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landofshit0
274 abonnés
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3,5
Publiée le 30 mai 2013
L'idée de refaire les films par une équipe de personnages totalement allumés est très bonne. Les personnages ont un fort capital sympathie,c'est un régal de les voire effectuer leurs bidouillages vidéo. le Happy end final est somme toute trop conventionel,mais comme toujours Gondry fait un film unique et montre que le cinéma est non pas à la portée des financiers mais des créatifs.
Petit film plus que sympa, et pas forcément que pour les fans de cinéma. Franchement l'histoire est mignonne, pas dans le sens niais ou cucul, plutôt réaliste (sauf Jack Black en Eraser bien sur) et optimiste. Le scénario ne laisse pas beaucoup de surprise pour la fin mais nous fait passer par différents sentiments fort bien gérés. Pour ma part j'ai trouvé le tout très original. Quand on voit Danny Glover, Jack Black, Mia Farrow et Sigourney Weaver sans pour autant sentir la super production c'est déjà fort. Si on rajoute une critique de l'industrie du cinéma on se demande si c'est possible, et quand on finit sur une note résolument si optimiste et belle on se dit qu'on a affaire à un très bon film, trop rare dans son style et son histoire pour être méprisé. On a une trame un peu déroutante car le film pourrait se finir bien plus tôt sans qu'on soit choqué, mais il repousse ça. L'histoire bien sympa, ainsi que les persos, nous fait adhérer tout de suite, du coup on sent pas le temps passer et on aimerait en avoir plus. Les FX ne sont pas légions et cela correspond plus au délire, les décors minimalistes vont dans le même sens, la musique sert le tout comme il faut, rendant le film bien monté (malgré les scènes accolées les unes aux autres parfois sans trop de liant). Bien sur il y a des longueurs, mais elles sont rares, les temps faibles aussi sont là, mais font paraitre le tout "ptit film sans budget", la fiction de potes, et ainsi on s'identifie encore plus aux héros. Leur façon de revisiter les films sont hilarantes, la leçon données aux grosses productions est très intéressante. Puis Danny Glover dans un autre rôle qu'un flic ça fait du bien, surtout qu'il s'en sort bien, il est touchant. Après on peut trouver que cela manque d'humour parfois, que Mos Def est trop mou, qu'hormis les clins d’œil au 7è art rien de bien génial, que les films suédés devraient être plus nombreux... car ce n'est pas seulement un hommage mais surtout un petit film qui joue son rôle : nous faire passer un bon moment.
Drole,inventif et chaleureux.Voici les adjectifs qui résument le mieux le dernier opus de Michel Gondry.J'y suis allé un peu à reculons ayant détesté La science des rèves,mais vénéré Eternal Sunshine.1 partout avant celui-ci donc...qui est une réussite.Car Gondry revient à ce qui fait sa force,l'absurde teinté d'humanité.Ce grand enfant a un univers unique,et pour peu que l'on soit réceptif,on ne peut qu'apprécier sa poésie et son sens du rythme."Be Kind Rewind"est un film drole,meme très(les remakes des films sont hilarants).Mais pas seulement,il crit aussi son amour pour le cinéma et la création,fais participer les gens.Voilà ce qui fait qu'on en sort avec la banane.Terriblement proche de nous.
Après La Science des Rêves (2006), Michel Gondry réitère avec un nouveau film en mode « bric-à-brac » & « gadgets » avec Soyez Sympas , Rembobinez. On le sait depuis un bout de temps maintenant, les films de Gondry ont la particularité de ne pas plaire à tout le monde tant ils sont hors normes. Ici, il s’agit de deux amis qui s’occupent d’un vidéo club de quartier. Un jour, Jerry reçoit une forte décharge électrique, ce qui a eu pour effet d’effacer involontairement toutes les vhs présentent dans la boutique. Afin de ne pas perdre la clientèle, ils vont « suédés » (réaliser eux même les remakes des films effacés). Si le début du film manque cruellement de rythme, une fois la machine en marche, c’est près d’une heure trente de fous rire, grâce au tandem Jack Black / Mos Def qui réalisent à leur façon, des films tels que SOS Fantômes, Robocop, Le Roi Lion, Men In Black, King Kong, Rush Hour 2 et j’en passe. Du Gondry à l’état pur, celui qui nous fait rêver avec ses décors en cartons pâtes et autres babioles faites de tout et de rien. Vous retomberez en enfance à coups sûr !
Un film jouissif bourré d idée sur la simple envie de faire du cinéma. Après avoir accidentellement effacé toutes les cassettes d un vidéo club, Jerry et Mike vont filmer à leur sauce plusieurs standards de la VHS. C'est drôle, poussé par une énergie créative extrêmement positive. Ce film donne une envie simple : prendre une caméra et se mettre à "Sueder".
La rime de «Be Kind Rewind» (USA, 2008) de Michel Gondry sonne comme une vaguelette. Mais celle-ci est malheureusement trop minime pour pouvoir y surfer dessus. Le film s’avère sans aucun doute une œuvre mineure dans le cinéma de Gondry. Cette minorité ne tient pas tant de ses, relativement, peu de moyens (vingt millions de dollars pour un film indépendant !) que d’un manque de savoir narratif. En vue du film et de ce qu’il tend à nous proposer, Gondry semble passer outre le sujet véritable, et profitable, de son œuvre. Tout se déroule dans un quartier du New Jersey où un vidéo club est menacé de fermeture. Comble du désarroi, Jerry, après avoir subi un choc électrique, efface toutes les cassettes du magasin. Une seule solution, et c’est elle qui permet au film d’exercer sa tendre singularité, re-filmer les classiques du cinéma américain. Le succès de ces versions home-movie, «sweded» (néologisme farfelu à l’instar du film), motive tous les habitants du quartier pour participer au tournage. Le cinéma chez Gondry est un fantasme, il dégage un pouvoir fédérateur. Le comble est in fine lors des dernières heures du vidéoclub où policiers, fonctionnaires et habitants sont réunis hilares devant un film «sweded». Ce n’est pas tant la douce mélancolie d’un monde qui s’éteint, que Gondry met en scène que de la nostalgie. C’est l’ère de la VHS sur laquelle s’attarde le film. Et si le film aurait pu approfondir cette veine, Gondry lui préfère le comique de Jack Black. Le cinéaste opère une savante opération d’aveuglement. Présenté comme un hommage aux films sur cassette vidéo, promettant alors aux cinéphiles un tour de piste du cinéma selon Gondry, le film n’est en fait qu’un pâle exemplaire de one-man-show movie. Jack Black, accompagné de Mos Def, est le sujet même du film. Son interprétation guignolesque est tout le motif du film. Si les vidéos sont refaites ce n’est pas pour leur rendre gloire mais bien pour faire de Black le véritable héros de celles-ci.
Que dire de ce film ??? Une soit disant ode à la créativité qui est pour moi d'une médiocrité peu commune. Les personnages sont niais voir débiles (Jack black est décideément un bien mauvais acteur), le scénario est nunuche et plein de bon sentiments, le message populiste et prétentieux... Bref un bon navet ou l'on s'ennuie ferme.
Quelques passages drôles, et franchement, une très bonne idée de départ. Le problème c'est que l'ensemble s'essouffle rapidement en tombant dans le "gnangnan" absolu. Dommage, je pense qu'il y avait moyen de faire mieux. Quant aux critiques presses ditirambiques... Il ne faut pas en tenir compte. Ils jugent plus un concept et un amour du cinéma, qu'un film. Dommage, aussi...
Un film au concept amusant mais le rythme s'essouffle assez vite. Malgré tout il y a de bonnes idées et on passe un bon moment mais rien d'exceptionnel.
Un film malgré un scénario intéressant qui se complait dans une certaine médiocrité, pendant 1h30 on a l'impression d'assister à une comédie potache qui n'arrive pas à s'en sortir, tournée par des enfants. On s'ennui ferme pendant toute sa durée, même les remakes est assez déplorables. Le tout fourni un film dénué d'intérêt ; lourd et sans saveur. Dommage !
As t on vu des films qui aiment plus le cinéma que celui ci??? Avec trois bouts de ficelles comme dans un autre temps, Michel Gondry refait tout ces films qu'il a tant aimé (tout comme nous) dans son enfance! Simplement merci!!!!
J'avais peur que ce soit un "soyez clément, appuyez sur la touche stop", mais non c'est un film assez cool et plutôt amusant, malgré un jack black tellement lourd qu'il aurait pu sans mal faire un remake dans le rôle du beau frère à Rocky Balboa voir peut être de tenter un Galifianakis. Le scénario est un peu surréaliste, ça commence timidement puis ça monte en force petit à petit pour se terminer avec une belle dernière partie. Les "remakes" sont très basiques car c'est juste des éléments du films et non le but, il ne faut donc pas s'attendre à des parodies sensationnelles (surtout avec le Jerry), mais bon globalement ce film passe bien, il est bien fait et il reste divertissant.
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Michel Gondry, l'un des plus dèjantè cinèastes français exilè aux States revient avec "Be kind Rewind", comèdie complètement zinzin sur un apprenti rèalisateur qui se lance dans les remakes de films fait-maison! De "Ghostbusters", à "Rush Hour 2" en passant par "Miss Daisy et son chauffeur", toutes leurs versions de films "suèdès" sont dénoncèes à travers des trouvailles scènaristiques gonflèes pour dèmontrer qu’une simple production artisanale peut procurer des èmotions (notamment son final) et du plaisir aux spectateurs! Jack Black et son acolyte sont très crèdibles et le thème du film est original et bien menè! C'est souvent dèbile mais ça change agrèablement des dernières grosses productions amèricaines qu'on nous bassine! Un ovni où le cinèphile averti s'amuse avec les rèfèrences de ces deux zigotos...
C'est presque une règle : un Michel Gondry ne doit ressembler à aucun autre film. Et ce "Soyez sympas, rembobinez" ne déroge pas à la règle. En effet, on ne peut être que rapidement séduit par le ton donné au film, aussi détendu sur la forme qu'engagé et même assez profond sur le fond. Car à la fantaisie ambiante se dégage également une profonde conotation sociale et des valeurs d'amitié et de générosité, sans jamais que ces dernières ne deviennent lourdes ou même surlignés à n'importe quel moment. Alors il est vrai que l'on trouvera peut-être un peu moins de recherche esthétique que dans ces deux oeuvres précédents, mais en définitive, ce que Gondry perd en esthétique, il le gagne en accessibilité, tant l'ensemble est agréable à suivre pout tous. Bref, du bon cinéma, engagé, fantaisiste et décalé : que demander de plus?