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Komestai
43 abonnés
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2,5
Publiée le 28 janvier 2012
Il y a toujours des films dans lesquels on se fait embarquer par leurs réputations. Pour mon cas "Persepolis", en fait partie. Lancé dès lors avec un apriori positif, j'ai rapidement déchanté. Sur la forme, les dessins ne m'ont pas vraiment séduit, c'est un style assez particulier qui me rappelle un peu les BD moisis de la bibliothèque sur lesquels je tombais dans mon enfance, et sur le fond il y a deux points assez distincts. D'un côté les différents conflits iraniens qui ont émaillés la fin du 20ème siècle, traités de manière plus partisanes qu'objectives, sans doute à juste titre mais difficile d'apprendre grand chose de concret dans ces conditions. Et d'un autre côté, on a une sorte de journal intime d'une fille... rien susceptible de m'intéresser donc, d'autant plus qu'on ne s'attache pas vraiment à cette Marjane. Par contre, il est vrai que deux ou trois petits gags prêtent à sourire et que l'univers sonore était plutôt sympathique. Déception donc, mais je ne serais pas trop sévère sur la note parce que je ne me suis pas trop ennuyé... c'est déjà ça.
Film d'animation assez sympa quoique un peu mou. L'histoire est belle, prenante et racontée dans un ton très juste. Pas mal mais pas exceptionnel non plus, une œuvre qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable car j'ai trouvé l'ensemble un peu hautain et le dessin trop banal.
C'est une intention intéressante que d'essayer de nous montrer le coté historique des sombres années de l'Iran à travers les yeux de la petite fille 'Marjane', cependant, ce sujet sérieux doit être traité avec convictions, dureté & réalité face aux enjeux passés, et malheureusement, nous n'avons aucune épaisseur sur la vie réelle de la situation Iranienne, seulement les égards d'une ado en mal de musique et de fêtes, finalement, en voyant cela, les années noires, n'ont pas été si dures.. et même si les libertés tombent les unes après les autres, pour les Iraniens, et surtout les Iraniennes, Persepolis nous livre un coté gentil de ce qui a pu bien se passer, - quel dommage -, seul la grand mère à les mots qu'il faut, "être intègre avec soi-même", Pour finir, Persepolis passe a coté des thèmes principaux et essentiels vis à vis de la terrible souffrance du peuple (un comble pour un film citant le prolétariat et Lénine à plusieurs reprises), la perte des libertés, les femmes sans droit, les 'joies' de l'islam fondamentaliste.. un échec navrant que 'Valse avec Bashir' n'a heureusement pas emprunté, certes sur un autre thème, mais tellement dure et intelligemment réalisé.
Un film anime qui nous plonge dans l'histoire dramatique de la maltraitance des femmes a Teheran avec au début des années 80 un changement radical de la situation du pays qui devient pour le moins instable avec dse guerres et de la persécution.. Une jeune fille et sa famille subissant les aléas de son pays se retrouve projeté en Autriche pour y mené une nouvelle vie .. entre rêve et désillusion il y a un énorme fossé et cet anime en est l'exemple.. la jeune fille qui a dut mal a oublier son ancienne vie et sa famille qui continu a subir et la découverte d'une autre société Occidentale qui lui fait découvrir une certaine liberté... un film révélateur sur certain points qui incite a le regarder avec certaine attention .
Une œuvre qui ose et qui remplit son office. Mais comme trop souvent, l'apparence prend trop d'importance. Dans le fond, une histoire qui a du mal à tenir jusqu'au bout car très mince... Oui, en arrière plan, on a droit à une certaine histoire de l'Iran mais puisque tout semble se rapporter au personnage principal, cela reste bien mince... On en revient donc au principal ici : l'esthétique. Intéressant mais tout comme devant un monochrome, on est émerveillé quelques instant et puis, on s'emmerde gentiment...
Comme ce film est universellement célébré comme un chef d'oeuvre, ma critique n'a donc aucun autre intérêt que d'exprimer mon goût personnel. Sur la forme, on a une technique de dessin d'un autre âge (un choix selon la réalisatrice car l'animation par ordinateur est dépassée au bout de 5 ans contrairement au dessin...c'est sûr là c'est déjà immédiatement dépassé dès sa sortie) Sur le sujet, j'ai déjà beaucoup de mal à m'intéresser aux abrutis qui se tapent sur la gueule pour des raisons ethniques ou religieuses; ceci étant dit...c'est pire que prévu car à part une liberté de ton qui se résume grossièrement à des femmes voilées qui disent "salope", "pute" et "bite", on a quand-même du mal à s'identifier aux personnages aux personnalités parfois cartoonesques pour cause d'humour. Mais faut que je travaille sur moi-même pour comprendre pourquoi je fais partie des 2 ou 3 % qui n'ont pas été captivés...
Attendu. Le dessin facilite à mes yeux encore plus la tâche déjà réduite à l'essentiel car finalement peu subversive par rapport aux prétentions. Convenu. Si vous avez idée de la situation, les étoiles de ce film sont uniquement politisées.
Après le concert de louanges dont a joui ce Persépolis, je comptais ardemment réparer cet oubli en visionnant enfin cette oeuvre de Marjane Satrapi. Au final, malgré une esthétique agréable de simplicité et de poésie, je n'ai pas adhéré et trouvé ce film décevant. Il y'a, à mes yeux, tout d'abord un manque cruel de profondeur. L'histoire pourtant peu abordée de l'Iran des années 70 n'a rien d'extraordinaire. C'est assez plat. Pour comparer à des films d'animation que j'apprécie comme les Miyazaki, il manque une certaine rèverie, une folie que le dessin permet. Finalement, je me rends compte que le succès de ce film est dû beaucoup plus à la nationalité de la réalisatrice qu'à sa réelle valeur artistique.
Ce film d'animation, s'il est correct voire bon, est très largement surnoté. Cela s'explique probablement, outre l'atonie actuelle du cinéma, par le fait que tous les fanas de la BD sont allés voir le film et faussent ainsi l'appréciation générale. La note de la presse n'a que peu d'importance quand on sait le grand n'importe quoi qui règne dans le domaine. Je préviens les futurs spectateurs non affidés de la BD, vous risquez d'être un peu déçus. Non que cela soit mauvais, je l'ai dit... on rit franchement à certains moments, hélas trop rares. Le scénario se tient, le tout est parsemée de drôlerie et de bons mots, mais les dessins sont pauvres, l'humour et la morale trop téléphonés, et le film n'a en réalité rien d'original. Sans parler du fait qu'on s'ennuie à de nombreuses reprises. On passe un bon moment, sans plus, avec peut-être le regret que l'émotion ne parvienne pas réellement à passer, compressée entre gravité des évènements et légèreté du propos. On assiste en résumé à la vie intéressante d'une personne pas si intéressante que ça. Ne fallait-il pas alterner entre drôlerie et gravité, plutôt que s'échigner à faire sourire de tout?
ça ne m'a pas plu spécialement mais au fond de moi je pense à tous ceux et surtout toutes celles qui souffrent en Iran et ailleurs dans le monde et en parler c'est bien.rien n'est plus beau dans la vie que de pouvoir aimer librement.
sur le fond, il est toujours trés difficile de se prononcer à moins de connaître le sujet de l'intérieur. formellement, le film est écrit et la direction artistique pensée et travaillée.
Le passage à l'écran de cette sublime bande dessinée, souffre de ce qui justement faisait son charme sur papier. Le fond reste sublime mais la forme rend parfois la lecture un peu indigeste (les séquences "irréelles"), une sorte de "trop gris" suffocant abime qq peu l'intention de l'auteur. loin d'être un mauvais film, la richesse du fond et du sujet n'enlèveront rien à la qualité de l'objet dans sa totalité mais un casting de voix trop porteur de "stars" dénature l'objet simple que cela aurait pu être. Seul Simon Abkarian en resort convaincant et convaincu de participation. Ne pas passer à côté mais s'arrêter plus que ça serait sans doute du à un effet presse qui souligne une initiative plus qu'un résultat. On en resort cependant enrichi et affligé de ce que la vie peut être ailleurs..."méditant"