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Un visiteur
3,0
Publiée le 20 juin 2020
Film culte assez marrant mais je trouve que les personnages sont assez inégaux. J'adore celui qui s'exprime dans des temps genre le passé simple ou le subjonctif.
Grand n'importe quoi mais grand film quand même. Un montage titanesque de films qui en raconte un autre. Et puis c'est drôle ultra drôle. Hyper bien foutu, et scenaristiquement ultra malin. C'est un des rares films dont il m'est impossible de me lasser. Hommage indéniable au cinéma, ce film (qui n'est pas un flim sur le cyclisme... Comprendront ce qui l'ont vu) est un chef d'œuvre de la comédie. Oui j'ose le dire !
Juste exceptionnel. En bientôt 30 ans on a toujours pas fait mieux. Des répliques cultes à prendre au 50000eme degré. J'ai dû le voir 50 fois et il me fait toujours autant rire
Si le scénario est quelque peu faiblard, et que le film manque parfois de rythme. L'idée est assez intéressante et originale pour qu'on s'y consacre totalement. De plus c'est assez drôle de voir, doubleur et acteurs de la belle-époque, se donner la réplique dans ce qui reste un des meilleurs hommages et meilleures parodies à ce cinéma perdu, avant Once Upon A Time In Hollywood.Et quelle prestigieuse distribution Michel Hazanavicus et Dominique Mazarette ont réunis !!!
Alors là , attention ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse avertit le départ de ce long métrage.absurde,me direz vous? Eh bien oui,et c'est bien le but escompté du début a la fin. Quel formidable travail de recoupage de tous les films exposés ici. Réunissant les pointures des films des années 60 a 80, l'histoire est on ne peut plus simple. spoiler: George Abidbol,l'homme le plus classe du monde (John Wayne) disparaît en prononçant une phrase énigmatique dont trois journalistes ( Redford, Hoffman et Newman) devront en déterminer la signification,dans une enquête non sensique et nous offrant un florilège de dialogues absurdes, une caricature quasi permanente des films de l'époque.
J'ai pu voir sur ce site des critiques massacrant ce film qui n'est qu'à prendre comme il est simplement : une bonne petite rasade de comédie réalisée par des potes. Alors , si vous avez compris pourquoi Abidbol a dit " monde de merde" vous serez des grands esprits.
"La Classe Américaine" ou "la vraie vie de Jacques Chirac"
Comment faire du neuf avec du vieux ? En commençant par recruter un Michel Hazanavicius au scénario et au montage...
Il faut être un vrai fondu de cinéma pour pouvoir nous pondre cette pépite en scotchant ensemble des bouts de péloche comme si de rien n'était et en exploitant au mieux les voix des doublures officielles des plus grandes pointures du cinéma américain...
Une comédie hilarante écrite et réalisée par Michel Hazanavicius et Dominique Mezerette. En plus d'un montage très subtil, ces scénaristes font un excellent travail d'écriture et de doublage, changeant la bande son originale (bruitage, musique et dialogues). Ils offrent de nouvelles répliques hilarantes pour les "Grands" du cinéma que l'on retrouve avec plaisir : James Stewart, Lauren Bacall ou Elvis Presley dans une scène à se tordre de rire. Pour faire une nouvelle histoire, les deux réalisateurs choisissent avec soin des extraits de films cultes du riche catalogue de la Warner. Ainsi, " Les Hommes du Président" d'Alan J. Pakula sert de fil rouge à ce film ; les journalistes Dustin Hoffman et Robert Redford mènent une nouvelle enquête. De jolies séquences sur "Rio Bravo" avec John Wayne, Dean Martin ou "La Vallée de Gwangi" le Western avec des dinosaures ...
Après les courts-métrages Derrick contre Superman et Ça détourne, Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette clôturent leur cycle Le Grand Détournement en reprenant le principe du détournement d’anciens films pour créer une nouvelle histoire cette fois sur la durée d’un long métrage (certes assez court : 1H12) : La Classe américaine. On se retrouve donc avec un nouveau remontage d’extraits de divers films redoublés entièrement pour raconter une histoire farfelue reprenant la structure de Citizen Kane : le film débute par la mort d’un personnage, des journalistes sont chargés d’enquêter pour comprendre les derniers mots du défunt ("Rosebud" étant remplacé par un poétique "Monde de merde") et vont interroger divers témoins dont on verra les souvenirs en flashbacks. Les cinéastes ne s’en cachent d’ailleurs pas insérant une séquence où Orson Welles accuse le film de plagiat. Si on excepte les effets de fondus et de split-screensspoiler: (dont un est comique car il divise en deux un seul plan du film Les Hommes du Président en offrant deux colorimétries totalement différentes avant de faire disparaître la barre révélant la supercherie) , il faut donc abandonner tous les habituels critères de jugements pour se laisser porter par le délire des dialogues (ceux-ci offrent de multiples répliques qui deviendront culte, à l’image du "flim"). On passe donc un excellent moment d’humour en ayant le plaisir de retrouver d’où proviennent les différents plans (une cinquantaine de films ont été utilisés), d’écouter les dialogues absurdes (on trouvera parmi les doubleurs entre autres Michel Hazanavicius lui-même mais également Lionel Abelanski, Alain Chabat, Dominique Farrugia, Serge Hazanavicius ou Jean-Yves Lafesse) et surtout devant un casting qui devient par ce biais totalement incroyable et improbables (la grande partie des plus grosses stars américaines des années 50, 60 et 70 sont présentes). Un pur délice !
Une comédie culte, faite avec des bouts de films "classiques" sur lesquels les doublages ont totalement été refaits pour créer une nouvelle intrigue sur bases de dialogues plus ou moins loufoques, et pourtant cohérente. Plusieurs scènes m'ont vraiment fait bien rire : celle avec Orson Welles, celle avec Elvis, ou encore les ambitions de Paul Newman et les "problèmes" de Dustin Hoffmann, sans parler du gars du gars qui essaye de faire de jolies phrases alambiquées... En fait, pour en parler le mieux, je me rends compte qu'il faudrait que j'en écrive différentes répliques, mais ça gâcherait tout pour ceux qui voudraient le voir. Donc, pour les curieux, allez me regarder ça si vous ne l'avez pas déjà vu. Et imaginez un peu le travail colossal qu'il a fallu pour faire ce film! C'est fou. Moi, j'imagine même pas...
"La classe américaine", c'est d'abord un concept génial qui est magnifiquement bien utilisé, un humour tordant que les fans d'"OSS 117" sauront apprécier, un casting vocal d'exception à la hauteur des grands acteurs présents à l'écran et surtout des répliques cultes en pagaille. Moi qui m'attendais à un film à sketchs, j'ai été agréablement surpris de suivre une véritable intrigue qui dure tout le long-métrage.J'ai un amour infini pour Hazanavicius, que je considère comme le maitre de l'humour au sein de la production cinématographique française moderne aux côtés d'Alain Chabat, et ce film m'a conforté dans cette idée. Les fans du cinéaste français ne doivent pas hésiter une seconde et foncer sur cette pépite dont le visionnage engendrera chez eux des crises de fou rire à chaque visionnage.
Une cascade de références choisies avec beaucoup de justesse, pour en faire une composition humoristique décalée et loufoque. Étonnant et plein de surprises !
Un "flime" culte que je n'avais toujours pas vu malgré toutes les répliques balancées ici et là par des amis amateurs. Alors, l'idée est évidemment géniale et le rendu l'est tout autant. Grâce à sa structure, les réalisateurs ont pu s'amuser à mélanger vraiment tous les types de films et ça se tient très bien malgré des longueurs, surtout dans la deuxième moitié (pourtant le film n'est pas très long). En dehors des gags scato basiques, on rit bien de l'humour totalement absurde qui règne, très "Nul". Bref, une oeuvre complètement originale et décalée, dont on aurait bien aimé voir d'autres similaires !
Pas mal, c'est la bonne expression selon moi. C'est vrai qu'on rigole pas mal mais on ne peut pas dire que ça soit toujours d'une extrême finesse, c'est de l'esprit Canal de la grande époque donc ça tire sa force en partie de l'insolence du propos mais très honnêtement, ça ne se renouvelle pas tant que ça. D'ailleurs, le film ne dure qu'une heure dix, ce n'est peut-être pas pour rien ! A voir pour passer un bon moment, certes, mais à remettre à sa place aussi.