2,5
Publiée le 19 mars 2007
François Ozon, l’un de nos jeunes réalisateurs hexagonaux les plus talentueux vient de tenter une première aventure de l’autre côté de la Manche en adaptant le roman à l’eau de rose « Angel » d’Elizabeth Taylor (la romancière et non l’actrice). Un choix assez inattendu de la part du réalisateur qui nous avait habitué jusque la à des univers plus grinçants comme « 8 femmes » ou « Sitcom » ou alors plus abstraites et épurés comme « Sous le sable » et « Le temps qui reste ». Le parti pris d’Ozon est assez clair dés le départ, utiliser les clichés du film romanesque les plus niaiseux pour mieux les détourner et ainsi revisiter le genre avec une ironie mordante. Tout cela en utilisant une musique classique démonstrative, calquée sur les émotions exagérées voir caricaturées de tous les personnages, et en faisant d’Angel un personnage aussi fascinant que détestable. Ce point de vue particulièrement audacieux et salutaire pour ce genre de cinéma qui devenait de plus en plus pénible à regarder fonctionne à merveille pendant la première partie du film d’autant que le film bénéficie de qualités techniques indiscutables au niveau des costumes et des décors fastueux et d’une image particulièrement raffinée. Malheureusement, cette esthétique soignée ne suffit pas et ce piquant qui se dégageait d’ « Angel » s’essouffle sur la longueur et le film devient un mélodrame prétentieux, lourd et long aussi désagréable à voir que l’héroïne principale. « Angel » est donc a moitié réussi, puisque le point de vue ironique d’Ozon ne va pas jusqu’au bout et fait que le film débride trop peu le genre usé du mélodrame romanesque.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 mars 2007
Insupportable. film niais, prétentieux, sans interet. a ne voir sous aucun pretexte.
4,0
Publiée le 18 mars 2007
Oscillant entre le premier et le second degré, cette oeuvre captivante est le meilleur film de Ozon. Exercice de style réussi, cet hommage à Sirk, Fleming, et au Truffaut d'"Adèle H." est un petit bijou de délicatesse où l'on retrouve l'univers mélodramatique de "8 femmes". Un jalon de plus dans la filmographie d'un auteur passionnant.
3,0
Publiée le 4 août 2010
Quand François Ozon débarque sur les écrans, c'est en général - et une fois de plus - une bonne nouvelle. IL signe ici un très beau film mélo sur l'Angleterre de la guerre, et sur l'ascension d'une auteur, Angel, campé avec brio par Romola GaraÏ. Les rôles sont beaux, et on reste scotchés malgré quelques longueurs. très beau, le drame de François Ozon fait apparaître une actrice de talent, totalement perdue dans un rêve. Comme nous...
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 mars 2007
pas de mots assez forts pour un film qui reprend les thèmes du roman anglais type de Jane Austeen dont le spersonnages peuvent être si bien rendus (revoir Raison et sentiments) ou les romantico roucoulades des fades remake "D'autant en emporte le vent", c'est dramatique d'avoir investi une telle débauche de moyens pour produire un film long , trop long et remplis de poncifs les uns à la suite des autres. Les personnages jouent et cela ne se voient que trop. Les quelques moments de délires peuvent à la rigueur sauver 5mn de voyage de noce et une ou deux répliques. Le cinéma c'est vraiment autre chose que ces mondanités à oublier au plus vite. Dommage de décevoir autant M. Ozon, vous avez fait tellement mieux.
1,0
Publiée le 18 mars 2007
J'avoue que n'ai pas compris ce que F. Ozon a essayé de faire avec ce film qui oscille entre hommage et caricature. Et je ne vais pas non plus au cinéma pour m'interroger, a posteriori, sur le second degré supposé de ce que j'ai vu.
Si la reconstitution historique est plutôt réussie, la mise en scène est trop inégale : quelques trop rares moments de tension ou d'émotion, mais aussi malheureusement quelques scènes baclées et ridicules (le fameux second degré ?), viennent ponctuer ce mélo accumulant les clichés du genre et manquant singulièrement de caractère. Charlotte Rampling, comme d'habitude, tire son épingle du jeu. Elle semble même nous dire, à l'instar de ce que dit son personnage dans le film des romans de l'héroine : "Il est nul ce film, c'est pas du cinéma". Romola Garai, qui a comme on dit une vraie nature, s'en tire plutôt bien et finit même par nous faire aimer cette garce insupportable d'Angel. Néanmoins, de la part d'Ozon, on attendait quand même autre chose au niveau de la direction d'acteurs.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 18 mars 2007
La grande particularité de ce film est la traduction de la grande misère humaine qui se cache derrière un monde glamour. Interressant mais lassant en fin de compte.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 18 mars 2007
Ozon n'aime pas les femmes et toute sa filmographie le prouve. C'est gênant. Son "Angel" est une débauche de clichés, satire de films grandiloquents ou mépris pour les films qui font pleurer ceux-là mêmes qui avaient appréciés les livres de cette jeune femme odieuse imaginée par Elizabeth Taylor.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 18 mars 2007
Angel est avant tout un mélo mais un mélo hors du commun. Là ou d'habitude un réalisateur s'arrête, François Ozon repousse les limites en offrant une dernière partie plutôt cruelle pour son héroïne. Le kitsch, le scénario et la mise en scène sont parfaitement maîtrisé et l'ensemble ce laisse voir avec bonheur. Hormis une ou deux longueurs le film est plutôt très intéressant, poignant et très bien jouer par l'ensemble des comédiens. Loin d'être le meilleur Ozon c'est quand même un très bon cru et un très beau film.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 18 mars 2007
À première vue, Angel ressemble à ce qui peut se faire de pire en matière de film à costumes épique : une mise en scène dégoulinante de miévrerie, des musiques qui en appelle à la capacité du spectateur à larmoyer ou s'émerveiller devant le destin de personnages interprétés par des acteurs enclins à surjouer constamment etc. Sauf que François Ozon est parvenu à signer avec son film l'exacte antithèse de tout ce qui pouvait se faire en matière de mélodrame tendance Âge d'Or hollywoodien. Car de films comme Antant en emporte le Vent ou Mirage de la Vie, le réalisateur ne semble s'en être approprié que les codes purement formels, aussi bien au niveau des décors (Paradise est un festival de couleurs aux reflets soyeux et moirés)que de la mise en scène elle-même (la scène du baiser est tout simplement anthologique). Mais tout ce qui aurait pu à priori conférer à ce film une incommensurable lourdeur est peu à peu effacé par le scénario lui-même, qui confère à ce dernier un caractère caricatural, subversif et parodique. Ce procédé atteint notamment son paroxysme au travers du personnage d'Angel (et comment le film s'appelle-t-il?), qui entretiendra tout au long du film un rapport des plus malsains avec ce qui l'élévera pourtant au sommet des plus hautes sphères de la société anglaise du XXème siècle, à savoir l'écriture. En effet, jamais héroïne filmique n'a été plus détestable: mitomane, mégalomane, tyrannique et qui s'évertue à écrire des romans que l'on imagine particulièrement mièvres, et cela de manière littéralement compulsive. En somme, Angel n'a absolument rien d'un ange. Personnellement, je pense que le film a réussit l'incroyable tour de force d'assumer pleinement son aspect éxagérement caricatural (et qui ne plaira forcément pas à tout le monde) comme quelque chose de finalement très second degré, pour se concentrer davantage sur son aspect antithètique, notamment au niveau des acteurs: Romola Garai, inhumaine de bout en bout, "joue mal" prodigieusement bien.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 mars 2007
La seule question à se poser en sortant de ce film, si l'on a eu le malheur de rentrer dans la salle est : qu'y a t'on trouvé de bien ? à première vue rien! en y réfléchissant un peu , les robes sont jolies.
Pour le reste le scénario est mauvais et prévisible, les acteurs sonnent faux, la bande son mélo est insupportable, les scènes de carosse sont tellement mal filmées que l'on croit qu'ozon a fait un pari avec un ami : "chiche que je filme ça façon série B sans budget".
En résumé, ça ne vaut même pas une demie étoile.
A mon grand étonnement, cependant, personne n'est sorti de la salle avant la fin, on espérait tous, naifs que nous sommes, qu'il y avait quelque chose à trouver dans ce film.
La réponse finale est simple il y a vraiment quelque chose à trouver : une autre occupation pour passer la soirée, afin d'éviter d'aller voir cet épouvantable remake raté d'autant en emporte le vent !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 17 mars 2007
Kitsch à souhait, d'une esthétique impeccable, Ozon maîtrise son sujet et impose un film mélo singulier, imprévisible et cruel, qui dépeint brillamment une Angel peste et insouciante, bizarrement adorable.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 mars 2007
Pauvre collégienne rustre et envieuse mais entétée, douée pour l'écriture, l'héroine est tout et son contraire. On l'envie, on la plaint. Riche, flamboyante et amoureuse dans son manoir très kitch, toutes les émotions défilent devant des décors souvent faux (les image du voyage de noces, un modèle du genre)mais si romantiques. Très bien jouée cette vie romanesque gachée par l'esprit "carpe diem" de l'héroïne qui est plus cigale que fourmi et qui plongée dans sa littérature à l'eau de rose ne voit jamais le danger arriver. Un bon moment de cinéma.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 17 mars 2007
L omniprésence des arriere-plans facon debut du ciée est catastrophique. enfin M.Ozon vivez avec votre temps c est honteux
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 mars 2007
Au delà de la réalisation, Angel tient surtout grâce au personnage : égocentrique, imbue d'elle même, totalement déconnectée avec la réalité. L'actrice surjoue en permanence : mais une interprêtation à demi-mesure aurait mal servi Angel.
On finit par s'attacher à ce personnage qui malgré ses côtés détestables reste entière et cohérente.
Dans l'aspect esthétique, la musique donne au film une ambiance romanesque et les costumes et les décors accentuent tout le côté grotesque du personnage.
Bref, un film travaillé, juste, esthétique, bien réalisé et bien interprêté. Je préfère quand même le Ozon de "5x2" ou "Sitcom" mais il prouve une nouvelle fois l'étendue de sa palette.
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