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    Montparnasse 19
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    3,3
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juin 2018
    Il y a quelque chose de stupéfiant dans la rencontre des destins d’Amadeo Modigliani et de Gérard Philippe. Le peintre sculpteur meurt à 36 ans et deviendra l’un des artistes les plus prisés par les collectionneurs d’œuvres d’art. Le comédien qui l’incarne va s’éteindre tragiquement un plus tard à l’âge de 37 ans pour devenir une des icônes de la culture française. Si les personnages de Modigliani me fascinent depuis ma tendre adolescence, je ne peux malheureusement pas en dire autant de ceux de Gérard Philippe, du moins d’après ce que j’ai pu observer jusqu'à maintenant. Pour livrer une âme si écorchée que celle de Modigliani, frisant la folie et ivre la moitié du temps, il faut posséder une authenticité et une liberté d’acteur qui de toute évidence font défaut à Gérard Philippe. Comme s’il ne parvenait pas à briser l’image du jeune premier sur laquelle s’était bâti sa gloire. Mais bon, ne tenant pas à déboulonner un mythe, je vais plutôt m’attarder au travail de Jacques Becker que j’avais admirablement découvert avec Le trou sorti en 1960 à peine un mois après la mort du réalisateur. La sobriété et l’authenticité qui s’en dégageaient étaient poignantes. Montparnasse 19 n’en n’est pas dépourvu, mais le manque de vérité dans le jeu de Gérard Philippe empêche l’amalgame de prendre. Du côté féminin, Lilli Palmer, d’une beauté sublime, a quelques bons moments mais sa voix et son ton sonnent faux trop souvent. Reste Anouk Aimée qui crève littéralement l’écran et cela sans rien forcer, à l’écoute du trouble habitant Modigliani. Elle ne pouvait faire plus.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 373 abonnés 4 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2017
    Becker ne m’avait jusqu’à lors pas laissé un souvenir impérissable au travers de son cinéma. Parfois plaisant, parfois raté, mais rarement mémorable. Montparnasse 19 est sûrement le meilleur film que je vois de lui pour l’instant, dans un registre dramatique où il parvient à offrir de l’émotion et du volume.
    Il le doit en grande partie à un casting au top. Si Gérard Philipe n’a pas l’accent italien, ni vraiment le type italien qui lui aurait permis d’être pleinement crédible, il n’en reste pas moins que le jeu d’acteur est là et l’interprète hautement convaincant. Sa prestation en Modigliani éméché est spécialement saisissante. Il fait face à un Lino Ventura excellent en marchand de tableau impitoyable, tandis que Gérard Séty qui campe Sborowsky est lui aussi très juste. Le casting féminin ne manque pas de charme, avec une Anouk Aimée, idéale en femme douce et amoureuse qui supporte les caprices de son époux, tandis que Lilli Palmer explose dans ce métrage. Sa grâce, la subtilité de son jeu, la force de son personnage, font qu’en ayant un rôle pourtant secondaire elle reste largement imprimée dans la mémoire.
    Le film dispose d’une histoire un peu inégale, qui lui fait perdre un peu de points dans ma critique. Si le métrage ne manque pas de scènes fortes, et si la critique des marchands d’art, sévère, est bienvenue, si le film est fidèle à l’histoire, on pourra lui adresser deux reproches. Le premier d’être assez répétitif, car au bout du compte il n’y a pas grand-chose pour remplir le quotidien du peintre. Becker semble donc davantage offrir une succession de moments choisis, certains se répétant, d’autres ayant un intérêt moindre et trainant un peu en longueur. Deuxième souci, le côté un peu trop « pathos » du film. Notamment dans le final. Becker appuie ses effets, parfois à l’excès.
    Quant à la forme elle est solide. Le métrage dispose de beaux décors, surtout d’une belle ambiance, car la reconstitution du temps manque un peu d’extérieurs pour vraiment nous plonger dans l’immédiat après-guerre. Becker soigne ses effets de lumière, ses contrastes, et il fait preuve d’une maitrise certaine, lui qui a insisté pour tourner en noir et blanc. Il met très bien en valeur les visages. Le film s’accompagne d’une bande son réussie.
    Je dirai que Montparnasse 19 est un beau film, avec de l’émotion, qui ravira peut-être moins les amateurs de peinture que de drame humain. Ce Modigliani aurait pu s’appeler Dupont, que cela n’aurait pas changé grand-chose au fond. 4
    Gonnard
    Gonnard

    239 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 août 2009
    Un biopic chiant, peu instructif et pénible à suivre. Pourtant j'étais emballé : connaître un peu mieux la vie de Modigliani, respirer le parfum de l'après guerre, voir évoluer le charmant Gérard Philipe et l'impérial Lino Ventura, cela ne se refuse pas. Mais la mayonnaise ne prend pas. Un Modigliani qui parle sans une once d'accent italien, c'est risible. Le voir péter un câble toutes les dix secondes, c'est usant. J'avais hâte d'arriver au terme du film. Et pourquoi avoir choisi de se focaliser sur la période 1917-1919 ? Il aurait été tellement plus intéressant d'élargir en amont et en aval. Car durant ces deux années la vie de Modigliani n'a rien de palpitante. C'est un peu comme si Derrick se mettait à picoler et à peindre. Des qualités ? "Les amants de Montparnasse" en possède bel et bien. A commencer par la musique. Je me suis fait la remarque durant le film, ce qui est plutôt rare. Ensuite et surtout, ce biopic est on ne peut plus fidèle à l'histoire. Modigliani était effectivement une sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde", tantôt pochtron violent tantôt doux comme un agneau. De même, c'est vrai que la Préfecture de police n'a pas du tout apprécié la présence de poils pubiens sur ses toiles. Donc, à voir mais vous n'apprendrez pas grand chose.
    temtem75
    temtem75

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2013
    film d une lourdeur déconcertante... les personnages sont fades et l intrigue d une inutilité !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 599 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    En 1957, Gèrard Philipe s'ètait risquè dans une entreprise pèrilleuse: incarner Modigliani dans "Montaparnasse 19", que la mort empêcha Max Ophüls de rèaliser; ce film en couleurs devint noir et blanc sous la direction d'un Jacques Becker plutôt à l'aise dans une entreprise qu'il ne pouvait dominer de bout en bout et qui, de ce fait, lui èchappait malgrè tout à bien des aspects! De son côtè, Gèrard Philipe aborda remarquablement le personnage avec les mêmes scrupules inquiets que de coutume; il s'imprègnait des lieux que Modigliani avait frèquentès, il lisait tout ce qu'on avait publiè sur lui! Ainsi, l'acteur demanda même au dècorateur Annenkov de situer très exactement, sur le plateau, par rapport à une fenêtre, le chevalet, les pinceaux, la palette du peintre maudit! il en reste au final un très beau film qui èvite tout romantisme avec un excellent Gèrard Philipe et des actrices formidables (Anouk Aimèe, Lilli Palmer)...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 132 abonnés 5 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    "Ma vie fout le camp. Sauve toi avant la fin"
    Philipe joue formidablement bien la nature de l'artiste misérable et découragé, sans joie et si désabusé. Alors que tant croient en lui, lui ne croit plus en lui-même.
    Becker ne cherchait pas le fait historique mais dresse le portrait d'une vie qui aurait pu illuminer celle des autres et une richesse intérieure anéantie. Fin bouleversante et d'une ironie cinglante.
    ronny1
    ronny1

    34 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2019
    En reprenant « Les amants de Montparnasse» suite à la mort de Max Ophuls, Jacques Becker décide de réaliser le film en noir et blanc, choix très douteux concernant la vie d’un peintre. Gérard Philippe qui peine à exprimer les moments de folie de ce génie que fut Modigliani, reste le plus souvent au niveau de l’alcoolisme. C’est le deuxième point faible du film, surtout en regard de la formidable performance de Kirk Douglas en Vincent van Gogh dans « Lust for Life » de Vincente Minnelli sorti deux ans plus tôt. D’autant plus regrettable qu’Anouk Aimée est merveilleuse de fragilité et de détermination, qu’elle exprime avec une sobriété exemplaire. Le reste du casting est excellent, de l’agaçante Lilli Palmer à Gérard Séty en passant par Lino Ventura dans un petit rôle de vautour bien abject. Paris comme le quartier de Nice sont très bien filmés, et l’arrivée de Jeanne (Anouk Aimée) qui remonte la rue avec sa valise est un grand moment à la fois pictural et émotionnel. Raté, mais pas sans qualité.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    582 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    C'est un peu décevant de la part de Jacques Becker car à coté de grands moments cinématographique, on trouve beaucoup trop d'anecdotes, de lourdeurs et de complaisances. En dehors de Gerard Philippe absolument parfait de bout en bout et de Lili Palmer qui a su imposer son personnage les autres acteurs sont décevants. En particulier Lino Ventura sans nuances et dont le final est catastrophique. Quelle mouche a piqué le réalisateur de lui faire tourner deux séquences aussi lourdes! Il n'est pas non plus question de peinture sauf lorsque ''Modi'' parle de Van Gogh ce qui est un comble pour un tel film. Anouk Aimée ressemble certes à Jeanne Hebuterne sans ses yeux bleus mais a un jeu beaucoup trop terne, heureusement Becker a la bonne idée de nous épargner son suicide, cela aurait été largement de trop.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 266 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Gérard Philipe incarne fébrilement ce Modigliani génial, novateur mais incompris, et surtout inconnu. Et Jacques Becker d'entamer le portrait d'un artiste torturé par son art et tiraillé entre son intégrité et la nécessité de vendre ses toiles pour vivre. spoiler: Ainsi verra-t-on Modigliani refuser de céder des tableaux à un riche américain inculte puis brader ses dessins aux terrasses des cafés.
    .
    Gérard Philipe, habité par le rôle, et Becker créent une oeuvre tout à fait estimable quoique, disons-le, reflétant quelques conventions sur la vie de bohème et l'existence du peintre maudit. Les tourments existentiels de Modigliani et sa vie miséreuse, que partage sa jeune maîtresse Jeanne (Anouk Aimée dans un rôle de faire-valoir gracieux mais un peu fade) prennent le pas sur les conceptions et l'activité créatrices du peintre. En fait, les scènes les plus sensibles me semblent les dernières, celles qui évoquent la fin toute proche de Modigliani dans une nuit brumeuse comme irréaliste. spoiler: On y voit notamment Lino Ventura, dans l'emploi inattendu d'un cynique marchand d'art spéculant sur la mort de l'artiste et, impitoyable, guettant sa proie à l'agonie.
    On touche alors au plus profond de la tragédie de Modigliani.
    Jonathan M
    Jonathan M

    129 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Vie d'un artiste peintre est souvent synonyme de destinée malheureuse. Jacques Becker prend le partie de ne filmer que la décadence de Modigliani, et en ça c'est déjà un point de vue judicieux. Imbuvable, sarcastique, capricieux mais avant tout gros charmeur. Béatrice, Rosalie et surtout la belle Jeanne sont à ses pieds. In Love d'Anouk Aimée. Comme tous, il cherche l'essence de l'amour pour avoir de l'inspiration. Un Paris très festif, pourtant en pleine première Guerre Mondiale, l'artiste lui mène son propre combat contre la maladie et conserver son génie.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    102 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2011
    Voici un film très dramatique signé Jacques Becker, l'un des meilleurs auteurs français. Il raconte la vie du peintre maudit Modigliani et de sa descente aux enfers. Gérard Philipe a rarement été aussi convaincant avec son jeu inspiré et angélique, le film atteint atteint un degré étonnant de pathétique dans les scènes finales.
    zinjero
    zinjero

    19 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Un film tourné 1 an avant le décès du réalisateur Jean Becker et 2 ans avant celui de Gérard Phillipe. L'acteur n'incarne malheureusement pas un Modigliani convaincant. Son jeu est plat et il fait souvent trop propre sur lui. Les actrices réussissent un peu mieux à rendre le film attrayant mais la réalisation n'est pas très folichonne. Un film qu'on peut voir mais qui ne restera pas dans les annales... au contraire du dernier film de Jean Becker "Le Trou" qui est un chef d'œuvre... Parc opntre, je ne vois rien dans la filmographie de Gérard Phillipe qui me donne envie de lui redonner sa chance...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mai 2008
    Beau film plutôt noir mais probablement proche de la réalité.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 469 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Montparnasse 19 de Jacques Becker couvre les dernières années de la vie de Modigliani à Paris en 1919 ce célèbre peintre italo-français qui n'égale pas les plus grands comme Cézanne et Van Gogh mais dont les peintures sont si chères de nos jours qu'elles le placent en haut de l'échelle le film couvre les quelques dernières années de sa vie. Il était déjà condamné à mourir à cause de l'alcoolisme il est resté quelque temps à Nice près de la mer pour essayer de se rétablir. De retour à Paris il est mort encore jeune à 36 ans c'est un triste fin pour un vrai génie négligé par beaucoup aujourd'hui il est honoré mais trop tard. Il y a un superbe casting dans ce film composé de Lili Palmer, d'Anouk Aimée de Lino Ventura et du grand Gérard Philipe dans le rôle de Modigliani...
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 270 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2022
    Ah, quel beau drame! Oui, les peintres maudits, ceux qui n'ont pas rencontrés le succès de leur vivant sont les peintres maudits. Ici, il s'agit de Modigliani, pas si maudit que cela mais plutôt écorché vif, qui ne voit que dans son œuvre, sans trop imaginer qu'elle ne puisse plus lui appartenir une fois vendue, qui en vient à en refuser la commercialisation. Ce film est la mise en image de cette introspection, et de ce besoin de s'autodétruire car fui par le succès. Quoiqu'on ai du mal à savoir si vraiment le succès le fuyait, ou s'il fuyait le succès. Éternel question.
    Ce biopic est bien filmé, Gérard Philippe nous montre bien les tourments du peintre, et les tourments qu'ils provoquent dans son entourage. Lino Ventura y a un petit rôle de' profiteur, pas très joli, mais tellement humain.
    A voir par les amateurs de biopic, et des drames, mais aussi les fans de Gérard Philippe qui excelle ici dans son art.
    Les meilleurs films de tous les temps
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