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    Duelist
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Duelist" et de son tournage !

    Présenté à Deauville

    Duelist a été sélectionné en compétition au festival du film asiatique de Deauville 2006.

    L'adaptation d'un manga

    Duelist s'inspire de Damo, un manga très populaire en Corée signé Bang Hakki. Ce manga coréen (dit manwha pour les spécialistes) narre la dynastie Chosun au XVIIème siècle, où une idylle naît entre une guerrière au service de l'aristochratie, un lieutenant de police et un mystérieux épéiste.

    Un feuilleton culte en Corée

    En 2002, un feuilleton, tiré du manga, a été diffusé sur les télévisions coréennes. Le succès de la série fut retentissant au point que l'on projette d'en tourner un long métrage : d'où naît Duelist dans lequel on retrouve une nouvelle fois l'actrice Ha Jiwon dans le rôle de l'héroïne.

    Notions et oeuvres de référence

    Le réalisateur confie ses notions et ses oeuvres de référence pour Duelist : "Tout au long du tournage, j'avais constamment à l'esprit deux mots - mouvement et rythme- et deux oeuvres d'art - " Danse " de Matisse et " Manhattan " de Mondrian - comme références."

    Un film "populaire"

    Pour Duelist, a tenu à autant inscrire le film dans une veine commerciale que développer des aspects beaucoup plus personnels. Lee Myung-Se explique son choix : "Le cinéma est un art commercial. En terme d'efficacité, il est facile de captiver le public avec une histoire rappelant Roméo et Juliette. J'ai voulu ainsi mêler une intrigue " grand public " et une histoire plus personnelle, celle que je voulais réellement raconter pour Duelist. Si j'ai choisi une intrigue policière c'est parce que c'est un genre reconnu qui parle aux gens et susceptible de les attirer suffisamment pour que je puisse les amener sur le registre de l'émotion."

    Reconstitution historique contre création artistique

    Le réalisateur de Duelist préfère mettre en avant une certaine créativité en dépit d'une reconstitution académique et fidèle de la Corée du XVIIe siècle : " Je connais les faits historiques. Je les ai juste interprétés en faisant preuve d'imagination (...) Je n'ai pas fait table rase de ce que l'on sait sur l'époque, j'ai simplement essayé de dépasser les limites imposées par le cadre des drames historiques ; j'ai voulu avancer et porter le genre un cran au-dessus en montrant quelque chose de différent."

    Des acteurs danseurs !

    Parler de combat pour définir les scènes d'action de Duelist peut paraître inapproprié. En effet, ces séquences se définissent surtout par leur mouvement, leur rythme et un sens aigü de la chorégraphie. Dans cette optique, les acteurs ont été contraints de maîtriser le Taoshik, une danse traditionnelle des masques et le Zen Sunmudo, une technique permettant de contrôler la respiration. D'autres aptitudes, telles que la danse du tango ou encore la position exacte d'un lanceur de base-ball, ont dû être acquises par les acteurs pour restituer les bons mouvements des scènes d'action !

    Des acteurs cascadeurs !

    Malgré les nombreuses scènes d'action et cascades en tout genre, les acteurs de Duelist ont tenu eux-mêmes à assurer ces séquences. Le réalisateur Lee Myung-Se évoque le courage de ces apprentis cascadeurs " Gang Dongwon n'a jamais utilisé de doublure pour ses scènes. Il courait et tombait sans que je le lui demande, même pour les plans où on le voit de loin. Je lui ai dit qu'on pouvait le remplacer mais il était important pour lui de tout jouer. Mis à part une ou deux scènes trop dangereuses, Ha Jiwon a aussi tout fait elle-même. Ils ont vraiment comblé toutes mes attentes. J'espère que le public verra les litres de sueur qu'il a fallu transpirer pour obtenir un tel résultat."

    Le rôle de la couleur

    La couleur a un rôle primordial dans Duelist. Le directeur de la photographie, Ki S. Hwang, a tenu à utiliser de manière subtile la colométrie du film. Selon lui, la couleur "exprime la profondeur et l'intensité, plutôt que le ton". A cet effet, la technique d'étalonnage digitale 4 K a été utilisée : ce procédé permettant de mettre en valeur la couleur prise par la peau lorsqu'elle est éclairée par le soleil ou la lune. Ces effets colométriques provoque à la vision la même émotion picturale que celle ressentie face à une toile de Rembrandt.

    Une musique expressive

    Le réalisateur a tenu à travailler la musique de façon à ce qu'elle ait une dimension supplémentaire à une simple illustration sonore. Il revient sur cet élément essentiel du film " (...) elle est le reflet des émotions intérieures et des situations : elle est une des voix du film et en est indissociable. Elle correspond vraiment à l'idée que j'ai de la "musique de film" qui n'accompagne pas seulement les images mais les raconte et va au-delà de la perception visuelle."

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