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Aoris
21 abonnés
112 critiques
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0,5
Publiée le 15 mai 2024
J'ai jamais compris comment ce machin avait pu devenir culte pour certains. Le seul intérêt d'un détournement, c'est d'en faire quelque chose de drôle, d'utiliser les images des films pour les parodier, etc. Ici on s'est contenté d'écrire une histoire chiante avec les images de ces films et de faire dire aux acteurs des dialogues qui semblent avoir été écrits par des gamins (et on est même pas sur de l'humour enfantin à la Eric et Ramzy, là c'est juste nul et vulgaire en pensant que c'est suffisant pour être drôle). Si vous voulez voir des détournements 1000 fois plus drôles et mieux écrits, regardez les vidéos Youtube de Mozinor, les épisodes du "Message à caractère informatif" ou La vie privée des animaux (qui aurait été la source d'inspiration de ce film)
"La Classe américaine : Le Grand Détournement" est un exercice de style audacieux et un hommage décapant au cinéma classique américain, orchestré par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. Le téléfilm exploite habilement un large éventail d'extraits de films de la Warner Bros pour tisser une narration parodique centrée autour de la mystérieuse mort de George Abitbol, prétendument "l'homme le plus classe du monde". Cette œuvre démontre une maîtrise exceptionnelle du montage et du doublage, où chaque réplique est soigneusement choisie pour maximiser l'humour et la critique sociale.
La force de "La Classe américaine" réside dans sa capacité à transformer des scènes iconiques en moments absurdes et hilarants, ce qui prouve une compréhension profonde des mécanismes du cinéma et de la culture populaire. Les dialogues redoublés sont un tour de force, mêlant argot contemporain et références culturelles, créant un contraste surréaliste avec les images d'archive. Ce choix de style rend le film aussi déroutant qu'attachant, proposant une expérience cinématographique unique.
Cependant, le film peut parfois souffrir de son propre concept. La juxtaposition incessante d'images sans relation apparente crée un rythme saccadé qui peut désorienter. De plus, bien que le doublage soit brillant, il peut parfois éclipser les subtletés visuelles des extraits originaux, ce qui pourrait déplaire aux puristes du cinéma.
En dépit de ces petites imperfections, "La Classe américaine" excelle dans son rôle de satire et de commentaire social, utilisant le détournement non seulement comme une forme d'humour mais aussi comme un outil de critique. Le film est une célébration de l'art du cinéma tout en remettant en question ses conventions et ses clichés, faisant de lui un incontournable pour les amateurs de cinéma et les adeptes de comédie.
Dans l'ensemble, "La Classe américaine" est un vibrant hommage au septième art, démontrant qu'il est possible de réinventer et de revitaliser des œuvres existantes pour créer quelque chose de profondément original et divertissant. Ce téléfilm reste une pièce maîtresse de la culture pop française, témoignant de l'ingéniosité et de la créativité sans limite de ses créateurs.
Un film à l'humour décalé et absurde, au (re)doublage raté donc réussi, au rythme effréné et à la stupidité qui ne loupera JAMAIS une occasion de nous faire rire.
13 735 abonnés
12 426 critiques
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2,5
Publiée le 29 juillet 2023
spoiler: L'homme le plus classe du monde meurt et ses dernières paroles sont : « Monde de merd* ! » . Pourquoi George Abitbol a t-il dit ça ? C'est ce qu'on tente de savoir dans cette parodie qui relève surtout du gènèreux fourre-tout! Ce tèlèfilm (curieusement culte) de Michel Hazanavicius et Dominique Mezerette reprend plus ou moins les recettes de "Dead Men Don't Wear Plaid" (1982), mais l'originalitè en moins et de grossièretès en plus! Humour absurde et facile à la française, loin, très loin des Monty Python! Le doublage est vraiment pas mal (grand merci au regrettè Raymond Loyer), tout comme le travail sur le montage, et les meilleures trouvailles comiques sont celles avec John Wayne et Clark Gable! Pour le reste c'est un poil surestimè quand même car on rit finalement assez peu à ce mèlange d'images d'archives hollywoodiennes...
Ce film est un véritable concentré de génie comique. Avec son montage décalé, il transforme des extraits de classiques hollywoodiens en une satire irrésistible. L’humour absurde et les jeux de mots fusent à toute allure, offrant un spectacle à la fois surréaliste et brillamment pensé. Les dialogues, avec leur ton irrévérencieux, sont un pur régal pour les amateurs d’humour décalé. À la fois parodique et créatif, cette œuvre fait preuve d’une inventivité hors du commun, réussissant à être à la fois loufoque et astucieuse, un incontournable pour ceux qui apprécient un humour à la fois absurde et raffiné.
On se fait chier. C’est pas drôle, j’ai du rire à à peu près une vanne et demi. Le reste c’est un scénario de merde sur des blagues de merde. Mention spéciale quand même au passage où Orson Wells interrompt le film, seule passage qui m’a fait réellement rire et même aux éclats. Mis à part ça et quelques répliques culte qui m’ont faites rire car je les avais vu dans de meilleurs contextes, le film est réellement pourri.
A ne pas voir, dommage pour un Hazanavicius, dont j’apprécie tout particulièrement l’humour la plupart du temps.
La classe américaine n'est pas un film sur le cyclimse... Non, c'est un délire de technicien comme on en voit souvent en post production. Il faut noter que la prouesse technique a consisté à écrire des dialogues en fonction des scènes montées pour raconter l'histoire du roi de la classe. Ainsi le mouvement des lèvres est synchronisé sur le texte français parlé, et c'est assez bluffant. Le détournement fait le comique des scènes, Georges Abitbol est devenu légendaire pour moi.
NUL, pas comique du tout, vulgaire et bête, aucun sens, et le comble c'est qu'ils se sont mis à 2 réalisateurs-scénaristes pour le faire ??? Pour l’idée soi disant géniale de reprendre des bribes de films pour en faire un seul, désolé mais cela existait déjà depuis 1982 voir "Les Cadavres ne portent pas de costard". Je pense d'ailleurs que le réalisateur de OSS 117 le connaissait. Ce n'est pas par hasard que l'on retrouve le nom de Carlotta dans "Les Cadavres ne portent pas de costard" et OSS 117 !!! Bien que cela puisse être en tout logique, un clin d'œil à "Sueurs froides" (Vertigo) d'Alfred Hitchcock: Enfin à fuir...
Une pure parodie cinématographique avec des extraits de films connus et un casting vraiment improbable 5 étoiles réunis dans ce film ( John Wayne, Dean Martin et Frank Sinatra, James Stewart, Dustin Hoffman, Paul Newman, Clark Gable...). Les doubleurs sont géniaux dans cette parodie. Allez voir ce film, c'est tellement drôle du début à la fin. Un grand hommage au cinéma américain.
3 répliques sur 4 n'ont pour but que d'allonger le film, j'ai du rire à 2 blagues sur la durée du film. Ni plus ni moins qu'une suite de sketch à l'humour lourd gras et misogyne. Un film qui ne rend en rien hommage aux acteurs de haut vol qui le peuple. Si vous avez un minimum de réflexion et d'amour propre, passez votre chemin.
Énorme. Culte. Vu et revu un nombre de fois quasi incalculable. C’est un MUST, comme on dit, alors qu’à la base ça devait rester un montage ponctuel pour un événement unique et rester assez confidentiel. Mais aujourd’hui j’ai même le livre de poche illustré officiel de la transcription du film et des anecdotes connexes ! C’est dire si c’est resté discret au final. Les dialogues sont géniaux et les voix carrément adaptées et originales. Si vous voulez en savoir plus, « envoyez-moi un fax » ! Le film est disponible facilement sur internet et on trouve aussi toute sorte d’applications et autres sites Web avec des répliques cultes. Génialissime !
Une grande tranche de n'importe quoi, conçue pour faire rire et rien d 'autre, sans se préoccuper des notions de bon goût ou de cohérence: Hazanavicius et consorts se sont offert (et nous ont offert) une bonne poilade avec cet ancêtre du mash-up, croisant toutes les grandes figures du cinéma hollywoodien dans un méli-mélo improbable aux dialogues gratinés. Un hommage grinçant, à savourer avec tout le mauvais esprit possible.