troisième partie du film...Donc au total un très bon film, à la réalisation soignée...(le seul défaut c'est le titre, on ne doute jamais vraiment de la santé mentale de Kale).
Quand Fenêtre sur Cour rencontre Fright Night, un rejeton voit le jour. Plutôt gringalet, mais pas déplaisant. Il s’appelle Disturbia et a pour ambition de revisiter ces deux classiques du cinéma à la sauce adolescente : la jolie voisine incarne la tentation, cette même voisine qui se balade en maillot de bain et prend des poses lascives sous les regards indiscrets de Kale. Il semble d’ailleurs qu’il plaît à ladite voisine de se savoir épiée : son comportement se rapproche d’un mannequin amateur qui reproduirait les postures apprises dans les magazines ou à la télévision. Kale, justement, incarne le jeune homme en butte à des désirs qu’il ne parvient à assouvir que dans la pénombre de sa chambre. Son incarcération domestique révèle en cela le sentiment de cloisonnement éprouvé par tout jeune adolescent soumis aux transformations de son corps et de sa sensibilité : l’émetteur qu’il porte à la cheville indique tout à la fois la surveillance qu’exerce l’adulte sur ses moindres faits et gestes, et ses angoisses face à ce monde des grandes personnes qu’il ne connaît que de l’extérieur. L’irruption d’un beau-père de substitution (sous forme de menace) achève de brosser le portrait d’un âge ingrat où l’adolescent navigue entre deux pôles qui se dérobent encore à lui : suffisamment vieux pour être responsable de ses actes, mais trop jeune pour être pris au sérieux, Kale change sa maison en tour de contrôle du voisinage jusqu’à quitter sa position passive et se rendre enfin acteur de son existence. Dès lors, le périmètre évolue en défi à accomplir, puis en frontière à transgresser. Si Disturbia vaut pour sa dramaturgie de l’espace, il perd néanmoins de sa superbe avec sa construction temporelle : on ne croit pas vraiment à l’enchaînement logique des évènements qui ou semble forcé – coller un élève alors qu’il s’agit du dernier jour de classe, comme le laisse penser le projet de récitation – ou ne naît pas naturellement des situations. Caruso a la main lourde d’un bon faiseur qui a appris ses gammes et les récite avec l’indélicatesse d’une machine de chantier. En résulte une impression de collage malvenue que la vulgarité d’un premier segment (présentation des personnages, mise en place de l’intrigue etc.) vient accentuer. Trop de démonstration, trop de chansons aussi. En revanche, le crescendo paranoïaque fonctionne à merveille et réserve une résolution finale non loin du grand-guignolesque le plus savoureux : des cadavres sous le plancher de la cave, un tueur caché dans le renfoncement d’un mur, une mère disparue. Caruso devient presque parodique de lui-même et jongle avec les clichés qu’il avait jusqu’alors pris soin de mettre en images. Il manque pourtant la verve burlesque d’un Joe Dante ou, au contraire, le malaise diffus d’un Brian de Palma. Film trop sage voire franchement puritain – le voyeurisme reste thématique et la clausule prône un retour à la morale assez douteuse –, Disturbia ne réussit pas à croiser réflexion sur l’adolescence et déboulonnage des topiques du genre qu’il investit. Ce qui n’affecte en rien ses qualités intrinsèques, à commencer par son efficacité générale et sa distribution.
Cette "fenêtre sur piscine et gazon" est un film sur un ado en cours de neurogenèse avec toutes ses pathologies. Pourtant filmé avec un HARTLPOWERTRACK 403 PC, "Paranoiak" de D.J. Caruso est pitoyable. Censé être la libre interprétation de "Fenêtre sur cour" d’Alfred Hitchcock, le réalisateur n’a manifestement retenu que la fenêtre. Enfin pour résumer…, il n’y même rien à résumer.
J'ai vraiment accroché. On s'attache vite au perso principal, on tremble pour lui , on l'envie (il a un super portable, la psp, pusieurs ordis, la Xbox360, un Ipod 60giga), on l'adore.. onadore également son entourage, la façon dont c'est filmé... Le scénario n'est cepandant pas à la hauteur des personnages, mais , pour une fois, tant pis. Ce film m'a amusée 1h45, c'est le principal. Plus important: j'ai envie de le revoir!
a déconseillé pour ceux qui on aimé 'fenêtre sur court'. Rien n'à voir!!!