Producteur du film, inspiré d'événements qu'il a lui-même vécus, Melchor Miralles est l'un des 6 fondateurs du célèbre quotidien espagnol El Mundo.
"Tous les événements décrits dans le film GAL se sont déroulés en Espagne dans les années 1980 et 1990. Miguel Courtois est resté fidèle aux faits. Son film n'est pas un documentaire mais un thriller politique, et il utilise bien évidemment les licences nécessaires, propres au genre cinématographique. Ceux qui n'ont pas vécu cette histoire trouveront le film fort, parfois même exagéré. Et pourtant, une fois encore, la réalité dépasse cent fois la fiction"
Si elle fait partie intégrante de l'Histoire espagnole, l'affaire des GAL est nettement moins connue en France, pays pourtant impliqué dans ladite affaire, comme l'explique le réalisateur Miguel Courtois : "Ce qui reste pour moi un mystère, c'est effectivement à quel point (...) si peu de gens sont au courant (...) Que l'affaire ne soit pas sortie en France, alors que toutes les victimes du GAL étaient françaises, est bien la preuve d'une connivence entre ministères."
Producteur du film, Melchor Miralles a également la particularité d'être l'un des protagonistes de l'histoire vraie dont s'inspire GAL.
Entre El Lobo, film sur l'ETA qu'il avait réalisé en 2003, et GAL, Miguel Courtois a poursuivi dans le milieu du terrorisme, avec 11 mars, histoire d'un attentat, documentaire sur les attentats qui ont frappé Madrid le 11 mars 2004.
D'origine espagnole, comme lui, Miguel Courtois explique la raison du choix de José Garcia pour le rôle principal : "Quand j'ai lu le scénario de GAL, j'ai très naturellement pensé à lui : d'abord parce que c'est un immense acteur, mais aussi parce qu'il n'est pas aussi connu en Espagne qu'en France (...) Son image "neutre" en Espagne a beaucoup servi la crédibilité du personnage."
GAL est le troisième long métrage en langue espagnole tourné par José Garcia, après Utopia de Maria Ripoll (2003) et Le 7ème jour de Carlos Saura (2005), qui était également tiré d'une histoire vraie.
"J'adore son côté Erin Brockovich, cette nécessité qu'ont les femmes d'aller jusqu'au bout pour être satisfaites, leur souci du détail. S'il y a quelque chose de féminin que j'adorerais avoir, c'est bien ce sens du détail !"
Malgré ses origines ibériques, jouer en espagnol n'a pas été la tâche la plus aisée de José Garcia : "Avec une langue qui est en vous, mais que vous n'utilisez pas pas tous les jours, le son d'une phrase peut sortir de façon très étrange : il faut réapprendre à marquer la phrase pour faire passer l'émotion."