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Alexarod
282 abonnés
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1,5
Publiée le 1 novembre 2020
Mine de rien il n’y en a pas tant que ça des documentaires sur la grossesse, surtout illustrée via différents pays/cultures, alors pour une fois on tente. Et là c’est le drame… non j’exagère mais le réalisateur rentre dans un trip très (trop ?) spirituel, limite gourou. Les cas montrés se déroulent bien grâce à des méthodes inhabituelles qui ont fait leurs preuves ou par la magie du montage ? En gros la méthode occidentale est mauvaise, les autres font différemment et c’est mieux. Alors pour ne pas faire trop manichéen il met un exemple qui tourne mal, sinon le reste c’est top. Sauf qu’il ne montre là que des cas qui l’arrangent, s’il y a des complications on voit que ça peut vite virer au drame tant il n’y a pas de recours. Puis ça ne va pas au bout des histoires, quid du placenta ? spoiler: Que se passe-t-il pour le cas du mort-né ?
Sur la forme on a beaucoup de longueurs inutiles, de Maistre insiste trop sur l’éclipse sans raison particulière, le passage des dauphins est redondant (je sais, c’est vendeur), les transitions sont trop cash et ça gêne la compréhension, une musique faite de piano et voix sinon c’est assez silencieux, pas mal de nu et c’est souvent trop sombre donc onde vine plus qu’on ne voit, certains accouchements sont mal amenés du coup l’émotion ne monte pas, peu d’infos sur l’acte en lui-même et encore moins de conseils. En fait le parti pris du réalisateur de s’attarder sur des façons de faire différentes des nôtres serait sympa s’il n’était pas trop orienté. De plus, il n’essaie pas de créer le débat car il s’éteint direct : si la nature nous a toujours permis d’accoucher sans interventions combien de drames au final ? Son exemple du Vietnam avec 120 naissances par jour, qui font moins de morts depuis qu’elles se déroulent à l’hôpital, prouve que le reste peut-être caduque.
Moi qui suis papa depuis 1 mois, je viens de voir ce film et je n'ai pas arrêté de pleurer! Plein d'émotion, ce film et aussi passionnant d'un point de vue ethnographique. Les ressemblances et les différences sont frappantes. Un très beau film qui plaira autant aux non parents qu'aux parents, sortez vos mouchoirs!!!
De très belles images pour une perspective assez large des différentes institutions de naissances dans le monde. Un évènement aussi personnel qu'unique.
Très beau voyage au cœur des fondements de l'humanité et des pratiques ancestrales adaptées aux conditions locales. Ce film montre qu'il existe mille et une façons d'envisager l'accouchement.
Un film si joliment conté. J’ai été pris d’émotion par toutes ces femmes aux quatre coins du monde, qui d’un instant, donnent la vie. Un geste si simple mais tellement beau.
Alors que l’idée d’assister au processus de la naissance dans différentes civilisations (et ainsi plonger dans des cultures qui nous sont au final assez étrangères comme les Sibériens, les Touaregs ou les Indiens) était plutôt originale, ce documentaire m’a déçu (voire franchement énervé) en raison de son parti pris assez démagogique qui tend à faire passer l’accouchement médicalisé pour une hérésie voire une trahison pour la femme qui se laisse "déposséder" de ce moment si intime. Le fait de prendre la plus grande maternité du monde (avec 120 naissances par jour, on est proche de l’usine) ou un accouchement par césarienne (avec le drap inondé de sang) comme illustration de l’accouchement à l’hôpital frise la malhonnêteté intellectuelle, surtout quand le réalisateur l’oppose à un accouchement en piscine (avec un dauphin !) qui parait être sans douleur ! Idem pour la communauté (la secte ?) américaine qui refuse toute intervention médicale parce que la mère connaît parfaitement son corps et qu’elle accouchera selon son propre rituel (à ne pas louper : la récupération "artisanale" du placenta). Heureusement, le film montre parfois les conséquences de l’absence de personnel qualifié (en Inde, dans le désert…) mais sans pour autant insister sur le fait que les progrès médicaux sauvent des vies. Reste un film à la pudeur appréciable lorsqu’il montre l’accouchement (pas de plan voyeuriste) et aux images souvent magnifiques et dépaysantes (la Sibérie, le Sahara…). Et puis, l’accouchement "classique" en France m’a un peu calmé (même si je m’attendais, vu le reste du film, à voir la mère refuser la péridurale ou faire une fausse couche) et j’avoue que l’accouchement en piscine ne manque pas de charme. Dernier point noir outre les effets de mise en scènes prétentieux et la BO trop classique : quel est l’intérêt du délire sur l’éclipse si ce n’est de servir de grossier fil conducteur ?
Très jolie documentaire sur le plus belle événement qui soit : la naissance. Celui ci décrit bien les us et coutumes différents entre chaque pays, religion, etc... Très interressant culturellement mais parfois un peu longuet sur la fin. A réserver à un publique averti et pationner par le sujet.
ça s'ouvre sur une touf', et ça parle de touf' qui s'ouvrent. En vérité, il faut être moins prosaïque et cynique pour saisir la grandeur de l'oeuvre Gilles de Maistrienne. Très belles images et belle musique, il est vrai un tantinet répétitive. L'auteur effleure les moeurs locales sans toutefois entrer en profondeur (si je puis dire), ce qui fait de ce "premier cri" un film plus qu'un documentaire, ce que je regrette un peu. Je conseille toutefois de voir ce film émouvant sur l'origine du monde.
Ode à la contemplation, à la diversité, à la vie des femmes. “Le premier Cri” met en image les premiers instants de vie des nouveaux nées, de manière organiques et objectives. Tout ça pour dire qu’il y a plusieurs manière d’aborder la grossesse et le film prend en compte une partie des aspects affectifs et psychologiques de la naissance, au-delà de l’univers très cadré, médicalisé et sécuritaire notamment présent en occident. Le documentaire ouvre donc le débat avec l’absence de jugement : des images d’une rare beauté, malgré quelques plans un peu brouillon, il n’en retire en rien la sagesse du message et les émotions qui en émanent. Quelques longueurs, un format d' une heure aurait peut-être suffit, mais “Le premier Cri” reste une agréable surprise.
Magnifique documentaire, émouvant, proposant de belles images, vraies et sans artifice (malgré quelques atermoiements liés au texte et à la traduction). Bouleversante combinaison de plusieurs destins croisés de femmes du monde unies par la magie de la grossesse. Cultures entremêlées, respect des traditions et joie immense de donner la vie : tout est symbolique et touchant. A voir.
Belles images, encore que pas toujours ! Portraits justaposés à la va comme je te pousse qui en deviennent lassants à la longue. Un documentaire qui manque singulièrement de documentation !
Très beau et bon film documentaire. Les mamans sont filmés avec une grande classe avec une caméra discrète et respectueuse. 10 façons de voir et de vivre une naissance qui font aussi voyager. Ca donne encore plus envie d'avoir un bébé ! Juste un petit bémol pour le montage surtout en ce qui concerne les parties dauphin.
Flirtant parfois dangereusement avec le voyeurisme, à certains moments même niais, le film de G.de Maistre est sauvé par les beautés de son propos et celle de certaines de ses images.
L'idée est excellente d'utiliser la naissance pour introduire différentes cultures; ce qui me choque, c'est que ça se baptise "cinéma" alors que ce n'est qu'un documentaire assez bien fait. Rien à voir avec des moyens de type "Peuple Migrateur" et autres par exemple.
Le premier accouchementspoiler: , celui du générique de début, dans l'eau, la femme appuyée sur son mari et veillée par un dauphin, est d'une beauté sans nom. Les différents accouchements du film, comme dans la vie, sont tous différents. Cette diversité est renforcée par les coutumes qui sont liées à cet acte dans chaque région du monde. De plus, selon les peuples et les cultures, les femmes n'accouchent pas dans la même position. D'ailleurs, je me demande si la position assise et dans l'eau n'est pas la meilleure pour la mère et l'enfant quand il n'y a pas, bien sûr, de complication médicale. On peut tout juste regretter que le film soit un brin répétitif sur la fin mais ce petit défaut est à relativiser tant on est ému devant la beauté des images, devant la tension dramatique de certaines scènes et que l'on en retire un énorme enrichissement spirituel. Un grand bravo au réalisateur Gilles de Maistre qui a su s'engager, tout au long de sa carrière cinématographique, sur des sujets originaux et différents (de son premier film « Killer Kid » (1994) sur l'endoctrinement et le fanatisme religieux, à ce « Premier Cri » sur les différentes façons de donner la vie en passant par le très puissant « Féroce » (2002) sur les méthodes de manipulation de l'opinion pratiquées par le Front National.