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reymi586
466 abonnés
2 444 critiques
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4,0
Publiée le 17 septembre 2010
Deux acteurs qui vont bien ensemble, l'humour décalé de Steve Carell et la douceur de Juliette Binoche font les principaux atouts de cette comédie romantique, assez divertissante
Banale comédie romantique sans grande originalité (et avec en plus d’un titre français vraiment mièvre), « Coup de foudre à Rhode Island » ne vaut peut-être le coup que pour le couple improbable entre Juliette Binoche et Steve Carell. Hormis ce duo inédit, le film s’enlise dans une romance impossible nourrie de quiproquo et de gags familiaux assez rarement drôles et souvent plutôt agaçants. En fait le plus irritant dans ce film est le parti pris de la réunion de famille où les deux personnages principaux sont noyés au milieu de toute cette smala où tout le monde se mêle des affaires de tout le monde ce qui ne manque pas d’agacer au lieu de faire rire ; sans compter que ça manque un peu de crédibilité. La romance entre ces deux personnages est pourtant plutôt réaliste si elle ne se noyait pas pendant une heure trente dans une valse hésitation pour ne pas briser le bonheur familial dont on sait, obligation du genre romcom, que finalement les deux personnages finiront par être ensemble dans un tout est bien qui finit bien aussi convenu qu’ennuyeux. Bref une comédie romantique américaine avec Juliette Binoche qui reste le seul argument en faveur d’un visionnage et encore pour ceux qui seront capables de supporter ce scénario tristement insipide. À vous de décider.
j'ai vraiment adoré de voir que dans certaines familles à un moment donné de l'année tout le monde se retrouve chez les parents,les enfants,conjoints,petits enfants dans un bonheur total,si ça pouvait être vrai.sinon le film est amusant,distrayant (le flic)et on en ressort avec l'envie d'aimer follement.
Dame. Les distributeurs français chercheraient-ils à nous induire en erreur avec ce titre ? Coup de foudre à Rhode Island, ça fait immédiatement penser à la comédie romantique culte Coup de foudre à Notting Hill de 1999 avec Julia Roberts et Hugh Grant. D'ailleurs, dans les deux cas, les deux amoureux se rencontrent dans une librairie...Manque d'imagination ? Ça commence bien. Coup de foudre à Rhode Island n'est pas avare en clichés du même genre. Il reprend à la lettre les codes de la "romcom" sans jamais chercher à surprendre. Il ne déçoit pas non plus. Mais en 2007, j'étais en droit d'attendre un peu d'originalité que diable. Si c'est pour se retrouver avec un copié-coller des films de Mike Newell ou Richard Curtis, à quoi bon ? Oui, il y a Steve Carell et son air de chien battu, ses mimiques désabusées, cette espèce de clown avec un œil qui rit et un œil qui pleure. Un équilibre pas facile à tenir et pourtant il parvient à le faire. Il n'est pas aidé par ce personnage de père de famille veuf qui doit évidemment s'enquiller toutes les corvées que l'on connaît quand on y est confronté : lessive, repassage, vaisselle. Avec en plus deux ados qui font leur crise parce qu'elles n'ont pas ce qu'elles veulent et une réunion de famille interminable où on tente de nous montrer que toute la fratrie est toute très unie, qu'ils font des jeux, du sport ensemble. Brrrrr. Un tableau tellement lisse, tellement idyllique d'une famille américaine moyenne digne d'une sitcom des années 80 qu'il en donne des frissons. En parlant de sitcom, la réalisation est d'ailleurs affreusement télévisuelle. Digne d'un soap-opera du matin sur France 2. Heureusement, Juliette Binoche, dont j'ignore comment elle a pu atterrir là-dedans, reste rayonnante y compris en survêt et baskets. Mais jusque dans son dénouement, jamais au grand jamais, le film sortira des sentiers battus. C'est fort dommage quand on bénéficie d'un tel duo.
Une comédie romantique de plus ? Un "Coup de foudre" de plus ? Oui, mais celui de Rhode Island est étonemment bon puisqu'il est porté par une paire d'acteurs assez surprenants : Steve Carell et Juliette Binoche. Le film nous fait passer un agréable moment et transmet de sympathiques émotions. Même si le genre n'est pas renouvelé, Coup de foudre à Rhode Island sait être efficace, ce qui n'est pas si mal. On en ressort le coeur gonflé à bloc. Que demander de plus ?
Très bonne comédie romantique, très sympa à regarder en famille. Drôle, attachant, sans prise de tête avec quelques situations cocasses et très vraies.
Si Steve Carell a tendance a nous agacer dans ses comédies potaches (notamment Evan tout-puissant - 2007 et la dernière en date : Max La Menace), c’est finalement dans les films indépendants qu’il tire son épingle du jeu (on se souviendra de sa prestation dans Little Miss Sunshine - 2006), dans cette comédie dramatique où il interprète un père de famille veuf qui tombe amoureux d’une séduisante jeune femme (Juliette Binoche) rencontrée dans une librairie. Mais hélas, il va vite déchanter lorsqu’il se rendra compte que c’est la nouvelle petite amie de son frère !! Si le scénario n’a rien de transcendant, Coup de foudre à Rhode Island (Dan In Real Life, titre US) reste tout de même une très agréable surprise à voir entre ami(e)s. Drôle, touchant et sincère, le duo Carell / Binoche fonctionne à merveille et évite la surenchère. Les seconds rôles étant tous aussi intéressants, sans oublier l’envoûtante B.O !
Une comédie maladroite où seuls Steve Carell et Juliette Binoche parviennent à intéresser de par leurs talents d'acteur. Je le conseille pour les amateurs du genre!
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2,0
Publiée le 25 avril 2014
C'est super classique mais empreint de dèlicatesse et c'est à l'èvidence pour les personnes très fleur bleue ce « coup de foudre à Rhode Island » qui ne cherche pas à être autre chose qu'une charmante intrigue de sit-com! Mais que cette comèdie romantique de 2007 sombre vite dans la mièvrerie et la lourdeur comme il n'est pas permis! En veuf / papa poule / mêre au foyer, Steve Carell est pourtant excellent face à la rayonnante Juliette Binoche (reine du Pancake) dont il tombe raide dingue! Pas de bol pour lui, il dècouvrira par la suite que c'est la nouvelle petite amie de son frangin! La principale force du mètrage, c'est uniquement la prestation de Carell, un acteur à la fois comique et extrêmement sensible qui se montre convaincant dans les scènes sentimentales! A part ça, le sèjour à Rhode Island est long comme un jour sans pain (on se croirait dans un film mineur de Mike Leigh), l'alchimie sexuelle entre Binoche et Carell sonne faux et leur rencontre dans une librairie est fort conventionnelle! C'est donc un coup de foudre à la sauce hollywoodienne qui croule sous les clichès et dont on sait pertinemment comment il se terminera! Et que dire du personnage d'Emily Blunt dans le film qui apparaît, disparaît et rèapparaît comme par enchantement ? Visiblement, les scènaristes ne se sont pas remis de sa danse avec Carell en attrapant un coup de chaud! il aurait fallu quand même un vrai metteur en scène (style Alexander Payne) pour accorder un soin tout particulier aux personnages secondaires! A commencer par la jeune Britt Robertson dont la première expèrience amoureuse aurait mèritè d'être plus approfondie même si tout n'est pas à jeter! A vous de voir...
Dire que je n’attendais absolument rien de ce film tient de l’euphémisme ! Mais, au final, "Coup de foudre à Rhode Island", sans être renversant, se regarde gentiment. Certes, on a le droit au portrait de famille typiquement américain (la grande maison des parents au bord de l’eau permettant de grandes réunions familiales, les loisirs en famille comme l’indispensable partie de football américain, les couples non mariés qui font chambre à part…), à la scène de rencontre improbable (dans une librairie… comme c’est original !) où 2 inconnus se racontent leur vies jusqu’aux détails les plus intimes, aux dialogues un brin neuneu (le "quand je t’ai rencontré, j’ai cru que j’étais mort parce que je voyais un ange" est à déconseiller aux les dragueurs en herbe !) ou encore aux scènes usées jusqu’à la moelle (le couple illégitime qui se fait surprendre par la famille, le trop entendu "va la chercher"…). Et pourtant, le film recèle un atout de poids : Steve Carrell qu’on attendait partout sauf dans ce rôle de veuf redécouvrant l’amour. Il réussit à mettre de côté ses mimiques habituelles pour rendre son personnage crédible et même touchant. A ses côtés, Juliette Binoche est rayonnante dans un rôle pas forcément très crédible mais sympathique (on comprend le coup de foudre de Dan). Quant aux 2nds rôles, j’aurais préféré qu’ils soient davantage mis en valeur (seuls les 3 filles du héros et son frère joué par Dan Cook tirent leur épingle du jeu). Loin d’être exceptionnel donc mais pas déshonorant pour autant !
Comédie romantique avec une pincée de comique... Plutôt réussie le film pêche par son manque d'originalié ; on devine le scénario de bout en bout. Ce pendant la force du film ne tient pas tant à son scénario qu'à ses acteurs. Steve Carrell est très bon et sait jouer sur la corde sensible uand il le faut et même si son couple avec Juliette Binoche parait bizarre au début on se laisse prendre très vite.
Voilà une petite comédie romantique à l'association d'acteurs improbable qui bénéficie malgré tout d'un certain charme. Un peu désuet, un peu traditionnel. La romance à l'eau de rose, la guimauve et tutti quanti sont présents mais ça se laisse très bien regarder. Grâce notamment à ce surprenant couple formé par Steve Carell et Juliette Binoche. Le premier loin de ses comédies habituelles, dont le récent Max la menace, et la seconde à des années lumière de ses dernières apparaitions (Désengagement, Paris, L'heure d'été). Même s'il n'y a pas lieu de crier au miracle, ils sont tous les deux très convaincants dans des registres où on a peu l'occasion de les voir. Mais l'alchimie fonctionne et l'on suit les aventures douces amères de cette famille américaine bon teint avec bienveillance et sympathie. Peter Hedges, scénariste à succès (Gilbert Grape, Une carte du monde, Pour un garçon) signe une jolie comédie romantique pleine de bons sentiments. Pas celle de l'année mais pas la plus mauvaise non plus. En tout cas il peut dire merci à son casting quatre étoiles. Outre les précédents nommés, de solides seconds rôles sont là pour les épauler, entre Dianne West, Dane Cook, John Mahoney, Amy Ryan ou Emilie Blunt. Si tout cela n'est pas bien nouveau, on se laisse tout de même prendre au jeu et on passe un bon moment. Agréable pas inoubliable...
Pas aussi nunuche que la pochette du DVD pouvait le laisser penser. Au contraire, on perçoit même une certaine dureté dans l'attitude du personnage de Dan (interprété avec brio et retenue par n Steve Carrell méconnaissable !) en veuf dépressif qui s'interdit tout bonheur pour celui de ses filles, ce qui au final les dessert autant que lui. Dans cette grande famille où tout le monde s'amuse aux mots croisés (passage très drôle en comparaison des réflexions des hommes et des femmes sur des mêmes définitions !) ou aux mini-spectacles, on se perd nous-même facilement et tendrement, jusqu'à ce que vienne la romance un peu plus alambiquée avec la copine du frère de Dan. La crédibilité est le maître-mot et véritable atout de cette comédie romantique/dramatique car les expressions défilant sur le visage de Steve Carrell nous font immédiatement oublier ses rôles bouffonesques de Michael de Dunder Mufflin (The Office US) ou encore "40 toujours puceau' etc... On commence à percevoir chez lui cette sensibilité dramatique qui l’emmènera avec succès sur les routes de Little Miss Sunshine (le rôle que je lui préfère à ce jour) et Foxcatcher. Sans éviter le schéma narratif habituel et en intégrant une fin beaucoup trop rapide (on n'en voit que quelques secondes !), le film se fait tout de même sympathique à regarder, entre tristesse, famille et rire. Une bonne surprise que ce Carrell touchant en papa désabusé par la vie très crédible.
A travers cette comédie sentimentale, Steve Carell et Juliette Binoche nous démontrent que l’onirisme amoureux et le flirt ne s’appliquent pas qu’aux ados. L’un, père de trois jeunes filles, divorcé et encrouté ; l’autre, vivant au rythme des rencontres et des plaisirs simples de la vie. Lorsque l’opportunité réciproque les réunit enfin, l’ambigüité d’une nouvelle situation les éloigne à nouveau, paradoxalement sous le même toit. A moins que le destin soit une remarquable facétie, on réalise que les sentiments honnêtes éprouvés lors d’une rencontre en librairie peuvent s’éparpiller au grès de deux frères enjalousés par la même femme. Amour partagé ou cauchemar familial ? Une autre preuve évidente que l’amitié homme/femme n’est qu’une hérésie, démontrée sur le long terme par une attirance sous-jacente bien plus forte qu’une simple copinerie. Un film coquasse, gravitant essentiellement autour de lapsus et de jeux d’attirance ambiguës. Il parait évident que ce genre de famille nombreuse, ouverte à l’excès, et puritaine au possible, n’est pas un modèle d’idéalisme. C’est avant tout un ramassé de clichés d’une grande naïveté. Steve Carell et son air perpétuellement triste, entouré de parents attentifs, d’oncles et de beaux frères envahissants, de neveux turbulents, et de frères indiscrets, mène une vie sentimentale retranché sur le lui-même. Un exemple purement erroné où la vie sociale ne doit avoir aucun secret pour les uns et les autres. Mais cette histoire d’amour oscillante est aussi un agréable moment de sensiblerie, de partage humain, et d’humour crétin que l’on assaisonne avec beaucoup de bonne humeur. Outre ce côté vaudevillesque, c’est également une belle leçon de réconciliation avec soi-même pour ce père et ses trois filles. Agréable et bien joué. A voir. 4/5